Affaire Selam, Jeune Juif assassiné par un Arabe - Juif.org

  • il y a 15 ans
Sébastien Sélam avait 23 ans en 2003. Dans la nuit du 18 au 19 novembre de cette année-là, ce jeune disc-jockey qui se faisait appeler DJ Lam C est retrouvé mort dans le parking de l’appartement familial. Dès le lendemain, son voisin et ami d’enfance, Adel Amastaibou, se vante auprès des policiers d’avoir "tué un juif. C’est Allah qui le voulait ! Je vais aller au paradis !". Les trois experts pychiatres nommés par le juge d’instruction concluent par la suite à l’irresponsabilité pénale, qui est suivie d’une ordonnance de non-lieu. http://www.juif.org/video/sellam/ Des conclusions confirmées par trois autres confrères, lors d’un complément d’enquête, mais infirmées à la lecture seule du dossier par un praticien. Ce dernier envisage non pas une abolition mais une altération du discernement. Une variation du diagnostic qui, dans le Code pénale et depuis l’instauration l’article sur l’"irresponsabilité pénale" de la loi du 25 février 2008, mène à l’internement d’office au renvoi devant un tribunal correctionnel ou aux assises - les juges pouvant alors encore déclarer l’irresponsabilité. La famille de la victime, dont la mère témoigne sur notre plateau, accompagnée de son avocat, a donc fait appel du jugement et saisi la chambre de l’instruction de Paris, affirmant par la voix maître Alex Metzker, y voir un "crime antisémite camouflé". Et alors que le défenseur du présumé coupable, Me Ambroise Colombani, attribue les actes de son client à une "schizophrénie à tendance paranoïde", c’est le désarroi des proches du défunt et la pathologie psychiatrique qui est au centre des débats.

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