Agriculture. Un agriculteur sur deux s’en tire grâce aux aides

  • il y a 5 ans
La proportion des exploitations françaises qui auraient un résultat opérationnel négatif sans les subventions était de 22 % en 2017, tous secteurs confondus. C’est ce qui ressort des comptes 2017 publiés par le ministère de l’Agriculture. Cette proportion atteint des sommets pour certains secteurs : 54 % des producteurs de bovins viande, 49 % des éleveurs de moutons et de chèvres et reste élevé en polyculture élevage (27 %) et céréales-oléoprotéagineux (28 %).


Les comptes de l’agriculture en 2017 viennent de sortir. Ils montrent un « mieux » d’ensemble. Mais les subventions sont vitales pour un agriculteur français sur deux.


La proportion des exploitations françaises qui auraient un résultat opérationnel négatif sans les subventions était de 22 % en 2017, tous secteurs confondus. C’est ce qui ressort des comptes 2017 publiés par le ministère de l’Agriculture. Cette proportion atteint des sommets pour certains secteurs : 54 % des producteurs de bovins viande, 49 % des éleveurs de moutons et de chèvres et reste élevé en polyculture élevage (27 %) et céréales-oléoprotéagineux (28 %).

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L’importance des subventions (principalement européennes) ressort encore plus fortement lorsqu’on parle de revenus courants avant impôts, d’où est directement dérivée la rémunération des agriculteurs français. Sans aides, la moitié des agriculteurs auraient un RCAI (résultat courant avant impôts) négatif, alors que, grâce à elles, ils ne sont « que » 14 % à être dans le rouge. Les productions les plus dépendantes sont les bovins viande, moutons et chèvres, la polyculture-élevage, les céréales et oléoprotéagineux (blé, maïs, orge, colza, tournesol…). Des chiffres qui prennent tout leur sens alors que la Commission européenne souhaite réduire d’environ 15 % les subventions agricoles après 2020.