Je vous présente Lola, une jeune fille que j'ai rencontrée lors de mon premier voyage au Burkina Faso.
Elle avait 14 ans, c'était l'élève favorite de mon amie Anehor, qui était en stage à Gorom Gorom dans une école primaire.
Elle était issue d'une famille extrêmement pauvre, son père était aveugle et sa mère handicapée, difficile dans ces conditions de travailler dans ces pays pauvres.
Malgré tout, elle était la meilleure élève de toute la province.
Avant de partir, j'ai glissé un mot à un ami fiable pour lui dire que si elle avait besoin d'un soutien pour poursuivre ses études, il suffisait qu'il m'envoie un SMS.
Nous avons toujours été en relation d'une manière ou d'une autre.
Le jour est venu où il a fallu qu'elle s'inscrive au collège.
Je me suis donc renseigné pour savoir combien coûtait une année de scolarité.
J'ai halluciné quand j'ai appris que pour l'inscription, un repas par jour, des bougies ou un peu de pétrole pour qu'elle puisse travailler le soir, l'achat des livres et des fournitures scolaires coûtent moins de 140 € pour une année complète.
L'année d'après, Karima, une voyageuse qui m'avait demandé des conseils pour partir au Burkina Faso est allée à Gorom pour prendre des nouvelles de ma petite Lola.
Elle m'a ramené un témoignage extrêmement touchant que voici (j'en avais les larmes aux yeux).
Tiens, d'ailleurs,, j'en profite au cas ou quelqu'un serait intéressé pour parrainer directement une autre fille que je connais personnellement pour faire un appel :
Fatou, est la fille de Salif, un chauffeur (qui est une condition plus que modeste au Burkina) que je connais personnellement depuis 2007
ils habitent un quartier non loti (pas d'égouts, pas d'électricité, pas d'eau courante).
En 2010, une amie personnelle m'a sollicité pour parrainer un enfant burkinabé qui le rêve était d'aller au collège poursuivre sa scolarité.
Six mois plus tard, je savais que Fatou rentrerait au collège..
Je les ai donc mis en relation en disant bien à mon amie qu'il faudrait s'engager au moins jusqu'à la troisième.
Malheureusement, elle est partie rejoindre son chéri à Montréal, ces revenus ont beaucoup baissé, elle n'a pas pu payer à partir de la rentrée de septembre 2011.
Malheureusement, moi non plus, je ne pouvais pas m'engager sur la durée.
J'ai dit à Fatou et Salif que j'allais tout faire pour lui trouver quelqu'un pour l'aider à payer sa scolarité, malheureusement personne ne s'est proposé.
Pour la rentrée de septembre 2012, Fatou n'a toujours pas de parrain.
Habituellement, les associations humanitaires font pleurer dans les chaumières, il semblerait que ce soit la seule manière pour ouvrir le coeur des gens.
Je me suis toujours refusé à ces pratiques.
Contrairement à ses grosses machines, ce parrainage est direct, donc pas 50 ou 60 % de frais de gestion.
Si l'un d'entre vous a compris entre les lignes, il sait qui contacter
Elle avait 14 ans, c'était l'élève favorite de mon amie Anehor, qui était en stage à Gorom Gorom dans une école primaire.
Elle était issue d'une famille extrêmement pauvre, son père était aveugle et sa mère handicapée, difficile dans ces conditions de travailler dans ces pays pauvres.
Malgré tout, elle était la meilleure élève de toute la province.
Avant de partir, j'ai glissé un mot à un ami fiable pour lui dire que si elle avait besoin d'un soutien pour poursuivre ses études, il suffisait qu'il m'envoie un SMS.
Nous avons toujours été en relation d'une manière ou d'une autre.
Le jour est venu où il a fallu qu'elle s'inscrive au collège.
Je me suis donc renseigné pour savoir combien coûtait une année de scolarité.
J'ai halluciné quand j'ai appris que pour l'inscription, un repas par jour, des bougies ou un peu de pétrole pour qu'elle puisse travailler le soir, l'achat des livres et des fournitures scolaires coûtent moins de 140 € pour une année complète.
L'année d'après, Karima, une voyageuse qui m'avait demandé des conseils pour partir au Burkina Faso est allée à Gorom pour prendre des nouvelles de ma petite Lola.
Elle m'a ramené un témoignage extrêmement touchant que voici (j'en avais les larmes aux yeux).
Tiens, d'ailleurs,, j'en profite au cas ou quelqu'un serait intéressé pour parrainer directement une autre fille que je connais personnellement pour faire un appel :
Fatou, est la fille de Salif, un chauffeur (qui est une condition plus que modeste au Burkina) que je connais personnellement depuis 2007
ils habitent un quartier non loti (pas d'égouts, pas d'électricité, pas d'eau courante).
En 2010, une amie personnelle m'a sollicité pour parrainer un enfant burkinabé qui le rêve était d'aller au collège poursuivre sa scolarité.
Six mois plus tard, je savais que Fatou rentrerait au collège..
Je les ai donc mis en relation en disant bien à mon amie qu'il faudrait s'engager au moins jusqu'à la troisième.
Malheureusement, elle est partie rejoindre son chéri à Montréal, ces revenus ont beaucoup baissé, elle n'a pas pu payer à partir de la rentrée de septembre 2011.
Malheureusement, moi non plus, je ne pouvais pas m'engager sur la durée.
J'ai dit à Fatou et Salif que j'allais tout faire pour lui trouver quelqu'un pour l'aider à payer sa scolarité, malheureusement personne ne s'est proposé.
Pour la rentrée de septembre 2012, Fatou n'a toujours pas de parrain.
Habituellement, les associations humanitaires font pleurer dans les chaumières, il semblerait que ce soit la seule manière pour ouvrir le coeur des gens.
Je me suis toujours refusé à ces pratiques.
Contrairement à ses grosses machines, ce parrainage est direct, donc pas 50 ou 60 % de frais de gestion.
Si l'un d'entre vous a compris entre les lignes, il sait qui contacter
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