Dans le cadre de sa campagne "Le fanatisme nous aveugle, la foi nous enrichit", la Fondation Adyan a organisé la diffusion du documentaire "Aaks el seir" au Palais de l'Unesco. Dans la salle comble, des dignitaires religieux de toute confessions étaient assis les uns à côté des autres. Par ce film, la fondation a voulu lancer un message de paix : le pouvoir de la foi permet de surmonter la discrimination, l'intolérance et l'extrémisme, et l'engagement religieux peut aider à construire une paix durable. Pour exemple, les vies de l'Evêque Salim Ghazal, du Prince Abd Al-Qadir Al-Jaza'iri, de l'Imam Moussa al-Sadr et du Père Makram Kozah, qui ont fait preuve de solidarité avec l'autre pendant des périodes de crises et de conflits confessionnels. Les discours précèdent la projection du documentaire ont également évoqué le mouvement actuel demandant la chute du système confessionnel. Le Révérend Fadi Daou, président de la Fondation Adyan, a souligné que la chute du système confessionnel ne peut se faire sans une révolution globale, qui implique profondément chaque citoyen libanais. Pour Ziad Baroud, le ministre sortant de l'Intérieur et des Municipalités, le pays doit commencer par mieux représenter sa diversité : "La Constitution évoque l'équité entre les Chrétiens et les Musulmans. Mais que fait-on de la communauté juive - tous les Juifs ne sont pas israéliens - et de la communauté des sans communauté -la communauté laïque ? Reportage.
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