UN DOCUMENTAIRE CHOC A VOIR
en 3 parties :
http://www.dailymotion.com/video/x1ekz7_les-forcats-du-caoutchouc2
http://www.dailymotion.com/video/x1ekyw_les-forcats-du-caoutchouc3eme-parti
Au Libéria, les rares automobilistes recyclent les vieux pneus dont l’Europe ne veut plus. Et pourtant, le pays produit en masse le caoutchouc naturel utilisé par les fabricants de pneu.
C’est au Libéria que se trouve la plus vaste plantation d’hévéas au monde : 400 000 hectares, qui sont la propriété de Firestone, le géant américain du pneu. A 4h30, chaque matin, les contremaîtres passent réveiller les saigneurs, ces ouvriers agricoles qui saignent les hévéas pour en recueillir le caoutchouc. A les voir travailler dans la plantation, on les croirait infatigables. Ces petites mains incisent plusieurs centaines d’hévéas chaque jour (750, beaucoup moins officiellement), avant d’en récolter la précieuse sève. Increvables, ils n’ont pas d’autre choix que de l’être. Le taux de chômage frise les 80 % au Libéria. Alors cette armée de saigneurs récolte, mange, dort et vit Firestone. Envoyé Spécial (reportage diffusé jeudi 1er mars sur France 2) a pu approcher au quotidien ces quasi-esclaves payés 2 euros 50 par jour et logés dans des baraques au cœur de la forêt. Pas d’électricité, ni d’eau courante, alors que les villas des cadres bénéficient elles de tout le confort moderne. De la pollution, en revanche : l’usine de Firestone pollue le fleuve. Un laboratoire parisien sollicité par Envoyé Spécial est là-dessus formel.
en 3 parties :
http://www.dailymotion.com/video/x1ekz7_les-forcats-du-caoutchouc2
http://www.dailymotion.com/video/x1ekyw_les-forcats-du-caoutchouc3eme-parti
Au Libéria, les rares automobilistes recyclent les vieux pneus dont l’Europe ne veut plus. Et pourtant, le pays produit en masse le caoutchouc naturel utilisé par les fabricants de pneu.
C’est au Libéria que se trouve la plus vaste plantation d’hévéas au monde : 400 000 hectares, qui sont la propriété de Firestone, le géant américain du pneu. A 4h30, chaque matin, les contremaîtres passent réveiller les saigneurs, ces ouvriers agricoles qui saignent les hévéas pour en recueillir le caoutchouc. A les voir travailler dans la plantation, on les croirait infatigables. Ces petites mains incisent plusieurs centaines d’hévéas chaque jour (750, beaucoup moins officiellement), avant d’en récolter la précieuse sève. Increvables, ils n’ont pas d’autre choix que de l’être. Le taux de chômage frise les 80 % au Libéria. Alors cette armée de saigneurs récolte, mange, dort et vit Firestone. Envoyé Spécial (reportage diffusé jeudi 1er mars sur France 2) a pu approcher au quotidien ces quasi-esclaves payés 2 euros 50 par jour et logés dans des baraques au cœur de la forêt. Pas d’électricité, ni d’eau courante, alors que les villas des cadres bénéficient elles de tout le confort moderne. De la pollution, en revanche : l’usine de Firestone pollue le fleuve. Un laboratoire parisien sollicité par Envoyé Spécial est là-dessus formel.
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