Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Tours et le Camino Del Norte depuis Paris, Tour Saint-Jacques.
52ème étape de Castro Urdiales à Laredo le 05 octobre 2017 départ à 09h45 arrivée à 18h30 – 30 Km, 8h15 de marche pause comprise.
Commune Cantabrie dans la communauté autonome de la Cantabrie, Espagne.
Moi qui viens du monde des voyages, je suis de plus en plus surpris par l’hospitalité des espagnols, par ce chemin si bien balisé de fléchages jaunes omniprésents, sur les poteaux, murets comme sur le bitume. Les albergues, toutes différentes les unes des autres, permettent toujours de trouver une solution pour le plus grand confort des pèlerins. Hier, l’albergue proposait deux alternatives : nous pouvions dormir dans le refuge, dans le respect des uns ou des autres mais réglementé, ou alors sous la tente et libre pour cinq euros seulement. Nous avions aussi la possibilité de cuisiner, laver et faire sécher notre linge, le tout sans supplément.
Il y’avait pas mal de monde dans le refuge, venant de tout horizon, mais surtout des allemands toujours aussi nombreux. Il m’arrivait encore de croiser quelques français mais nous n’étions plus en majorité. Je parlais davantage l’anglais que l’espagnol, que j’avais pourtant bien plus besoin de perfectionner. Le responsable de l’albergue est un sénégalo-guinéen d’une trentaine d’années, installé en Espagne depuis huit ans. Il parlait sept langues et dès notre rencontre j’ai vu en lui un Pape ou un Ange. Je me suis imaginé son chemin, son histoire jusqu’ici…
J’ai rencontré un compatriote venant de Lyon, qui lui aussi est venu sur le chemin de Compostelle du jour au lendemain depuis Irun. Un bon marcheur, n’ayant d’yeux que pour les montagnes et impatient de se les coltiner les unes après les autres. Un peu comme moi, mais pas encore avec la même envie, la même niaque. Le chemin en Espagne n’a plus rien à voir avec la voie de Tours, je ne cesse pas de grimper... Et pourtant j’entends dire que le plus dur se trouve devant nous. Cela va finir par m’inquiéter, alors que je ne me suis jamais senti aussi bien depuis le jour où j’ai changé mes chaussures du coté de Bordeaux.
Sylvain, encore une belle rencontre du chemin… J’étais encore loin de me douter que nous allions poursuivre notre route parallèlement, jusqu’au bout, c'est-à-dire à Santiago de Compostela, sans jamais nous perdre de vue…
Ultreïa.
Toutes les images, vidéos et montages ont été effectués à partir d’un Iphone 6S+ IMovie pendant le Camino, entre août, septembre, octobre 2017 et publié sur https://m.facebook.com/nawac7alilapointe, l’année dernière dans sa totalité.
https://m.youtube.com/user/Nawac7
http://www.dailymotion.com/Nawac7
https://m.facebook.com/nawac7alilapointe
https://mobile.twitter.com/nawac7
https://www.instagram.com/nawac7
#SaintJacquesdeCompostelle #CaminoDelNorte #Compostelle #VoiedeTours #ViaTuronensis #Camino #Siantago #SantiagodeCompostela #Compostela #CaminodelNorte #TourSaintJacques #Paris #Orleans #Cant
52ème étape de Castro Urdiales à Laredo le 05 octobre 2017 départ à 09h45 arrivée à 18h30 – 30 Km, 8h15 de marche pause comprise.
Commune Cantabrie dans la communauté autonome de la Cantabrie, Espagne.
Moi qui viens du monde des voyages, je suis de plus en plus surpris par l’hospitalité des espagnols, par ce chemin si bien balisé de fléchages jaunes omniprésents, sur les poteaux, murets comme sur le bitume. Les albergues, toutes différentes les unes des autres, permettent toujours de trouver une solution pour le plus grand confort des pèlerins. Hier, l’albergue proposait deux alternatives : nous pouvions dormir dans le refuge, dans le respect des uns ou des autres mais réglementé, ou alors sous la tente et libre pour cinq euros seulement. Nous avions aussi la possibilité de cuisiner, laver et faire sécher notre linge, le tout sans supplément.
Il y’avait pas mal de monde dans le refuge, venant de tout horizon, mais surtout des allemands toujours aussi nombreux. Il m’arrivait encore de croiser quelques français mais nous n’étions plus en majorité. Je parlais davantage l’anglais que l’espagnol, que j’avais pourtant bien plus besoin de perfectionner. Le responsable de l’albergue est un sénégalo-guinéen d’une trentaine d’années, installé en Espagne depuis huit ans. Il parlait sept langues et dès notre rencontre j’ai vu en lui un Pape ou un Ange. Je me suis imaginé son chemin, son histoire jusqu’ici…
J’ai rencontré un compatriote venant de Lyon, qui lui aussi est venu sur le chemin de Compostelle du jour au lendemain depuis Irun. Un bon marcheur, n’ayant d’yeux que pour les montagnes et impatient de se les coltiner les unes après les autres. Un peu comme moi, mais pas encore avec la même envie, la même niaque. Le chemin en Espagne n’a plus rien à voir avec la voie de Tours, je ne cesse pas de grimper... Et pourtant j’entends dire que le plus dur se trouve devant nous. Cela va finir par m’inquiéter, alors que je ne me suis jamais senti aussi bien depuis le jour où j’ai changé mes chaussures du coté de Bordeaux.
Sylvain, encore une belle rencontre du chemin… J’étais encore loin de me douter que nous allions poursuivre notre route parallèlement, jusqu’au bout, c'est-à-dire à Santiago de Compostela, sans jamais nous perdre de vue…
Ultreïa.
Toutes les images, vidéos et montages ont été effectués à partir d’un Iphone 6S+ IMovie pendant le Camino, entre août, septembre, octobre 2017 et publié sur https://m.facebook.com/nawac7alilapointe, l’année dernière dans sa totalité.
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