Joseph ou l'amour interdit par l'État
Joseph, jeune homme originaire du Cameroun, vivait paisiblement avec Audrey, sa compagne, à Segré en Maine-et-Loire (France) près de sa belle-famille.
Le couple attend un enfant pour le printemps, Joseph l'a reconnu. Il a une promesse d'embauche pour début janvier. Qu’importe sa vie dans la région. Qu'importe que sa compagne soit enceinte. On l’envoie en Centre de Rétention, et la machine administrative avec ses quotas, ses chiffres , se met en marche.
Pas de retour au Cameroun
Il a vu y mourir son père, opposant politique ! Alors, quand le 21 octobre 2007 au matin, les gendarmes sont venus le chercher, en pleine nuit pour le conduire vers l’avion, il a refusé ! Il a été extrait, entièrement nu, de sa cellule et transféré ainsi à travers le Centre de Rétention Administratif et dans la cour jusqu’au poste d’accueil.
Nous dénonçons fermement ces traitements dégradants, indignes de notre pays !
Pour son refus, il est condamné à 1 mois de prison ferme; sorti de prison au bout de trois semaines il est mis en rétention pour 15 jours puis le juge le condamne de nouveau à cinq jours de plus. Après deux mois de privation de liberté, l'administration n'ayant pu obtenir du consulat du Cameroun le laissez passer nécessaire au retour de Joseph, elle est obligée de le libérer provisoirement pendant huit jours.
Dans huit jours, le 13 décembre, ce sera à nouveau la menace de rétention et d'expulsion
Quels sont les « crimes » reprochés à cet homme qui puissent justifier un tel acharnement? RIEN !
Si ce n’est d’être « sans papiers », devenant une proie facile pour les acteurs zélés d’une politique française qui bafoue sans cesse la Convention Européenne des Droits de l’Homme
La place de Joseph n’est ni au Cameroun, ni en rétention, mais auprès de sa compagne, Audrey.
Vour pouvez signer la pétition sur http://www.educationsansfrontieres.org/?article9280
Ce texte vient du comité de soutien.
Le couple attend un enfant pour le printemps, Joseph l'a reconnu. Il a une promesse d'embauche pour début janvier. Qu’importe sa vie dans la région. Qu'importe que sa compagne soit enceinte. On l’envoie en Centre de Rétention, et la machine administrative avec ses quotas, ses chiffres , se met en marche.
Pas de retour au Cameroun
Il a vu y mourir son père, opposant politique ! Alors, quand le 21 octobre 2007 au matin, les gendarmes sont venus le chercher, en pleine nuit pour le conduire vers l’avion, il a refusé ! Il a été extrait, entièrement nu, de sa cellule et transféré ainsi à travers le Centre de Rétention Administratif et dans la cour jusqu’au poste d’accueil.
Nous dénonçons fermement ces traitements dégradants, indignes de notre pays !
Pour son refus, il est condamné à 1 mois de prison ferme; sorti de prison au bout de trois semaines il est mis en rétention pour 15 jours puis le juge le condamne de nouveau à cinq jours de plus. Après deux mois de privation de liberté, l'administration n'ayant pu obtenir du consulat du Cameroun le laissez passer nécessaire au retour de Joseph, elle est obligée de le libérer provisoirement pendant huit jours.
Dans huit jours, le 13 décembre, ce sera à nouveau la menace de rétention et d'expulsion
Quels sont les « crimes » reprochés à cet homme qui puissent justifier un tel acharnement? RIEN !
Si ce n’est d’être « sans papiers », devenant une proie facile pour les acteurs zélés d’une politique française qui bafoue sans cesse la Convention Européenne des Droits de l’Homme
La place de Joseph n’est ni au Cameroun, ni en rétention, mais auprès de sa compagne, Audrey.
Vour pouvez signer la pétition sur http://www.educationsansfrontieres.org/?article9280
Ce texte vient du comité de soutien.
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