Ouley et Thioro

  • il y a 11 ans
c'est le premier portrait de la série "Poésies ordinaires" / La mémoire de l'eau.

Les portraits vidéo, présentés sous le titre Poésies Ordinaires, sont des courts-métrages (entre 3 et 5 minutes) sous la forme d'histoires, sortes de contes en voix off, une poésie à 3 voies où musique, texte et image se déplacent dans un même univers dans des rapports autonomes et complémentaires (voir Ouley et Thioro)
Dans le projet Portraits Croisés, le vecteur commun sera l'eau qui coule, s'écoule, engendre, transmet, croupit...
Naissance et mort à travers son essence se perpétuent depuis bien longtemps...
Une prise de conscience de sa valeur et de l'intérêt que nous avons à apprendre à la protéger, à l'économiser.
Pour collecter les matériaux filmiques sonores et poétiques nécessaires à la réalisation de ces portraits, nous devons mettre en place une « expédition » à l'écoute des populations, à la recherche de ces poésies ordinaires, au Sénégal, au Mali, en Guinée, au Burkina, en Camargue et dans les Cévennes, mais aussi en Gaspésie, sur les îles de la Madeleine reliées entre elles par des ponts au milieu de l'océan...
Le long du fleuve, l'homme trouve sa force ; il comprend son essence et mesure son attachement à l'élément. Ainsi la pluie fertilise et gonfle les ruisseaux, l'eau emporte, transforme les paysages ; sa puissance est considérable et son changement d'état peut être fulgurant.
Alain Joule