Laché de souris aux Beaux Arts!

L’intervention surprise dans le vernissage très attendu et très parisien, d’un trublion affublé d’un costume de chat à l’image du personnage des bandes dessinées du sieur Geluck, de couleur bleue électrique, surprit les invités de marque (maire de Paris, ministre de la culture et autres grosses têtes de la télévision...) par un lâcher d’une centaine de petites souris blanches (adorables).
La fuite des souris fit bondir et vociférer les âmes fragiles aux mains pleines de petits fours. Ecarté rapidement de la scène des festivités par deux videurs très musclés notre perturbateur se retrouva dehors.
L’intérêt des étudiants, est de signaler à quel point l’école est en proie aux propositions alléchantes ainsi qu’aux sirènes médiatiques, voir mercantiles. Dors et déjà la confusion des genres est patente. A terme, la vocation de l’école en temps que lieu d’étude et d’expérimentation est mise en cause. Les étudiants même en seront exclus.
Les souris kamikazes qui ont été trouvées mortes dans le périmètre de la salle d’exposition sont à l’image de ces étudiant spoliés de leur fromage.
Le responsable de cet acte protestataire, montre par son courage qu’il peut transformer, à son niveau, l’état des choses.