Il ne s’agissait pas d’un déplacement protocolaire, encore moins d’un geste diplomatique. En foulant pour la première fois le sol corse, un pape venait à la rencontre d’une île souvent reléguée à la marge, mais riche d’une foi ancienne, populaire, viscérale. Le pape François y a salué la piété corse comme un trésor pour l’Église universelle, et la Corse elle-même comme un modèle de laïcité apaisée, où le spirituel s’enracine dans le quotidien sans heurter les institutions.
Aujourd’hui, ses mots prennent une autre couleur. Ils nous parviennent avec un poids nouveau, celui de l’adieu. Cette messe au Casone, cette prière à Notre-Dame-de-l’Assomption, cet échange discret avec Emmanuel Macron à l’aéroport… tout cela est devenu mémoire, et peut-être plus encore : un legs.
Car ce que le pape François est venu chercher en Corse, c’est ce qu’il a défendu tout au long de son pontificat : la foi des petits, la dignité des peuples, la Méditerranée comme trait d’union.
Le pape Étienne II est le premier à venir en France en 752 pour couronner Pépin le Bref, à Saint-Denis. Par la suite, Étienne IV vient à son tour en 816 pour couronner le roi Louis le Pieux, en 816. Quelques années plus tard, Jean VIII foule le sol français en 878, suivi par Léon IX, 200 ans plus tard, en 1049. Le pape Urbain II traverse également la frontière italo-française pour se rendre à Valence et au Puy en 1095.
Peu de temps après, en 1106, c’est ensuite le pape Pascal II pour rencontrer le roi Philippe Ier dans le cadre de la «querelle des investitures», un conflit qui oppose la papauté et le Saint-Empire romain germanique.
Douze ans plus tard, son successeur Gélase II cherche la protection du roi Louis VI, avant de mourir à l’abbaye de Cluny, où il repose toujours. En 1131, le pape Innocent II sacre Louis VII à la cathédrale de Reims.
Alexandre III arrive ensuite en 1163 à Paris pour poser la première de la cathédrale Notre-Dame. Enfin, en 1367, Urbain V s’est rendu à Montpellier. En 1533, le pape Clément VII avait également franchi les Alpes pour participer au mariage de sa nièce Catherine de Médicis et du dauphin Henri II, en compagnie du roi de France, François Ier, à Marseille.
Aujourd’hui, ses mots prennent une autre couleur. Ils nous parviennent avec un poids nouveau, celui de l’adieu. Cette messe au Casone, cette prière à Notre-Dame-de-l’Assomption, cet échange discret avec Emmanuel Macron à l’aéroport… tout cela est devenu mémoire, et peut-être plus encore : un legs.
Car ce que le pape François est venu chercher en Corse, c’est ce qu’il a défendu tout au long de son pontificat : la foi des petits, la dignité des peuples, la Méditerranée comme trait d’union.
Le pape Étienne II est le premier à venir en France en 752 pour couronner Pépin le Bref, à Saint-Denis. Par la suite, Étienne IV vient à son tour en 816 pour couronner le roi Louis le Pieux, en 816. Quelques années plus tard, Jean VIII foule le sol français en 878, suivi par Léon IX, 200 ans plus tard, en 1049. Le pape Urbain II traverse également la frontière italo-française pour se rendre à Valence et au Puy en 1095.
Peu de temps après, en 1106, c’est ensuite le pape Pascal II pour rencontrer le roi Philippe Ier dans le cadre de la «querelle des investitures», un conflit qui oppose la papauté et le Saint-Empire romain germanique.
Douze ans plus tard, son successeur Gélase II cherche la protection du roi Louis VI, avant de mourir à l’abbaye de Cluny, où il repose toujours. En 1131, le pape Innocent II sacre Louis VII à la cathédrale de Reims.
Alexandre III arrive ensuite en 1163 à Paris pour poser la première de la cathédrale Notre-Dame. Enfin, en 1367, Urbain V s’est rendu à Montpellier. En 1533, le pape Clément VII avait également franchi les Alpes pour participer au mariage de sa nièce Catherine de Médicis et du dauphin Henri II, en compagnie du roi de France, François Ier, à Marseille.
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TVTranscription
00:00Les Corses l'attendaient de pied ferme.
00:04La foule court au plus près du pape.
00:07Le souverain pontife a commencé sa visite dans le quartier populaire de Saint-Jean.
00:12Tout au long de sa déambulation, des enfants sont bénis par le Saint-Père
00:15et repartent avec un chapelet béni.
00:1980% des Corses se déclarent catholiques.
00:22Sur l'île, c'est la rencontre d'une vie.
00:24Il fait super beau. Tout est aligné pour que ce soit parfait, je pense.
00:31Plus tard, je dirais, j'y étais ce jour-là.
00:33C'est exceptionnel de venir à quelques jours de Noël.
00:38Il ne pouvait pas faire un plus beau cadeau qu'à tous les Corses.
00:42Le pape François prend le temps devant la Madonuccia.
00:45Il prie devant la Vierge patronne d'Ajaccio.
00:49La messe dans la cathédrale se tient à huis clos.
00:52Puis vient le moment le plus attendu de la visite,
00:55la grande messe en plein air, bercée par des voix corses.
01:07Le pape prononcera la bénédiction en français.
01:10Dieu te présente dans sa miséricorde, vous sanctifie et vous comble dans sa bénédiction.
01:17Il a ensuite échangé avec le président Emmanuel Macron.
01:20Un voyage éclair qui s'achève par une belle surprise.
01:24Un gâteau d'anniversaire offert au pape François.
01:27Sous-titrage Société Radio-Canada
01:31Sous-titrage Société Radio-Canada