• il y a 8 ans
Daniel Balavoine s'est engagé ici et ailleurs contre toutes les injustices, toutes les exclusions. Le 14 janvier 1986, il trouve la mort en Afrique alors qu'il installe des pompes à eau hydrauliques dans des villages en marge du rallye Paris-Dakar… Extrait de "13h15 le samedi" du 9 janvier.

Au début de l'année 1986, Daniel Balavoine se trouve sur le rallye Paris-Dakar, non pas en concurrent comme en 1983 et 1985, mais en tant qu'ambassadeur de Paris du cœur, une action humanitaire destinée à installer des pompes à eau hydrauliques dans des villages africains en profitant de la logistique de la course.

"Tous les gens, à un moment de leur vie, ont envie de faire quelque chose. C'est quand on a envie qu'il faut le faire. Peut-être que dans un an ou deux, je n'aurai plus envie pour diverses raisons, je ne sais pas… Devant l'impuissance… parce que c'est une goutte d'eau dans le désert", affirme, en marge du rallye, le chanteur en t-shirt rouge barré du nom du groupe Téléphone.

Son œuvre se poursuit trente après : Le 14 janvier, l'auteur de la chanson L'Aziza prend un hélicoptère de l'organisation pour rejoindre le bivouac. Une tempête se lève, l'appareil s'écrase et ses cinq occupants trouvent la mort. "Les gens ont été choqués par la mort de ce chanteur en pleine ascension", se souvient Olivier Chavarot, le réalisateur du clip de la chanson à succès sortie en octobre 1985.

"C'était tellement peu concevable qu'un petit gars de 33 ans comme lui, avec tant de talent et de force… On ne prévoit jamais la mort de quelqu'un, témoigne aujourd'hui Claire, l'une de ses sœurs, mais soit on meurt de chagrin, soit on perd la tête. Après la sidération, je me suis retrouvée debout et vivante. Alors, je vis !" Avec l'Association Daniel-Balavoine, elle perpétue depuis trente ans son engagement humanitaire en Afrique.

Category

🗞
News

Recommandations