La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, assure sur TF1 que le gouvernement "ne manifeste pas une préférence pour un culte" en décidant de la mise en berne des drapeaux sur les bâtiments publics samedi, jour des obsèques du pape François.
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00:00Est-ce que c'est paradoxal dans un État laïc de mettre les drapeaux en berne ?
00:03On peut se poser la question, paradoxal non, mais disons que si on le fait, on l'assume,
00:07et que la justification par exemple de la porte-parole du gouvernement disant
00:10« on le fait parce que c'est un chef d'État », non, on ne le fait pas pour les autres chefs d'État.
00:15Donc auquel cas, autant prendre les arguments qui sont ceux par exemple de Bruno Retailleau ou Laurent Wauquiez,
00:20et assumer que c'est une part historique qu'on revendique en France et que c'est un choix.
00:27Par ailleurs, on aime toujours débattre en France.
00:31Vous vous souvenez, lorsque le pape est venu à Marseille, la question s'était posée de savoir
00:34si Emmanuel Macron devait, pouvait ou pas assister à la messe.
00:38À la messe au Vélodrome.
00:39Il avait choisi de le faire en tant que chef d'État d'un pays laïque, pas en tant que catholique.
00:44Il avait d'ailleurs veillé à ne pas avoir de pratiques religieuses pendant cette messe,
00:48mais la gauche avait été horrifiée et un débat avait déjà surgi à l'époque
00:54qui avait été tranché par le chef de l'État comme il l'est cette fois.
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