Liszt - La vallée d'Obermann

  • 12 years ago
"Que veux-je? Que suis-je? Que demander à la nature? … Toute cause est invisible, tout fin trompeuse; toute forme change, toute durée s’épuise: … Je sens, j’existe pour me consumer en désirs indomptables, pour m’abreuver de la séduction d’un monde fantastique, pour rester atterré de sa voluptueuse erreur."
Etienne de Sénancour, Obermann, Lettre 63

"Indicible sensibilité, charme et tourment de nos vaines années; vaste conscience d’une nature partout accablante et partout impénétrable, passion universelle, sagesse avancée, voluptueux abandon; tout ce qu’un cœur mortel peut contenir de besoins et d’ennuis profonds, j’ai tout senti, tout éprouvé dans cette nuit mémorable. J’ai fait un pas sinistre vers l’âge d’affaiblissement; j’ai dévoré dix années de ma vie."
Lettre 4

"Could I embody and unbosom now
That which is most within me, – could I wreak
My thoughts upon expression, and thus throw
Soul, heart, mind, passions, feelings, strong or weak,
All that I would have sought, and all I seek,
Bear, know, feel, and yet breath – into one word,
And that one word were Lightning, I would speak;
But as it is, I live and die unheard,
With a most voiceless thought, sheathing it as a sword."
Lord Byron, Childe Harold's pilgrimage