La scène politique helvétique s’agite et dénonce un accroc au statut de neutralité dont la Suisse s’enorgueillit depuis deux siècles : des responsables suisses se sont en effet rendus à trois reprises sur le plateau du Golan assister à des tests du drone Hermes 900, un appareil non armé dont Berne a décidé d’acheter six exemplaires.
Le problème de Berne est que le plateau du Golan est un territoire récupéré par Israël en 1967 à l’issue du conflit qui opposa l’État hébreux à trois de ses voisins arabes.
L’annexion du territoire n’est pas reconnue par la Suisse et la présence d’officiels sur l’aédrome de Pik place la confédération helvétique en porte-à-faux vis-à-vis de ses alliés arabes.
L’ex ambassadeur de Berne en Iran Tilm Guldimann estime ainsi que ces déplacements pourraient avoir nui à la “crédibilité” de la Suisse “aux yeux des gouvernements qui sont en conflits avec Israël.”
L’Office fédéral de l’armement suisse explique qu’une “erreur” a été commise et que les délégations n’iraient plus sur le plateau du Golan.
Le problème de Berne est que le plateau du Golan est un territoire récupéré par Israël en 1967 à l’issue du conflit qui opposa l’État hébreux à trois de ses voisins arabes.
L’annexion du territoire n’est pas reconnue par la Suisse et la présence d’officiels sur l’aédrome de Pik place la confédération helvétique en porte-à-faux vis-à-vis de ses alliés arabes.
L’ex ambassadeur de Berne en Iran Tilm Guldimann estime ainsi que ces déplacements pourraient avoir nui à la “crédibilité” de la Suisse “aux yeux des gouvernements qui sont en conflits avec Israël.”
L’Office fédéral de l’armement suisse explique qu’une “erreur” a été commise et que les délégations n’iraient plus sur le plateau du Golan.
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