Arlette Laguiller sur Marianne2007.info
- il y a 18 ans
http://www.marianne2007.info/Arlette-Laguiller-La-dictature-de-la-bourgeoisie-est-toujours-la-!-video-marianne2007-info-_a501.html
Arlette Laguiller : «La dictature de la bourgeoisie est toujours là !» (vidéo marianne2007.info)
Son vibrant « travailleurs, travailleuses » est quasiment une marque déposée. Fidèle à elle-même et droite dans ses bottes trotskistes, la candidate répond aux questions de Marianne2007.info.
Verbatim :
« Je suis un peu au-delà des 500 promesses de signatures, (…) mais nous avons encore l'espoir d'en avoir un peu plus, parce qu'il y a des élus qui nous ont dit de repasser car ils attendaient de voir qui se présentait. Donc je suis très confiante pour l'instant. »
« Depuis le début, j'avais dit à mes camarades de la LCR que je pensais qu'ils faisaient fausse route avec ce rassemblement. Cela rassemblait justement des gens avec des horizons trop divers, avec des préoccupations et des priorités différentes, avec des associations qui ne tenaient pas à voir les partis politiques jouer vraiment un rôle dans ce rassemblement. Il n'y avait pas vraiment un ciment politique, car le « non » à la Constitution européenne (…) ne faisait pas une politique. Donc je ne voyais pas très bien la politique qui pouvait se dessiner autour de ça, c'est pour cela que je me suis tenue à l'écart. »
« La première mesure (dans les cent premiers jours), c'est que les travailleurs aient la possibilité d'intervenir sur le fonctionnement des entreprises. »
« Je suis communiste au sens où je suis pour qu'on produise selon les besoins nécessaires et pas en fonction des profits. »
« Les politiciens mettent en avant les difficultés de la petite bourgeoisie ou des petits patrons pour ne pas attaquer le grand patronat. (…) Mais la réalité, c'est qu'il y a une paupérisation, y compris au niveau des cadres dans beaucoup d'entreprises. (…) Donc le problème aujourd'hui est de définir les grands décideurs de l'économie, c'est-à-dire le capitalisme financier. »
Pour une alliance aux législatives avec la LCR, « la balle est plutôt dans le camp de la LCR, qui a plutôt quitté les relations privilégiées avec LO pour s'associer à d'autres dans le rassemblement antilibéral. »
« Face à la toute puissance du gouvernement américain, je serais plutôt du côté de Chavez »
Sur le fait que LO n'a pas donné de consigne de vote pour le second tour en 2002, et le score de LO aux législatives de 2002 (3%), « on a souffert d'une espèce de prime en faveur du PS après ce qui s'est passé en 2002 et qui a affolé tout le monde, et non de notre absence de choix entre Le Pen et Chirac. »
« Il faut consacrer une part énorme du budget de l'Etat dans un grand service public du logement. »
Mercredi 10 Janvier 2007
Propos recueillis par Octave Bonnaud et François Vignal
Arlette Laguiller : «La dictature de la bourgeoisie est toujours là !» (vidéo marianne2007.info)
Son vibrant « travailleurs, travailleuses » est quasiment une marque déposée. Fidèle à elle-même et droite dans ses bottes trotskistes, la candidate répond aux questions de Marianne2007.info.
Verbatim :
« Je suis un peu au-delà des 500 promesses de signatures, (…) mais nous avons encore l'espoir d'en avoir un peu plus, parce qu'il y a des élus qui nous ont dit de repasser car ils attendaient de voir qui se présentait. Donc je suis très confiante pour l'instant. »
« Depuis le début, j'avais dit à mes camarades de la LCR que je pensais qu'ils faisaient fausse route avec ce rassemblement. Cela rassemblait justement des gens avec des horizons trop divers, avec des préoccupations et des priorités différentes, avec des associations qui ne tenaient pas à voir les partis politiques jouer vraiment un rôle dans ce rassemblement. Il n'y avait pas vraiment un ciment politique, car le « non » à la Constitution européenne (…) ne faisait pas une politique. Donc je ne voyais pas très bien la politique qui pouvait se dessiner autour de ça, c'est pour cela que je me suis tenue à l'écart. »
« La première mesure (dans les cent premiers jours), c'est que les travailleurs aient la possibilité d'intervenir sur le fonctionnement des entreprises. »
« Je suis communiste au sens où je suis pour qu'on produise selon les besoins nécessaires et pas en fonction des profits. »
« Les politiciens mettent en avant les difficultés de la petite bourgeoisie ou des petits patrons pour ne pas attaquer le grand patronat. (…) Mais la réalité, c'est qu'il y a une paupérisation, y compris au niveau des cadres dans beaucoup d'entreprises. (…) Donc le problème aujourd'hui est de définir les grands décideurs de l'économie, c'est-à-dire le capitalisme financier. »
Pour une alliance aux législatives avec la LCR, « la balle est plutôt dans le camp de la LCR, qui a plutôt quitté les relations privilégiées avec LO pour s'associer à d'autres dans le rassemblement antilibéral. »
« Face à la toute puissance du gouvernement américain, je serais plutôt du côté de Chavez »
Sur le fait que LO n'a pas donné de consigne de vote pour le second tour en 2002, et le score de LO aux législatives de 2002 (3%), « on a souffert d'une espèce de prime en faveur du PS après ce qui s'est passé en 2002 et qui a affolé tout le monde, et non de notre absence de choix entre Le Pen et Chirac. »
« Il faut consacrer une part énorme du budget de l'Etat dans un grand service public du logement. »
Mercredi 10 Janvier 2007
Propos recueillis par Octave Bonnaud et François Vignal