• il y a 9 ans
Depuis près de 15 ans et en ligne avec sa raison d’être, Michelin a engagé une stratégie de développement durable dont une composante essentielle est la protection de l’environnement.
D’ici à 2030, Michelin a l’ambition de réduire de 20% ses émissions de C02 par rapport à 2010, soit une baisse de 1% par pneu et par an. Pour ce faire, Michelin agit principalement sur 4 leviers pour contribuer à la réduction des émissions de CO2 : le produit pneumatique, les usines de production, la prospective et le prix de carbone.
1/ La contribution la plus importante de Michelin à la réduction des émissions de CO2 passe par la recherche et l’innovation pour réduire l’impact de nos pneumatiques sur la consommation de carburant. Dès 1992, le premier pneu vert à basse consommation de carburant a été lancé par Michelin. Aujourd’hui, la 6ème génération est sur le marché et le Groupe poursuit le développement de pneumatiques toujours moins consommateurs de carburant. D’ici à 2030 et en comparaison avec 2010, l’ambition de Michelin est de réduire la part de consommation des pneus tourisme de 20% en moyenne. Ce progrès technologique devrait permettre d’éviter au groupe l’émission de 30 millions de tonnes de CO2.
2/ Le pneumatique de demain sera fabriqué dans nos usines de demain. Dans ce domaine également, Michelin a l’ambition de maîtriser son empreinte carbone tout en poursuivant des objectifs de croissance ambitieux. Pour s’inscrire dans la trajectoire du 2° C, il faudrait réduire les émissions de plus de 50 % d’ici 35 ans. Pour ce faire, le Groupe devrait d’une part mettre en œuvre toutes les solutions techniques susceptibles d’améliorer l’efficacité énergétique de la production de pneumatiques et, d’autre part, recourir massivement aux énergies renouvelables. En théorie, le premier levier pourrait représenter 2/3 du progrès à réaliser, le 1/3 restant reposant sur la capacité des marchés de l’énergie à offrir un mix énergétique fortement décarboné. Si toutes ces conditions étaient réunies, le groupe pourrait éviter l’émission de 1,8 millions de tonnes de CO2 sur l’année 2030 (-47% par rapport au statu quo) soit l’équivalent des émissions annuelles de CO2 de la ville de Toulouse aujourd’hui.
3/ Tout en gardant en tête que nous évoluerons dans un monde caractérisé par une demande de mobilité accrue de la part d’une population plus urbaine et plus connectée, Michelin devra imaginer les produits et services de demain. Michelin articule donc sa démarche prospective autour de 3 axes :
*Le développement de nouvelles technologies et énergies qui permettront la généralisation de véhicules propres et bénéficiant d’une longue autonomie.
*La redéfinition de la mobilité des biens et des personnes. Michelin doit intégrer ses pneumatiques et ses services dans les systèmes de transports intelligents (ITS) du futur.
*Avec 70% de la population mondiale amenée à vivre dans les villes d’ici 2050, la mobilité urbaine est au centre des préoccupations de Michelin
4/ Enfin, dans une approche plus globale, Michelin soutient la mise en place d’un prix du carbone à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, il n’existe pas de marché ni de prix du carbone applicable à l’échelle mondiale, mais uniquement des systèmes fragmentés et non coordonnés (Union européenne, provinces chinoises, Californie, Québec…). Michelin encourage pourtant vivement les acteurs publics à favoriser l’émergence d’un marché plus structuré. C’est à cette fin que Michelin a rejoint le Carbon Pricing Leadership Coalition mis sur pied par la Banque Mondiale au mois de mai 2015. En attendant l’émergence d’un marché mondial du carbone, Michelin compte s’y préparer en instaurant un prix interne du carbone pour ses projets d’investissement.

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