Calvaire, Combat, Mort de Chantal Sébire : son histoire
Le débat sur la mort assistée est ouvert, mais sans elle désormais..
Le procureur de la République de Dijon Jean-Pierre Alacchi a écarté vendredi l'hypothèse de la mort naturelle de Chantal Sébire, précisant qu'il n'y a "pas de cause spécifique pouvant déterminer le décès". "L'état personnel de cette personne n'a pas entraîné sa mort directe", a-t-il ajouté à propos des conclusions de l'autopsie réalisée sur son corps.
Le procureur de la République a reçu à deux reprises la fille de Chantal Sébire, Virginie Letellier : la première fois pour lui expliquer les motivations de sa décision ("la justice devait savoir si sa mort était naturelle ou si quelqu'un l'avait aidée à mettre fin à ses jours), la seconde pour lui faire connaître les résultats de l'autopsie. En l'espèce, il ressort qu'il n'y a "pas de cause évidente à titre d'hémorragie, à titre d'accident vasculaire, qui ait pu entraîner la mort immédiate".
"L'autopsie s'apparente à de l'acharnement"
"Je pense que tout cela, c'est grotesque, et que cette autopsie n'avait pas lieu d'être. Que la mort soit naturelle ou pas, qu'on fiche la paix à Chantal Sébire et à ses enfants, et qu'on en reste là", s'est indigné son avocat. "Même si l'on trouve que quelqu'un a fait ça", a-t-il ajouté à propos d'une éventuelle aide au décès, "cela finira en non-lieu, car il n'y pas de délit d'aide au suicide en France. Cela n'existe pas. Personne ne l'a incitée à mettre fin à ses jours [...] Elle avait dit à la France entière qu'elle voulait le faire elle-même", a-t-il martelé, rappelant que seule l'incitation au suicide est passible de poursuites.
Pour sa part, le président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) a exprimé vendredi toute sa colère. "Comme le suicide n'est pas pénalisé en France, l'ouverture d'une information judiciaire serait totalement disproportionnée, et traumatisante pour ses proches", a déclaré Jean-Luc Romero.
Le procureur de la République de Dijon Jean-Pierre Alacchi a écarté vendredi l'hypothèse de la mort naturelle de Chantal Sébire, précisant qu'il n'y a "pas de cause spécifique pouvant déterminer le décès". "L'état personnel de cette personne n'a pas entraîné sa mort directe", a-t-il ajouté à propos des conclusions de l'autopsie réalisée sur son corps.
Le procureur de la République a reçu à deux reprises la fille de Chantal Sébire, Virginie Letellier : la première fois pour lui expliquer les motivations de sa décision ("la justice devait savoir si sa mort était naturelle ou si quelqu'un l'avait aidée à mettre fin à ses jours), la seconde pour lui faire connaître les résultats de l'autopsie. En l'espèce, il ressort qu'il n'y a "pas de cause évidente à titre d'hémorragie, à titre d'accident vasculaire, qui ait pu entraîner la mort immédiate".
"L'autopsie s'apparente à de l'acharnement"
"Je pense que tout cela, c'est grotesque, et que cette autopsie n'avait pas lieu d'être. Que la mort soit naturelle ou pas, qu'on fiche la paix à Chantal Sébire et à ses enfants, et qu'on en reste là", s'est indigné son avocat. "Même si l'on trouve que quelqu'un a fait ça", a-t-il ajouté à propos d'une éventuelle aide au décès, "cela finira en non-lieu, car il n'y pas de délit d'aide au suicide en France. Cela n'existe pas. Personne ne l'a incitée à mettre fin à ses jours [...] Elle avait dit à la France entière qu'elle voulait le faire elle-même", a-t-il martelé, rappelant que seule l'incitation au suicide est passible de poursuites.
Pour sa part, le président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) a exprimé vendredi toute sa colère. "Comme le suicide n'est pas pénalisé en France, l'ouverture d'une information judiciaire serait totalement disproportionnée, et traumatisante pour ses proches", a déclaré Jean-Luc Romero.
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