Karima Brikh à propos du pontificat du pape François : «Le pape François était très connecté à l'actualité».
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00:00Justement sur cette question progressiste ou non, on disait parfois, certains disaient, ah, le pape François a un côté plus progressiste, mais quand on regarde finalement dans cette continuité, on a plutôt l'impression que finalement, il n'y a pas nécessairement de cette fameuse révolution dont on parle, non, on est plutôt dans quelque chose, une sorte de maintien, il y a une forme d'impermanence, de permanence plutôt, sur ces éléments-là.
00:25Et autant, oui, le pape François a été peut-être d'une certaine ambiguïté sur la question, justement, sur une certaine ouverture pour les homosexuels, les personnes qui ont été divorcées, par exemple, sur ces questions-là, mais sur le fond, il n'y a pas véritablement de révolution.
00:40Moi, je pense qu'après, c'est une question de style. Le pape François se boulait un pape qui était vraiment sur le terrain, au contact, un pape de cette proximité, un pape qui s'intéressait aux pauvres.
00:54Que lui soit partisan et aide les pauvres, c'est naturel.
00:58Mais lui, plus particulièrement, compte tenu de ce qu'il a vécu en Argentine, par ailleurs.
01:04Et connecté aussi, je trouve, beaucoup à l'actualité d'aujourd'hui. Est-ce que le prochain pape sera plus dans la théologie comme telle, revenir véritablement aux écritures, vraiment aux textes, à toute cette foi qui doit être transmise?
01:20Est-ce que ce sera ça ou est-ce qu'on va être plutôt, justement, encore une fois, dans un pape qui veut être davantage au contact des plus pauvres, des plus démunis?
01:28Parce que le pape François était aussi très, très politique, finalement, dans sa façon d'exercer son pontificat.
01:33Merci.
01:34Merci.
01:35Merci.
01:36Merci.
01:37Merci.
01:38Merci.