La chapelle a été bâtie en 1965 par un groupe d’Allemands et de Français, d’où le nom : Sanctuaire de l’Unité.
Pour quelle raison ? Un jeune séminariste allemand de 20 ans, Joseph Engling, un des premiers disciples du Père Joseph Kentenich,
a offert sa vie pour le renouveau du monde
dans le Christ
Joseph Engling est né en Prusse Orientale dans une famille d’artisans de sept membres. Mobilisé pour participer à la première Guerre Mondiale, il se retrouve en juin 1918, sur le front des Flandres. Là, il adresse à Notre Dame de Schoenstatt l’offrande de sa vie :
« Permets que je sois une victime pour les tâches que tu as prévues
pour notre Congrégation ».
Le sérieux de cette offrande se vérifia particulièrement dans la paix intérieure avec laquelle il affronta courageusement les plus grands dangers et exerça la camaraderie. Il était là toutes les fois qu'il y avait des blessés à ramener, des ensevelis à dégager et des morts à enterrer.
Il était volontaire pour aller chercher le ravitaillement sous les obus.
"Le grain de blé qui tombe en terre et meurt porte beaucoup de fruit".
Le 4 octobre 1918, alors qu’il est basé du côté du cimetière d’Eswars, Joseph Engling a annoncé à un de ses amis que son sacrifice serait accepté.
Le soir, il fut touché, aux environs de Cambrai, à Thun-Saint Martin, par un tir meurtrier. C'est alors que fut scellée dans une mort héroïque sa consécration à la Mère de Dieu. Enterré à la hâte, on n’a jamais retrouvé son corps.
Aujourd’hui, on pense qu’il repose dans l’ossuaire du cimetière de la route de Solesmes à Cambrai, où son nom est inscrit.
Comment est advenu Schoenstatt ?
Depuis 1912, le Père Kentenich exerce la fonction d’éducateur spirituel au lycée des Pallotins. Son projet éducatif est clair et enthousiasme les jeunes : devenir des personnalités solides et libres, vivre saintement au milieu du monde. Le Père Kentenich oriente les jeunes vers l’auto-éducation. Il leur montre Marie comme Mère et Educatrice.
Le 18 octobre 1914, avec quelques étudiants, il ose le premier pas vers la fondation du Mouvement de Schoenstatt. Dans une petite chapelle, ils concluent une alliance avec Marie, « L’Alliance d’Amour ». Ils demandent à la Sainte Vierge d’exercer de façon particulière dans cette chapelle son charisme d’Educatrice. Ce lieu doit devenir un lieu de grâce où beaucoup de personnes fassent une rencontre plus profonde de Dieu. Les jeunes veulent donner en contribution à cet objectif une vie radicale de foi : prières, actes d’amour, engagement missionnaire pour les autres.
Le Père Joseph Kentenich est né à Gymnich, près de Cologne, en 1885.
En 1904, il entre dans la Congrégation des Pallotins et mène à leur terme son noviciat et ses études de théologie à Limburg
En 1910, il reçoit l'ordination sacerdotale et devient d'abord professeur au lycée de sa communauté à Ehrenbreitstein. A partir de 1912, il exerce son ministère d'aumônier auprès des étudiants du lycée nouvellement bâti à Schoenstatt/Vallendar.
De 1941 à 1945, le Père Kentenich est prisonnier des nazis, d'abord dans la prison de Coblence, puis au camp de concentration de Dachau.
Même dans ce camp, il continue à travailler sans crainte à l'œuvre de sa vie : annoncer aux hommes l'amour de Dieu plein de miséricorde et les aider à croître dans un grand amour, avec le secours de Marie.
Beaucoup de détenus peuvent, grâce au Père Kentenich, faire l'expérience d'un Dieu très proche dans l'enfer de Dachau.
Le 15 septembre 1968, le Père Kentenich est brusquement rappelé à Dieu peu après avoir célébré la Messe pour la première fois dans l'église de la Sainte Trinité nouvellement bâtie sur la colline de Schoenstatt.
Sur son tombeau on peut lire :
« Dilexit Ecclesiam » - Il a aimé l’Eglise.
Il peut maintenant, de façon nouvelle, poursuivre l'oeuvre de sa vie. Beaucoup de personnes qui se joignent à lui ou se tournent vers lui dans leurs nécessités ont déjà fait l'expérience de son action.
