La Corée du Nord a démantelé le 25 mai son site d’essais nucléaires de Punggye-ri, au cours d’une opération orchestrée par le régime comme un geste de bonne volonté tendant à la dénucléarisation. Plusieurs médias internationaux invités ont assisté à une série d’explosions survenues tout au long de la journée, dont trois dans les tunnels d’entrée menant à la structure souterraine. Punggye-ri a été le théâtre des six essais nucléaires menés par Pyongyang, dont le dernier en date a eu lieu en septembre. Ce test, le plus puissant à ce jour, aurait concerné une bombe à hydrogène.
L’opération de démantèlement a été saluée par Séoul, qui espère que « cela servira à avancer vers la dénucléarisation complète » du voisin du nord, a affirmé Noh Kyu-duk, porte-parole du ministère des affaires étrangères. Mais les spécialistes sont divisés sur le fait de savoir si le site sera vraiment rendu inutilisable. Certains expliquent que l’endroit n’est plus utile après les six essais nord-coréens, et des experts déclarent que le site peut être reconstruit rapidement en cas de besoin. D’autres font remarquer que le Nord a accepté de le détruire sans condition préalable ni demander quelque chose en échange à Washington, ce qui, selon eux, dit du régime qu’il est sérieux dans sa volonté de changement. L’ONU, pour sa part, regrette l’absence d’experts indépendants étrangers pendant l’événement.
L’opération de démantèlement a été saluée par Séoul, qui espère que « cela servira à avancer vers la dénucléarisation complète » du voisin du nord, a affirmé Noh Kyu-duk, porte-parole du ministère des affaires étrangères. Mais les spécialistes sont divisés sur le fait de savoir si le site sera vraiment rendu inutilisable. Certains expliquent que l’endroit n’est plus utile après les six essais nord-coréens, et des experts déclarent que le site peut être reconstruit rapidement en cas de besoin. D’autres font remarquer que le Nord a accepté de le détruire sans condition préalable ni demander quelque chose en échange à Washington, ce qui, selon eux, dit du régime qu’il est sérieux dans sa volonté de changement. L’ONU, pour sa part, regrette l’absence d’experts indépendants étrangers pendant l’événement.
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