Après l’assassinat de deux policiers lundi soir à leur domicile de Magnanville, beaucoup de gardiens de la paix partagent la même émotion et la même peur. S’ils sont habitués au fait de courir un risque dans le cadre de leurs fonctions, l'idée d’être pris pour cible chez eux est relativement nouvelle et redouble leurs inquiétudes. "Il y a une cinquantaine d’années, on était fier de dire 'mon fils est policier', maintenant on va arriver à un système où on va dire 'surtout, il ne faut pas qu’on sache qu’on est policier', explique sur BFMTV un policier à la retraite qui participait ce jeudi à la marche blanche organisée à Mantes-la-Jolie, en hommage à Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing.
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