Les préjugés ont la vie dure et peuvent être redoutables. La classification des humains selon la couleur de leur peau est l’un des plus terribles. Que de drames, de souffrances ont été générés par le racisme colonial, celui qui corréla la couleur de la peau avec les capacités cognitives des humains. 168 ans après l’abolition de l’esclavage colonial, certains humains sont encore désignés en France par leur couleur de peau. Il y aurait des « Blancs » et des « Noirs ». Pourtant la paléontologie, l’archéologie, la linguistique et aujourd’hui la génétique réfutent catégoriquement l’idée de race.
Les données récentes du séquençage du génome confirment l’origine africaine de l’Humanité. Mais, ce qui va le plus à l’encontre des idées reçues sur « la race » est la découverte d’une diversité humaine en Afrique plus importante que nulle part ailleurs. Au cours de cette conférence, nous verrons que les humains sont nés en Afrique et s’y sont diversifiés bien avant qu’un petit groupe ne parte par le Proche-Orient conquérir le reste du Monde. De ce fait, au-delà d’une couleur de peau sombre (qu’ils partagent d’ailleurs avec les humains vivant sur la même latitude), les Africains sont génétiquement et culturellement plus différents entre eux que ne le sont les autres populations humaines des autres continents.
Par Serge Romana, Professeur de médecine, généticien, Université Paris Descartes
Les données récentes du séquençage du génome confirment l’origine africaine de l’Humanité. Mais, ce qui va le plus à l’encontre des idées reçues sur « la race » est la découverte d’une diversité humaine en Afrique plus importante que nulle part ailleurs. Au cours de cette conférence, nous verrons que les humains sont nés en Afrique et s’y sont diversifiés bien avant qu’un petit groupe ne parte par le Proche-Orient conquérir le reste du Monde. De ce fait, au-delà d’une couleur de peau sombre (qu’ils partagent d’ailleurs avec les humains vivant sur la même latitude), les Africains sont génétiquement et culturellement plus différents entre eux que ne le sont les autres populations humaines des autres continents.
Par Serge Romana, Professeur de médecine, généticien, Université Paris Descartes
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