Pour affronter ses catastrophes intimes, Cemil Batur Gökçeer photographie des paysages traumatisés
Pour affronter ses "propres catastrophes", Cemil Batur Gökçeer s'est intéressé aux catastrophes naturelles et aux paysages traumatisés. Il nous parle de ses images à l'air surnaturel, qui poussent à l'introspection.
Sa série "Thin Air" est exposée aux Rencontres d'Arles jusqu'au 29 septembre 2024
Sa série "Thin Air" est exposée aux Rencontres d'Arles jusqu'au 29 septembre 2024
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00:00La structure principale de cette narrative est créée à l'origine de ma catastrophe
00:04et de la façon dont j'ai vécu, de la façon dont j'ai traversé ma propre catastrophe.
00:08J'exhibis Thin Air.
00:09C'est traverser des catastrophes comme les feux, les inondations, les earthquakes.
00:13Il y a deux parties à ce projet.
00:15La première s'appelle la séparation.
00:16Ce sont des photos directement.
00:19Il n'y a pas de manipulation dans le processus de tirage.
00:22La deuxième et la troisième partie sont créées de manière plus expérimentale.
00:26Ce sont des exposures triples.
00:28J'ai été inspiré par le récit de la fortune du café.
00:33Quand je busse le café, je le tourne trois fois, je le retourne.
00:37Et là, une image arrive.
00:39Et l'image arrive par chance.
00:41J'ai utilisé ces exposures triples pour créer un chemin
00:45où l'inspiration des souffrances, la douleur et la perte
00:51peuvent s'inhabiter dans ce travail.