Valérie Pécresse raconte à Jean-Luc Mélenchon avoir failli se " faire casser la gueule " par des manifestants !
Où l'on parle de la violence en politique. La violence physique, plus exactement. Ce jeudi 23 février, lors de L'Émission politique sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a débattu avec Valérie Pécresse sur, notamment, les actions violentes menées dans un but politique. L'actualité fournissait un exemple de choix. Dans la journée, des lycéens ont manifesté dans les rues de Paris pour apporter leur soutien à Théo, ce jeune homme brutalement interpellé par la police début février. Des débordements ont émaillé les manifestations.
Interrogé sur ces événements, Jean-Luc Mélenchon a condamné sans détour "la violence". "La violence, je l'ai toujours condamnée, donc je la condamnerai encore une fois. Ça ne sert à rien de tout casser, ça ne sert à rien de mettre le feu, ça ne sert à rien de mettre des coups", a lancé le candidat à la présidentielle avant de s'interroger sur l'identité réelle des casseurs :
"Je ne crois pas en la violence en politique, je la condamne, elle se retourne toujours contre nous, je parle mon camp", a-t-il ajouté.
Valérie Pécresse en a profité pour parler de son cas personnel et de ces fois où, quand elle était ministre de l'Enseignement supérieur, elle a connu directement quelques problèmes. Elle a raconté :
" Je le transmettrai à tous vos amis qui, quand je défendais la loi autonomie des universités, venaient essayer de nous caillasser et de nous envoyer des jeunes avec des battes de baseball. Parce que j'ai failli me faire casser la gueule deux ou trois fois, quand même, par des manifestants anti-autonomie [des universités] ".
Ce à quoi a répondu Jean-Luc Mélenchon :
" C'est très dommage, je crains que vous ne vous soyez fait peur toute seule ".
" Pas du tout, a rétorqué Valérie Pécresse. Non, mon officier de sécurité avait beaucoup plus peur que moi. Ils avaient peur que je me fasse blesser ", a-t-elle argué.
En 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a fait l'objet de critiques de la part de nombreuses organisations étudiantes mais aussi de syndicats de chercheurs. Un fort mouvement de protestation était né. Plusieurs universités, dont celle de Rouen, avaient été bloquées voire fermées de manière administrative pour empêcher toute occupation.
Où l'on parle de la violence en politique. La violence physique, plus exactement. Ce jeudi 23 février, lors de L'Émission politique sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a débattu avec Valérie Pécresse sur, notamment, les actions violentes menées dans un but politique. L'actualité fournissait un exemple de choix. Dans la journée, des lycéens ont manifesté dans les rues de Paris pour apporter leur soutien à Théo, ce jeune homme brutalement interpellé par la police début février. Des débordements ont émaillé les manifestations.
Interrogé sur ces événements, Jean-Luc Mélenchon a condamné sans détour "la violence". "La violence, je l'ai toujours condamnée, donc je la condamnerai encore une fois. Ça ne sert à rien de tout casser, ça ne sert à rien de mettre le feu, ça ne sert à rien de mettre des coups", a lancé le candidat à la présidentielle avant de s'interroger sur l'identité réelle des casseurs :
"Je ne crois pas en la violence en politique, je la condamne, elle se retourne toujours contre nous, je parle mon camp", a-t-il ajouté.
Valérie Pécresse en a profité pour parler de son cas personnel et de ces fois où, quand elle était ministre de l'Enseignement supérieur, elle a connu directement quelques problèmes. Elle a raconté :
" Je le transmettrai à tous vos amis qui, quand je défendais la loi autonomie des universités, venaient essayer de nous caillasser et de nous envoyer des jeunes avec des battes de baseball. Parce que j'ai failli me faire casser la gueule deux ou trois fois, quand même, par des manifestants anti-autonomie [des universités] ".
Ce à quoi a répondu Jean-Luc Mélenchon :
" C'est très dommage, je crains que vous ne vous soyez fait peur toute seule ".
" Pas du tout, a rétorqué Valérie Pécresse. Non, mon officier de sécurité avait beaucoup plus peur que moi. Ils avaient peur que je me fasse blesser ", a-t-elle argué.
En 2007, la loi LRU sur l'autonomie des universités a fait l'objet de critiques de la part de nombreuses organisations étudiantes mais aussi de syndicats de chercheurs. Un fort mouvement de protestation était né. Plusieurs universités, dont celle de Rouen, avaient été bloquées voire fermées de manière administrative pour empêcher toute occupation.
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