Céline Pina, politologue et journaliste, revient sur le décès du pape François: «C'était un pape qui semblait avoir une volonté d'acier»
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00:00Céline Pina, on sent évidemment l'émotion de ces fidèles qui avaient un attachement particulier, naturellement, plus qu'argentin, mais qui sont surpris.
00:09Parce qu'évidemment, ce décès, il a surpris tout le monde. On va revoir les images du pape François hier, on les verra dans quelques minutes.
00:16Hier, personne ne s'attendait à ce qu'une telle annonce arrive aujourd'hui.
00:19Non, parce qu'on a, quand on voit quelqu'un de vivant, on a du mal à imaginer, mais la mort, ça peut être extrêmement brutal et on vient de le constater.
00:27Il était quand même extrêmement affaibli. Il vivait avec un seul poumon depuis qu'il avait 20 ans.
00:33Donc, le fait de faire des incidents comme ça, respiratoires sur incident respiratoire, effectivement, c'était très affaiblissant.
00:40Et vous avez beaucoup d'ailleurs de médecins qui vous disent qu'à cet âge-là, dans cet état de faiblesse, des gens qui meurent en sortant de l'hôpital, c'est assez fréquent.
00:50Donc, mais pour nous, c'est impensable parce que, justement, on l'a vu en activité, que c'était un pape qui semblait avoir une volonté d'acier.
00:59Donc, on imaginait, quand on l'a vu arriver, à la fois, il est incapable de lire son discours et en même temps, il va aller saluer la foule.
01:07Il va encore. Et c'est ça qui fait qu'on a du mal à croire à sa disparition.
01:12C'est le fait qu'il avait cette proximité-là.
01:14Et souvent, quand vous êtes au bord de la mort, vous n'allez pas dans la rue, vous n'allez pas toucher les gens parce que vous êtes dans un état d'épuisement.
01:21Pour nous, ce n'était pas compatible.
01:23Donc, effectivement, cette mort a été une surprise.
01:25Sous-titrage Société Radio-Canada