Ce qui pourrait paraître comme une session de jeux entre ados fait en fait partie d’une enquête médicale.
Sorti en mai dernier Sea Hero Quest a été joué par plus de 2,4 millions de personnes ce qui représente un volume d‘étude de plus 9400 ans. Oui près de 10 000 ans de données…
Objectif pour les chercheurs de l’university college de Londres mieux comprendre les fonctionnements cognitif et la sénilité.
Hugo Spiers : “Les gens qui jouent au jeu ont un petit bateau et ils doivent descendre une rivière et récupérer un pistolet de détresse qu’ils doivent rapporter au point de départ. Il faut donc avoir un sens de la direction, savoir d’où on vient, on mesure aussi l’exactitude et quelqu’un qui est très bon va bien répondre aux huit questions que l’on va lui poser.
Et pour quelqu’un qui va trouver ça difficile il ne va pas donner les bonnes réponses. Il va faire des erreurs. Et on peut commencer à voir ce qui se passe sur la durée de vie d’une personne, son âge en fonction des performances, si celles ci changent avec l‘âge. Et nous avons découvert que plus les personnes sont jeunes moins elles font d’erreurs.”
La démence privant les personnes de leurs souvenirs les concepteurs du jeu ont basé leur histoire sur celle d’un vieil homme qui perd la mémoire.
Comme il a déjà parcouru le monde en bateau son fils essaye de lui faire recouvrer la mémoire avec des tableaux.
Hugo Spiers : “L‘étude montre aux chercheurs s’ils pourront à l’avenir, après avoir développé les outils de diagnostic, inclure des personnes dans les tests et mesurer ainsi les sens de l’orientation, avoir des données précises et ensuite les comparer à un large échantillon de plus de deux millions de personnes. On verra ainsi où sont les défaillances, sont-ils bons ou sont ils en dessous de leur courbe ?”
Différentes zones du cerveau sont connectées par un circuit que nous utilisons. Une zone bien précise crée un carte interne dans nos têtes.
Pour les chercheurs le jeu les a aidés à confirmer que c’est cette zone qui montre les premiers signes de détérioration.
Hilary Evans, Alzheimer’s research uk : “La capacité pour des dizaines de milliers de personnes à jouer à ce jeu signifie que nous sommes en train d’accélérer les recherches sur la maladie d’alzheimer. En laboratoire, cette recherche prendrait des centaines d’années pour collecter autant de données. Je pense donc qu’il est incroyablement important parce que dans ce domaine la recherche est la seule chose qui va permettre de trouver un traitement.”
Le succès de “Sea hero quest” repose surtout dans les avancées de la recherche en matière d’orientation spatiale, un élément clé dans le diagnostic de la démence.
Hugo Spiers : “C’est une partie d’un nombre important de différentes pièces dont les médecins auront besoin pour établir un diagnostic. Car le premier symptôme avéré des patients atteints de la maladie d’Alzheimer c’est de dire qu’il n’ont plus de sens de l’orientation. Ce sera donc un outil capital po
Sorti en mai dernier Sea Hero Quest a été joué par plus de 2,4 millions de personnes ce qui représente un volume d‘étude de plus 9400 ans. Oui près de 10 000 ans de données…
Objectif pour les chercheurs de l’university college de Londres mieux comprendre les fonctionnements cognitif et la sénilité.
Hugo Spiers : “Les gens qui jouent au jeu ont un petit bateau et ils doivent descendre une rivière et récupérer un pistolet de détresse qu’ils doivent rapporter au point de départ. Il faut donc avoir un sens de la direction, savoir d’où on vient, on mesure aussi l’exactitude et quelqu’un qui est très bon va bien répondre aux huit questions que l’on va lui poser.
Et pour quelqu’un qui va trouver ça difficile il ne va pas donner les bonnes réponses. Il va faire des erreurs. Et on peut commencer à voir ce qui se passe sur la durée de vie d’une personne, son âge en fonction des performances, si celles ci changent avec l‘âge. Et nous avons découvert que plus les personnes sont jeunes moins elles font d’erreurs.”
La démence privant les personnes de leurs souvenirs les concepteurs du jeu ont basé leur histoire sur celle d’un vieil homme qui perd la mémoire.
Comme il a déjà parcouru le monde en bateau son fils essaye de lui faire recouvrer la mémoire avec des tableaux.
Hugo Spiers : “L‘étude montre aux chercheurs s’ils pourront à l’avenir, après avoir développé les outils de diagnostic, inclure des personnes dans les tests et mesurer ainsi les sens de l’orientation, avoir des données précises et ensuite les comparer à un large échantillon de plus de deux millions de personnes. On verra ainsi où sont les défaillances, sont-ils bons ou sont ils en dessous de leur courbe ?”
Différentes zones du cerveau sont connectées par un circuit que nous utilisons. Une zone bien précise crée un carte interne dans nos têtes.
Pour les chercheurs le jeu les a aidés à confirmer que c’est cette zone qui montre les premiers signes de détérioration.
Hilary Evans, Alzheimer’s research uk : “La capacité pour des dizaines de milliers de personnes à jouer à ce jeu signifie que nous sommes en train d’accélérer les recherches sur la maladie d’alzheimer. En laboratoire, cette recherche prendrait des centaines d’années pour collecter autant de données. Je pense donc qu’il est incroyablement important parce que dans ce domaine la recherche est la seule chose qui va permettre de trouver un traitement.”
Le succès de “Sea hero quest” repose surtout dans les avancées de la recherche en matière d’orientation spatiale, un élément clé dans le diagnostic de la démence.
Hugo Spiers : “C’est une partie d’un nombre important de différentes pièces dont les médecins auront besoin pour établir un diagnostic. Car le premier symptôme avéré des patients atteints de la maladie d’Alzheimer c’est de dire qu’il n’ont plus de sens de l’orientation. Ce sera donc un outil capital po
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