Pour quelle raison ? Un jeune séminariste allemand de 20 ans, Joseph Engling, un des premiers disciples du Père Joseph Kentenich,
a offert sa vie pour le renouveau du monde
dans le Christ
Joseph Engling est né en Prusse Orientale dans une famille d’artisans de sept membres. Mobilisé pour participer à la première Guerre Mondiale, il se retrouve en juin 1918, sur le front des Flandres. Là, il adresse à Notre Dame de Schoenstatt l’offrande de sa vie :
« Permets que je sois une victime pour les tâches que tu as prévues
pour notre Congrégation ».
Le sérieux de cette offrande se vérifia particulièrement dans la paix intérieure avec laquelle il affronta courageusement les plus grands dangers et exerça la camaraderie. Il était là toutes les fois qu'il y avait des blessés à ramener, des ensevelis à dégager et des morts à enterrer.
Il était volontaire pour aller chercher le ravitaillement sous les obus.
"Le grain de blé qui tombe en terre et meurt porte beaucoup de fruit".
Le 4 octobre 1918, alors qu’il est basé du côté du cimetière d’Eswars, Joseph Engling a annoncé à un de ses amis que son sacrifice serait accepté.
Le soir, il fut touché, aux environs de Cambrai, à Thun-Saint Martin, par un tir meurtrier. C'est alors que fut scellée dans une mort héroïque sa consécration à la Mère de Dieu. Enterré à la hâte, on n’a jamais retrouvé son corps.
Aujourd’hui, on pense qu’il repose dans l’ossuaire du cimetière de la route de Solesmes à Cambrai, où son nom est inscrit.
Comment est advenu Schoenstatt ?
Depuis 1912, le Père Kentenich exerce la fonction d’éducateur spirituel au lycée des Pallotins. Son projet éducatif est clair et enthousiasme les jeunes : devenir des personnalités solides et libres, vivre saintement au milieu du monde. Le Père Kentenich oriente les jeunes vers l’auto-éducation. Il leur montre Marie comme Mère et Educatrice.
Le 18 octobre 1914, avec quelques étudiants, il ose le premier pas vers la fondation du Mouvement de Schoenstatt. Dans une petite chapelle, ils concluent une alliance avec Marie, « L’Alliance d’Amour ». Ils demandent à la Sainte Vierge d’exercer de façon particulière dans cette chapelle son charisme d’Educatrice. Ce lieu doit devenir un lieu de grâce où beaucoup de personnes fassent une rencontre plus profonde de Dieu. Les jeunes veulent donner en contribution à cet objectif une vie radicale de foi : prières, actes d’amour, engagement missionnaire pour les autres.
Le Père Joseph Kentenich est né à Gymnich, près de Cologne, en 1885.
En 1904, il entre dans la Congrégation des Pallotins et mène à leur terme son noviciat et ses études de théologie à Limburg
En 1910, il reçoit l'ordination sacerdotale et devient d'abord professeur au lycée de sa communauté à Ehrenbreitstein. A partir de 1912, il exerce son ministère d'aumônier auprès des étudiants du lycée nouvellement bâti à Schoenstatt/Vallendar.
De 1941 à 1945, le Père Kentenich est prisonnier des nazis, d'abord dans la prison de Coblence, puis au camp de concentration de Dachau.
Même dans ce camp, il continue à travailler sans crainte à l'œuvre de sa vie : annoncer aux hommes l'amour de Dieu plein de miséricorde et les aider à croître dans un grand amour, avec le secours de Marie.
Beaucoup de détenus peuvent, grâce au Père Kentenich, faire l'expérience d'un Dieu très proche dans l'enfer de Dachau.
Le 15 septembre 1968, le Père Kentenich est brusquement rappelé à Dieu peu après avoir célébré la Messe pour la première fois dans l'église de la Sainte Trinité nouvellement bâtie sur la colline de Schoenstatt.
Sur son tombeau on peut lire :
« Dilexit Ecclesiam » - Il a aimé l’Eglise.
Il peut maintenant, de façon nouvelle, poursuivre l'oeuvre de sa vie. Beaucoup de personnes qui se joignent à lui ou se tournent vers lui dans leurs nécessités ont déjà fait l'expérience de son action.
Category
🗞
News