Habitué à changer de prison régulièrement, Francis Dorffer est connu par l’administration pénitentiaire pour utiliser la séquestration comme moyen de pression. Ce mardi 11 juin, dans l’Orne, il a retenu un surveillant et une stagiaire pendant plusieurs heures. Il s’agirait de sa 6e prise d’otages.
Seulement trois mois après l’attaque commise par Michaël Chiolo sur deux surveillants, un détenu a pris en otage deux membres du personnel de la prison d’Alençon-Condé-sur-Sarthe, ce mardi 11 juin. D’après une source proche du dossier interrogée par nos confrères de l’AFP, il s’agirait de Francis Dorffer, qui purge actuellement une peine de trente ans de réclusion criminelle pour meurtre. Les deux surveillants ont été libérés vers minuit, le détenu a été placé en garde à vue.
Dans la soirée de mardi, il aurait menacé un surveillant et une jeune stagiaire avec une arme de sa confection. Les faits se seraient produits au moment de la distribution des repas, dont le détenu avait la charge. Le preneur d’otages aurait enfermé les deux surveillants dans sa cellule et aurait subtilisé leur trousseau de clés. Ce dernier réclame son transfert dans un autre établissement, ainsi qu’à changer de médecin.
Cet homme de 35 ans, originaire de Hayange en Moselle, n’en est pas à son coup d’essai. Il a déjà à son actif cinq séquestrations de psychiatres ou de surveillants : Nancy (Lorraine, 2006), Clairvaux (Aube, 2009), La Santé (Paris, 2010), Poissy (Yvelines, 2011) et Ensisheim (Haut-Rhin, 2017).
Seulement trois mois après l’attaque commise par Michaël Chiolo sur deux surveillants, un détenu a pris en otage deux membres du personnel de la prison d’Alençon-Condé-sur-Sarthe, ce mardi 11 juin. D’après une source proche du dossier interrogée par nos confrères de l’AFP, il s’agirait de Francis Dorffer, qui purge actuellement une peine de trente ans de réclusion criminelle pour meurtre. Les deux surveillants ont été libérés vers minuit, le détenu a été placé en garde à vue.
Dans la soirée de mardi, il aurait menacé un surveillant et une jeune stagiaire avec une arme de sa confection. Les faits se seraient produits au moment de la distribution des repas, dont le détenu avait la charge. Le preneur d’otages aurait enfermé les deux surveillants dans sa cellule et aurait subtilisé leur trousseau de clés. Ce dernier réclame son transfert dans un autre établissement, ainsi qu’à changer de médecin.
Cet homme de 35 ans, originaire de Hayange en Moselle, n’en est pas à son coup d’essai. Il a déjà à son actif cinq séquestrations de psychiatres ou de surveillants : Nancy (Lorraine, 2006), Clairvaux (Aube, 2009), La Santé (Paris, 2010), Poissy (Yvelines, 2011) et Ensisheim (Haut-Rhin, 2017).
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