Le symptome de stockholm

  • il y a 16 ans
Construit autour des thèmes de la consommation identitaire et de la production de masse, ce petit clip est une illustration de ce qui semble être le leitmotiv médiatique dominant : « Tu es ce que tu possèdes ».
La première séquence, réalisée à partir de photos numériques, exposent des personnes minuscules ou bien floues, insignifiantes par rapport à cette gigantesque silhouette qui brandit son cœur artificiel.
On produit à la chaîne, on consomme à la chaîne. Notre rapport à la consommation est un des rouages centraux de nos sociétés capitalistes. Changeons ce rapport et la société tout entière suivra. C’est ce que j’ai essayé d’exprimer en clôture de cet extrait.
Grace à l’outil, l’Homme a put se développer, c’est le sens de l’allusion musicale au film 2001, l’odyssée de l’espace. Mais tous ces objets qu’il accumule et par lesquels il se définit, finissent progressivement par le posséder en redéfinissant complètement sa grille de lecture du monde. Un Homme à la valeur de ce qu’il possède semble être le sentiment partagé par de plus en plus de personnes. Le corolaire à cette opinion : ceux qui n’ont rien ne sont plus rien.

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