Hier soir, devant le risque d'un "effet domino" entraînant de nouveaux immeubles, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et des Bouches-du-Rhône Pierre Dartout a annoncé la suspension des opérations de secours pour environ 24 heures, le temps de démolir deux nouveaux bâtiments.
"C'est toujours une décision difficile à prendre", a-t-il reconnu lors d'un point presse: sous les gravats, où six corps ont déjà été retrouvés depuis lundi, les autorités estiment, sans certitude, qu'il pourrait y avoir encore deux victimes. De fait, les recherches ont déjà été interrompues mercredi après-midi: "la sécurité des marins-pompiers ne pouvait plus être assurée", a expliqué M. Dartout. Concrètement, une pelleteuse va "déconstruire morceau par morceau" le n°69 et les étages supérieurs du n°71 de la rue d'Aubagne. Lundi, les immeubles des numéros 63 et 65 s'étaient effondrés, avant que le n°67 ne tombe lui aussi partiellement, en raison notamment de l'action des marins-pompiers. De ces trois immeubles vétustes, seul le n°65 était habité, les deux autres bâtiments étant murés et officiellement vides. Dans l'après-midi, le procureur de Marseille Xavier Tarabeux avait annoncé qu'"à ce stade", les causes précises de l'effondrement des immeubles 63 et 65 rue d'Aubagne n'étaient "pas établies". "On ignore lequel des deux immeubles a entraîné l'effondrement", a-t-il poursuivi, rappelant que les constructions dataient de la fin du XVIIIe siècle et que les immeubles avaient été construits en "s'appuyant les uns contre les autres".
Les enquêteurs ont pu recueillir des témoignages selon lesquels le numéro 65, qui avait fait l'objet le 18 octobre d'une "expertise" suivie de "travaux de confortement permettant la réintégration des occupants" selon la mairie, "avait bougé avant son éboulement". Une locataire de cette copropriété privée avait appelé les "pompiers dans la nuit (avant la catastrophe) pour signaler l'augmentation d'une fissure qu'elle avait observé dans son appartement" avant de finalement les rappeler pour leur dire "qu'il n'était pas nécessaire qu'ils interviennent", a rapporté M. Tarabeux. Toutefois, "en l'état, il est prématuré d'imputer des responsabilités pénales" compte tenu "de la complexité de la situation", a-t-il souligné.
"C'est toujours une décision difficile à prendre", a-t-il reconnu lors d'un point presse: sous les gravats, où six corps ont déjà été retrouvés depuis lundi, les autorités estiment, sans certitude, qu'il pourrait y avoir encore deux victimes. De fait, les recherches ont déjà été interrompues mercredi après-midi: "la sécurité des marins-pompiers ne pouvait plus être assurée", a expliqué M. Dartout. Concrètement, une pelleteuse va "déconstruire morceau par morceau" le n°69 et les étages supérieurs du n°71 de la rue d'Aubagne. Lundi, les immeubles des numéros 63 et 65 s'étaient effondrés, avant que le n°67 ne tombe lui aussi partiellement, en raison notamment de l'action des marins-pompiers. De ces trois immeubles vétustes, seul le n°65 était habité, les deux autres bâtiments étant murés et officiellement vides. Dans l'après-midi, le procureur de Marseille Xavier Tarabeux avait annoncé qu'"à ce stade", les causes précises de l'effondrement des immeubles 63 et 65 rue d'Aubagne n'étaient "pas établies". "On ignore lequel des deux immeubles a entraîné l'effondrement", a-t-il poursuivi, rappelant que les constructions dataient de la fin du XVIIIe siècle et que les immeubles avaient été construits en "s'appuyant les uns contre les autres".
Les enquêteurs ont pu recueillir des témoignages selon lesquels le numéro 65, qui avait fait l'objet le 18 octobre d'une "expertise" suivie de "travaux de confortement permettant la réintégration des occupants" selon la mairie, "avait bougé avant son éboulement". Une locataire de cette copropriété privée avait appelé les "pompiers dans la nuit (avant la catastrophe) pour signaler l'augmentation d'une fissure qu'elle avait observé dans son appartement" avant de finalement les rappeler pour leur dire "qu'il n'était pas nécessaire qu'ils interviennent", a rapporté M. Tarabeux. Toutefois, "en l'état, il est prématuré d'imputer des responsabilités pénales" compte tenu "de la complexité de la situation", a-t-il souligné.
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