La pieuvre , un animal marin intelligent

  • il y a 9 ans
QI chez l’animal
Invertébrés : les mollusques, calamars et autres poulpes. A. PROCHIANTZ (cf. »Les anatomies de la pensée » et l’article « du calamar à Einstein ») s’interroge sur les capacités cognitives des calamars. Ces derniers semblent penser à l’occasion de diverses stratégies de fuite (jets d’encre etc.); la pieuvre (poulpe) et autres mollusques céphalopodes possèdent certains dons d’apprentissage et de facultés de catégorisations (formes, couleurs, volumes.) qui leur permet de distinguer et reconnaître une boule rouge parmi deux boules (une rouge, une noire); ceci par la « méthode des renforcements » qui consiste à récompenser une bonne réponse et punir une mauvaise réponse par choc électrique. La pieuvre est également accessible à l’observation et à la reconnaissance de l’apprentissage réalisé par un autre congénère. La pieuvre fait preuve d’intelligence (test QI) : elle s’avère capable d’effectuer un détour pour atteindre de la nourriture isolée derrière une vitre. le poulpe possède en effet un cerveau de 5oo millions de neurones « géants ». Quant aux Primates : les chimpanzés et autres singes, ils font également preuve de capacités cognitives plus ou moins élaborées.
On le sait, la pieuvre est la reine du camouflage. Nuances de beige pour un sol sablonneux, variété de verts dans les algues, multitude de petites bosses pour se fondre parmi le corail, son éventail de possibilités semble infini. Bien qu’en noir et blanc, sa vision performante la renseigne sur son environnement. Mais elle possède également un système épidermique de détection de la lumière qui fonctionne indépendamment de son système nerveux central.
Des études datant des années 60 avaient déjà montré que les cellules pigmentées d’échantillons de son épiderme réagissaient à diverses sources lumineuses. Laissant supposer qu’une réaction en chaîne locale entraînait la fermeture et ouverture des cellules chromatophores. Des biologistes californiens ont reproduit l’expérience avec succès, faisant passer le morceau d’épiderme par différentes teintes. Observant le phénomène de plus près, ils ont constaté que c’est avec le bleu que le changement était le plus rapide. Or une protéine, l’opsine, présente dans le système visuel de la pieuvre, est également très réactive à cette couleur. Les spécialistes en biologie marine ont donc supposé que ces mêmes protéines pourraient se trouver dans la peau de la pieuvre et agir comme capteurs de lumière. Ce qui a été confirmé par leurs expériences: les neurones sensoriels de la peau synthétisent de la rhodopsine, une forme d’opsine, ainsi que d’autres protéines qui interagissent avec elles pour initier la réaction cellulaire.

Category

🐳
Animaux

Recommandations