Karen Chéryl, l'oiseau lyre empêtré dans la glu !

  • il y a 13 ans
Où va mourir le temps ?
Au bord de quel rêve fou interrompt-il enfin sa course ?

Je l’ai vu un soir
S’échapper de la transparence de mon miroir ;

Il n’était pas seul.

Fragile et tendre, elle l’accompagnait dans sa fuite
En boitant au rythme des secondes son pas trop pressé : elle, ma jeunesse.

Bientôt, jalouse et meurtrie par l’éclat impitoyable d’une éternité à jamais refusée,
Elle s’éteindra tout doucement auprès de lui ;

Alors je saurai où va mourir le temps, fou de solitude
Le temps vient mourir au bord du rêve.

Je l’attends.