• il y a 12 ans
Olivier Postel-Vinay,François de Singly,Cécile Van de Velde,Marie-France Hirigoyen
CC-BY-NC-ND 2.0
Si l’on s’accorde sur le constat que, un peu partout dans le monde, de plus en plus de gens vivent seuls – hommes et femmes, jeunes et plus âgés – il s’agira lors de ce débat d’en préciser la typologie car la notion de solitude recouvre des situations et des états extrêmement divers.
S’y ajoute une progression des formes de solitude ressentie, indépendamment du mode de vie. Ainsi, selon un récent rapport de la Fondation de France, en 2012, 11% des Français sont seuls, soit 20% de plus qu’en 2010. 13% se sentent soit exclus soit rejetés, soit inutiles et plus largement, 21% de la population déclare se sentir seule.
Mouvements de libération des individus, éclatement des familles avec l’augmentation des divorces – majoritairement demandés par les femmes - ambitions de carrière et longévité accrue sont en cause, mais aussi une modification du rapport à l’autre, accélérée depuis peu par les réseaux sociaux.
La solitude doit aussi être examinée à travers les représentations sociales, notamment le discours des médias, qui peuvent l’éclairer de façon positive, telle une ressource précieuse, ou au contraire comme un état dévalorisant, associé à l’échec ou à l’inaptitude.

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