La Corée du Nord jubile, la communauté internationale condamne. Pyongyang a réussi mardi son premier lancement d’un missile intercontinental. Un succès majeur pour le régime nord-coréen, dont l’objectif avoué est de pouvoir menacer le sol américain du feu nucléaire. Son dictateur Kim Jong-Un n’a pas boudé son plaisir, organisant cet essai le jour même de la fête nationale américaine.
Même la Chine, principal soutien économique et diplomatique de la Corée du Nord, s’est fendue d’une déclaration par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères : “La Chine exhorte la Corée du Nord à ne pas prendre de mesures qui violeraient les résolutions de l’ONU. Les ministères des Affaires étrangères chinois et russe ont publié une déclaration conjointe dans laquelle ils se déclarent profondément préoccupés par ces lancements.”
La Chine calibre soigneusement ses actions pour ne pas entraîner une chute de Pyongyang, laquelle provoquerait un afflux de réfugiés, ni être trop laxiste, ce qui pourrait donner à Washington un prétexte pour frapper le régime nord-coréen.
Colère de Donald Trump. Sur Tweeter, le président américain fustige Pékin pour son échec supposé à contenir les ambitions nucléaires de Pyongyang. Il accuse la Chine de saper les efforts des Etats-Unis face à la Corée du Nord, en renforçant ses échanges commerciaux avec le régime communiste. Résultats : les Etats-Unis ont coup sur coup sanctionné la semaine dernière une banque chinoise accusée de blanchir de l’argent nord-coréen, et autorisé une vente d’armes à Taïwan, une île de facto indépendante mais considérée par la Chine comme une de ses provinces.
Les Etats-Unis ont dénoncé “une nouvelle escalade de la menace” présentée par le régime communiste. Le missile tiré pat Pyongyang serait capable, selon des experts américains, d’atteindre l’Alaska.
Séoul n’est pas en reste et a envoyé un message d’avertissement à son voisin. La Corée du Sud et Washington ont simulé mercredi une attaque contre le régime communiste, tirant de la péninsule plusieurs missiles de courte portée qui se sont abattus en mer du Japon. La Corée du Sud qui se dit prête à une reprise du dialogue avec le Nord, Washington est partisan de sanctions pour faire plier Pyongyang. Pékin plaide pour une reprise des pourparlers à Six au point mort depuis 2009.
avec AFP
Même la Chine, principal soutien économique et diplomatique de la Corée du Nord, s’est fendue d’une déclaration par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères : “La Chine exhorte la Corée du Nord à ne pas prendre de mesures qui violeraient les résolutions de l’ONU. Les ministères des Affaires étrangères chinois et russe ont publié une déclaration conjointe dans laquelle ils se déclarent profondément préoccupés par ces lancements.”
La Chine calibre soigneusement ses actions pour ne pas entraîner une chute de Pyongyang, laquelle provoquerait un afflux de réfugiés, ni être trop laxiste, ce qui pourrait donner à Washington un prétexte pour frapper le régime nord-coréen.
Colère de Donald Trump. Sur Tweeter, le président américain fustige Pékin pour son échec supposé à contenir les ambitions nucléaires de Pyongyang. Il accuse la Chine de saper les efforts des Etats-Unis face à la Corée du Nord, en renforçant ses échanges commerciaux avec le régime communiste. Résultats : les Etats-Unis ont coup sur coup sanctionné la semaine dernière une banque chinoise accusée de blanchir de l’argent nord-coréen, et autorisé une vente d’armes à Taïwan, une île de facto indépendante mais considérée par la Chine comme une de ses provinces.
Les Etats-Unis ont dénoncé “une nouvelle escalade de la menace” présentée par le régime communiste. Le missile tiré pat Pyongyang serait capable, selon des experts américains, d’atteindre l’Alaska.
Séoul n’est pas en reste et a envoyé un message d’avertissement à son voisin. La Corée du Sud et Washington ont simulé mercredi une attaque contre le régime communiste, tirant de la péninsule plusieurs missiles de courte portée qui se sont abattus en mer du Japon. La Corée du Sud qui se dit prête à une reprise du dialogue avec le Nord, Washington est partisan de sanctions pour faire plier Pyongyang. Pékin plaide pour une reprise des pourparlers à Six au point mort depuis 2009.
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