À l’occasion de la 4e Semaine du climat initiée par le ministère de l’Éducation nationale, l’académie d’Aix-Marseille, en partenariat avec plusieurs laboratoires scientifiques de recherche, a organisé une série de 7 visioconférences portant sur le changement climatique.
Charles Figuières, Professeur des universités AMU, affecté à l'AMSE (Aix-Marseille School of Economics).
Changement climatique : les solutions institutionnelles et la stratégie de la France
L'approche économique du problème consiste à répondre à deux grandes questions :
1) Quel objectif doit-on viser ?
Les réponses à la première question forment un vaste ensemble que l'on peut regrouper sous le thème de la "justice climatique mondiale". Il faut réduire les émissions globales de gaz à effet de serre. Mais à quelle hauteur devons-nous fixer l'effort ? Et combien sera imputé et demandé à chaque pays, à chaque génération ? En d'autres termes, quel principe de justice faut-il utiliser pour déterminer la contribution de chacun à l'effort agrégé ? Nous limiterons la présentation à une réponse particulière : l'objectif de "neutralité carbone". C'est le défi retenu par la France à horizon 2050, comme le veut le Plan Climat présenté par Nicolas Hulot en juillet 2017, conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris (COP21).
2) Par quel(s) moyen(s) peut-on atteindre l'objectif retenu ?
Les sciences de l'ingénieur vont s'efforcer de trouver des solutions plutôt de nature technologique (par exemple, améliorer les performances des énergies renouvelables). La science économique complète l'éventail des solutions en faisant porter la réflexion sur les innovations institutionnelles. Que peut-on en attendre ? Qu'elle imagine les règles du jeu social, par le truchement des incitations fiscales et règlementaires, qui permettront que tout un chacun - ménages, collectivités publiques, entreprises - trouve plus intéressantes les modalités de consommation, de transport, de chauffage et de production à basse émissions de carbone.
Charles Figuières, Professeur des universités AMU, affecté à l'AMSE (Aix-Marseille School of Economics).
Changement climatique : les solutions institutionnelles et la stratégie de la France
L'approche économique du problème consiste à répondre à deux grandes questions :
1) Quel objectif doit-on viser ?
Les réponses à la première question forment un vaste ensemble que l'on peut regrouper sous le thème de la "justice climatique mondiale". Il faut réduire les émissions globales de gaz à effet de serre. Mais à quelle hauteur devons-nous fixer l'effort ? Et combien sera imputé et demandé à chaque pays, à chaque génération ? En d'autres termes, quel principe de justice faut-il utiliser pour déterminer la contribution de chacun à l'effort agrégé ? Nous limiterons la présentation à une réponse particulière : l'objectif de "neutralité carbone". C'est le défi retenu par la France à horizon 2050, comme le veut le Plan Climat présenté par Nicolas Hulot en juillet 2017, conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris (COP21).
2) Par quel(s) moyen(s) peut-on atteindre l'objectif retenu ?
Les sciences de l'ingénieur vont s'efforcer de trouver des solutions plutôt de nature technologique (par exemple, améliorer les performances des énergies renouvelables). La science économique complète l'éventail des solutions en faisant porter la réflexion sur les innovations institutionnelles. Que peut-on en attendre ? Qu'elle imagine les règles du jeu social, par le truchement des incitations fiscales et règlementaires, qui permettront que tout un chacun - ménages, collectivités publiques, entreprises - trouve plus intéressantes les modalités de consommation, de transport, de chauffage et de production à basse émissions de carbone.
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Éducation