Meurtre de Sarah Halimi. Une nouvelle contre-expertise conclut à l'irresponsabilité du suspect

  • il y a 5 ans
Une troisième expertise affirme que le suspect soupçonné du meurtre de la sexagénaire juive tuée dans la nuit du 3 au 4 avril 2017, à Paris, ne souffre pas de maladie mentale mais a été pris d'une « bouffée délirante aiguë d'origine exotoxique ».

Une nouvelle contre-expertise pratiquée sur l'homme soupçonné du meurtre de Sarah Halimi, sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris, conclut à « l'abolition du discernement » du suspect au moment des faits, compromettant la perspective d'un procès, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

Dans la nuit du 3 au 4 avril 2017, Kobili Traoré s'était introduit chez sa voisine Lucie Attal - aussi appelée Sarah Halimi - au troisième étage d'une HLM de Belleville. Aux cris d'« Allah Akbar », entrecoupés d'insultes et de versets du coran, ce jeune musulman l'avait rouée de coups avant de la précipiter dans la cour.

Cette troisième expertise affirme que le suspect ne souffre pas de maladie mentale mais qu'il a été pris d'une « bouffée délirante aiguë d'origine exotoxique », selon cette source.

Recommandée