• il y a 5 ans
Son entourage le dit régulièrement, Edouard Philippe est un taiseux... Pourtant, ce matin lors de son interview face à Jean-Pierre Elkabbach sur CNEWS, le Premier ministre s'est confié sur un épisode douloureux de sa vie... l’arrêt des soins pour son père diabétique, atteint de gangrène.

Le Premier ministre était interrogé sur les derniers rebondissements de l’affaire Vincent Lambert, dont la famille se déchire depuis plusieurs années sur la question de l’arrêt de ses traitements.

« On est à la fois dans la question de principe mais on est aussi dans la question intime et personnelle », a répondu le Premier ministre avec gravité, qualifiant ce dossier de « triste affaire ».

Il a ensuite confié avoir été lui-même confronté personnellement à la question de la fin de vie. S’excusant de sa confidence - « je ne devrais pas dire ça à la télévision ».
« Mon père est un cas individuel dont je ne veux pas faire une généralité », expliquait alors le Premier ministre, interrogé sur la possibilité de faire le choix de sa propre mort. Ajoutant qu’« il a accepté qu’on lui coupe le doigt de pied et il a souffert ; puis il a accepté qu’on lui coupe le pied et il a souffert ; puis il fallait lui couper la jambe, car la gangrène s’installait et il a refusé et arrêté ses dialyses. Il était attaché à la vie et il savait qu’il allait mourir. Il a affronté la mort avec angoisse et courage vis-à-vis de ses proches et vis-à-vis de lui-même. On aurait dit un empereur romain regardant la mort en face. Il a été maître de son destin ».

« Je réfléchis encore à ces sujets-là, sans avoir arrêté une position définitive qui me permette de résoudre mes interrogations », observait-il à l’époque, tout en affirmant avoir « reçu une des leçons les plus fortes de (s)a vie. »

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