Fatal Bazooka - REMIX REALISTE - Président Sarkozy 2007
- il y a 18 ans
Clip version réaliste de fous ta cagoule...
Hommes de l'avenir souvenez-vous de moi
Je vivais à une époque où la jeunesse se révoltait
Où les mots n'étaient pas assez forts et que les voitures brûlaient
Que Paris était beau à la fin de septembre
Chaque nuits les forces s'unissaient
Les flammes dévoraient nos quartiers
Enfin le monde nous regardait
Un soir passant dans le quartier
Un mec m'a appelé
Il m'a dit que tout allait enfin s'arranger
Qu'on allait enfin sortir de cette merde
Qu'enfin on allait pouvoir vivre
Je l'ai écouté pendant longtemps
Et me suis surpris moi aussi à rêver
Etudier, apprendre, faire ce qui nous plaisait
C'est-ce que tous voulaient
Mais ici liberté, égalité et fraternité n'étaient qu'un slogan dépassé
Etudier on nous disait que c'était la seule solution
Que c'était pour le seul moyen pour nous de ne pas finir en prison
On y a tous cru et on est tous allés s'entasser dans ces poulaillers
Que les grosses têtes appelaient des universités
On a pensé plus d'une fois à les cramer aussi
Otages d'un mensonge sans fin
On nous accusait de jouer les victimes
Et de crier famine alors que le frigo était plein
On disait à mon époque que tout le monde avait ses chances
Mais j'ai vu peu de mes potes rentrer à Sciences po, HEC et les autres
Hommes de l'avenir souvenez vous de moi
Je vivais à l'époque où les dés étaient jetés d'avance
Où la société choisissait ses gagnants et ses perdants
Où les voitures brûlaient parce que les mots n'étaient plus assez forts.
Hommes de l'avenir souvenez-vous de moi
Je vivais à une époque où la jeunesse se révoltait
Où les mots n'étaient pas assez forts et que les voitures brûlaient
Que Paris était beau à la fin de septembre
Chaque nuits les forces s'unissaient
Les flammes dévoraient nos quartiers
Enfin le monde nous regardait
Un soir passant dans le quartier
Un mec m'a appelé
Il m'a dit que tout allait enfin s'arranger
Qu'on allait enfin sortir de cette merde
Qu'enfin on allait pouvoir vivre
Je l'ai écouté pendant longtemps
Et me suis surpris moi aussi à rêver
Etudier, apprendre, faire ce qui nous plaisait
C'est-ce que tous voulaient
Mais ici liberté, égalité et fraternité n'étaient qu'un slogan dépassé
Etudier on nous disait que c'était la seule solution
Que c'était pour le seul moyen pour nous de ne pas finir en prison
On y a tous cru et on est tous allés s'entasser dans ces poulaillers
Que les grosses têtes appelaient des universités
On a pensé plus d'une fois à les cramer aussi
Otages d'un mensonge sans fin
On nous accusait de jouer les victimes
Et de crier famine alors que le frigo était plein
On disait à mon époque que tout le monde avait ses chances
Mais j'ai vu peu de mes potes rentrer à Sciences po, HEC et les autres
Hommes de l'avenir souvenez vous de moi
Je vivais à l'époque où les dés étaient jetés d'avance
Où la société choisissait ses gagnants et ses perdants
Où les voitures brûlaient parce que les mots n'étaient plus assez forts.