Nicolas Diat : «Le pape François avait un sens inné du gouvernement et de la politique», sur CNEWS.
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00:00Oui, le droit d'inventaire, il faut attendre. Sur le côté cash, c'est une évidence. Il avait un gouvernement très autoritaire.
00:07Il avait eu le mandat, quand il a été élu en 2013, de réorganiser la curie.
00:12Donc ça, on ne peut pas lui reprocher, puisque ça faisait partie très clairement de ce que les cardinaux lui avaient demandé,
00:18et demandaient à celui qui allait être élu en 2013.
00:21Et on se souvient des scandales à répétition qui ont hélas émaillé la fin du règne de Benoît XVI,
00:27et qui l'ont d'ailleurs tout doucement poussé à la démission, et en tout cas qui l'ont épuisé.
00:31Alors, autant Benoît XVI était un homme très doux et qui n'était pas fait pour le gouvernement,
00:37qui était d'abord et avant tout un théologien, un intellectuel, un docteur de la foi,
00:41autant Benoît XVI, Jorgué Bergoglio, jésuite, avaient ce sens inné du gouvernement, de la politique,
00:50et cette volonté de centralisation qui, du coup, se concrétisait par une forme d'autoritarisme assez net
00:56vis-à-vis de ses collaborateurs et des cardinaux de la curie.
00:59Un pape à poigne, si l'on peut dire ainsi.
01:02Un pape qui savait très exactement ce qu'on devait obéir.
01:04Qu'est-ce que ça a été ?
01:05Qu'est-ce que ça a été ?
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