Cours de deux heures trois quarts sur les méthodes d'audit d'hygiène au bloc opératoire : deuxième partie.
A côté de l’audit qualité selon l’AFNOR, processus très encadré et réglé par des normes de certification, à dire vrai peu applicable au domaine de l’hygiène même hospitalière, et de l’audit clinique selon la Haute autorité de santé (HAS, héritière de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé ou ANAES), méthode pratique et polyvalente d’évaluation des pratiques professionnelles dans le domaine de la santé, nous proposons une démarche intermédiaire que nous appelons « Audit des biens et des pratiques d’hygiène hospitalière ». C’est une approche hybride des deux précédentes, mais systémique et transversale, qui consiste à analyser, de façon moins formalisée que les deux premières méthodes, les biens immobiliers (architecture) et mobiliers, les divers équipements et les dispositifs médicaux à usage multiple, restreint ou unique, mais aussi et surtout les comportements individuels et collectifs, les pratiques professionnelles en somme, dans une unité ou un service de soins, voire un établissement de petite taille, toujours sur le plan de l’hygiène hospitalière. Cette démarche demande bien sûr un bon niveau d’expertise en hygiène hospitalière des auditeurs qui observent, analysent et photographient les locaux, les équipements, les documents, les comportements et les faits et gestes des différents professionnels de santé, c’est-à-dire leurs pratiques professionnelles.
Stéphane GAYET, médecin infectiologue et hygiéniste, responsable de l’Antenne régionale d’Alsace de lutte contre les infections nosocomiales (ARLIN d’Alsace), expose cette méthode et la met en parallèle avec les enquêtes épidémiologiques sur les infections nosocomiales ou associées aux soins, très fastidieuses et riches en biais.
A côté de l’audit qualité selon l’AFNOR, processus très encadré et réglé par des normes de certification, à dire vrai peu applicable au domaine de l’hygiène même hospitalière, et de l’audit clinique selon la Haute autorité de santé (HAS, héritière de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé ou ANAES), méthode pratique et polyvalente d’évaluation des pratiques professionnelles dans le domaine de la santé, nous proposons une démarche intermédiaire que nous appelons « Audit des biens et des pratiques d’hygiène hospitalière ». C’est une approche hybride des deux précédentes, mais systémique et transversale, qui consiste à analyser, de façon moins formalisée que les deux premières méthodes, les biens immobiliers (architecture) et mobiliers, les divers équipements et les dispositifs médicaux à usage multiple, restreint ou unique, mais aussi et surtout les comportements individuels et collectifs, les pratiques professionnelles en somme, dans une unité ou un service de soins, voire un établissement de petite taille, toujours sur le plan de l’hygiène hospitalière. Cette démarche demande bien sûr un bon niveau d’expertise en hygiène hospitalière des auditeurs qui observent, analysent et photographient les locaux, les équipements, les documents, les comportements et les faits et gestes des différents professionnels de santé, c’est-à-dire leurs pratiques professionnelles.
Stéphane GAYET, médecin infectiologue et hygiéniste, responsable de l’Antenne régionale d’Alsace de lutte contre les infections nosocomiales (ARLIN d’Alsace), expose cette méthode et la met en parallèle avec les enquêtes épidémiologiques sur les infections nosocomiales ou associées aux soins, très fastidieuses et riches en biais.
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