Né en 1945, Pierre de Fenoÿl a consacré sa vie à la photographie. Iconographe, commissaire d'exposition, acheteur d'art, fondateur de la galerie Rencontre et de l'agence Vu (devenue Viva), il a exercé plusieurs métiers de l'image avant de devenir en 1976 le premier directeur de la Fondation nationale de la Photographie, puis conseiller pour la photographie au Centre Pompidou. Guidé par une irrésistible passion, il a activement œuvré pour la reconnaissance de la photographie par les institutions dans les années 1970. Il a défendu aussi bien la photographie anonyme du XIXe siècle et des photographes majeurs comme Brassaï, Henri Cartier-Bresson, Duane Michals, Édouard Boubat ou André Kertész, que de jeunes photographes de sa génération.
Mais Pierre de Fenoÿl est aussi l'auteur d'une importante œuvre photographique. Ses recherches photographiques personnelles l’amènent d’abord en Inde sur les pas d’Henri Cartier-Bresson, puis aux États-Unis, à Paris et en Toscane. Son désir grandissant de se vouer exclusivement à la prise de vues, vécue comme une quête spirituelle et métaphysique, l’incite à quitter Paris et ses fonctions institutionnelles. Après un voyage en Égypte sur les traces de Maxime Du Camp, il s’installe dans le Tarn en 1984 et se consacre au paysage, notamment dans le cadre de la Mission photographique de la DATAR. Il est rapidement reconnu comme l’un des membres de l’école française qui réunit, dans les années 1980, des photographes comme Arnaud Claass, Magdi Senadji, Bernard Plossu, Daniel Boudinet, Keiichi Tahara, Jun Shiraoka, Christian Milovanoff, Holger Trulzsch ou Denis Roche.
Le 4 septembre 1987, Pierre de Fenoÿl meurt brusquement d’une crise cardiaque. C’est à sa femme Véronique de Fenoÿl, élève du photographe Jean-Pierre Sudre et tireuse de son mari, qu’il reviendra de faire vivre son œuvre et de conserver ses archives, avec l’aide de leurs deux enfants.
Mais Pierre de Fenoÿl est aussi l'auteur d'une importante œuvre photographique. Ses recherches photographiques personnelles l’amènent d’abord en Inde sur les pas d’Henri Cartier-Bresson, puis aux États-Unis, à Paris et en Toscane. Son désir grandissant de se vouer exclusivement à la prise de vues, vécue comme une quête spirituelle et métaphysique, l’incite à quitter Paris et ses fonctions institutionnelles. Après un voyage en Égypte sur les traces de Maxime Du Camp, il s’installe dans le Tarn en 1984 et se consacre au paysage, notamment dans le cadre de la Mission photographique de la DATAR. Il est rapidement reconnu comme l’un des membres de l’école française qui réunit, dans les années 1980, des photographes comme Arnaud Claass, Magdi Senadji, Bernard Plossu, Daniel Boudinet, Keiichi Tahara, Jun Shiraoka, Christian Milovanoff, Holger Trulzsch ou Denis Roche.
Le 4 septembre 1987, Pierre de Fenoÿl meurt brusquement d’une crise cardiaque. C’est à sa femme Véronique de Fenoÿl, élève du photographe Jean-Pierre Sudre et tireuse de son mari, qu’il reviendra de faire vivre son œuvre et de conserver ses archives, avec l’aide de leurs deux enfants.
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Art et design