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00:0011h-13h, Pascal Pro sur Europe 1
00:30Cher Gilbert Montagny, on va s'aimer, c'est presque un titre catholique.
00:41On pourrait le voir comme ça, œcuménique même.
00:46Vous avez une croyance depuis toujours en Jésus-Christ.
00:52J'ai une croyance en créateur du monde.
00:57J'ai une croyance en la lumière du ciel.
01:02C'est la seule que je vois, mais moi je trouve que je la vois bien, puis elle me plaît bien.
01:10Je suis assez passionné par tout ça, par la lumière qui vient du ciel.
01:16Quelquefois j'ai des flashs de lumière, et je trouve ça magique quand ça m'arrive, vraiment.
01:22Le ciel, finalement, on ne peut pas le toucher, évidemment.
01:29Moi, je ne le vois pas, mais je me demande si vous les voyants, vous voyez le ciel ?
01:34Enfin, vous voyez les nuages, mais il y a une limite.
01:37Il y a un plafond.
01:37Il y a un plafond, on voit le ciel lorsqu'il est bleu, et effectivement, lorsque le soleil brille, comme aujourd'hui à Rome, on voit le ciel.
01:48Mais vous, par exemple, vous avez toujours, depuis le plus jeune âge, eu la foi ?
01:53En fait, moi, j'étais dans une école qui s'appelle Ninja, qui existe toujours.
01:59C'est en fait l'ancien institut royal où était Louis Braille, quand il était tout petit.
02:06Et dans cette école, ça m'a toujours amusé, c'est donc une école nationale pour les jeunes aveugles,
02:14elle est située au boulevard des Invalides.
02:16Moi, ça me fait marrer, ça me regarde.
02:17Je passe régulièrement devant, il y a une statue d'ailleurs de Valentin, exactement, qui est là.
02:28Et je vois des... c'est toujours émouvant d'ailleurs, parce qu'il y a beaucoup de jeunes non-voyants que je vois, qui viennent.
02:35Il y a à la fois, je ne sais pas si c'est un pensionnat également, ou s'il y a uniquement un moment...
02:40Il y a les internes, il y a les externes.
02:42Ça va du cours préparatoire à la fin des études, le terminal.
02:49Et maintenant, c'est beaucoup plus cool que c'était avant, parce qu'avant, il y avait une répression.
02:53Alors justement, on y vient, on en vient, l'endroit où...
02:59Parce que les filles et les garçons étaient séparés à l'époque, c'est n'importe quoi.
03:02On était ensemble en classe, mais ni au réfectoire, ni en récré, ni rien du tout.
03:07Donc évidemment, nous, enfin en tout cas, moi, ce que je voulais, c'est aller les voir, les filles.
03:10Et il y avait comme une frontière qui était la chapelle, une très belle chapelle, avec de grandes orgues extraordinaires.
03:21Vous savez que moi, j'ai participé à la chorale, on faisait beaucoup d'enregistrements pour France Culture, les messes de France Culture.
03:29On chantait du grégorien, tout ça, c'était vraiment bien.
03:31Mais c'est vrai que moi, au départ, j'étais allé pour les filles.
03:34Bon, après, je restais parce que c'était intéressant quand même.
03:36Et des fois, je me réveillais quand j'étais interne là-bas, je me réveillais vers 6h du matin, et on pouvait, si on voulait, aller à la messe.
03:45Or, j'y allais.
03:47Alors moi, c'était bizarre ma situation, parce que maman étant juive, elle avait tellement peur que la guerre recommence,
03:53qu'elle avait tenu à m'inscrire là, pour l'éducation religieuse, ce qui n'était pas obligé.
04:00Donc je le faisais, et c'est là où j'ai entendu l'aumônier, qui était un mec vraiment fantastique, qui s'appelait l'abbé Caron,
04:07qui disait que c'est les juifs qui avaient tué Jésus, et je trouvais que c'était n'importe quoi déjà, que ce n'était pas possible cette affaire-là.
04:13Donc, mais, en fait, Jésus, je crois que je me serais bien entendu avec ce mec-là.
04:20Mais je pense vraiment, parce qu'il était un peu révolutionnaire, un peu, hein, moi, oui, je crois que je me serais bien entendu.
04:28Bon, en tout cas, comment se manifeste cette foi, au quotidien, j'ai envie de dire,
04:33ou est-ce qu'il y a eu des manifestations précises, est-ce qu'il y a eu aussi parfois des doutes ?
04:38On a toujours des doutes, je pense que les doutes sont faits pour recevoir les réponses,
04:45et après recommencer à croire au possible, parce que c'est ça.
04:50Mais vous priez, on était tout à l'heure avec Henri Danselme, par exemple,
04:53est-ce que ça se manifeste par des prières, pourquoi pas, par des confessions, que sais-je,
04:58ou est-ce que vous avez un rapport à l'Église catholique plus éloigné que cela ?
05:03J'ai un rapport à l'Église catholique plus éloigné que cela,
05:06j'ai plutôt un rapport au même module que Jésus, quoi.
05:12Jésus, il n'a jamais été chrétien, il était juif.
05:15La chrétienté, ça a commencé 70 ans après, avec la lettre d'Antioche, un truc comme ça.
05:21Vous allez à la messe, par exemple, le dimanche ?
05:23J'allais avant, ouais, mais non.
05:27Mais des fois, j'ai ressenti des trucs très beaux dans certaines églises.
05:31Je trouve que ce qui est très intéressant, c'est le rapprochement, justement,
05:36du christianisme et du judaïsme, ce qui se fait très très fort,
05:41notamment en Israël, il y a beaucoup de chrétiens,
05:44de plus en plus d'ailleurs, qui viennent et qui ressentent.
05:49Ça, c'est très important.
05:50Moi, la foi, ça a commencé tout petit, Pascal.
05:52Ça a commencé dans la couveuse, sans déconner.
05:55Dans ma couveuse, je suis resté de 5 mois et demi jusqu'à 9 mois, jusqu'à terme.
06:03Et j'étais vraiment seul là-dedans, dans cette petite boîte,
06:05parce qu'à l'époque, les parents ne pouvaient pas venir tout près des bébés.
06:10Ils regardaient à travers une vitre.
06:12Donc, je n'avais ni le son, ni l'image.
06:14Je n'avais pas le son de ma maman.
06:16Eh bien, c'est là que je me suis construit.
06:19C'est là que j'ai cru au possible.
06:21C'est là que je me suis dit, hey, j'ai deux choix.
06:24Soit abandonner, soit me battre.
06:27Alors, je sais que peut-être certains qui nous écoutent là,
06:29ils disent, qu'est-ce qu'il est en train de délirer ?
06:30Bien sûr, c'est là que tu t'es construit.
06:33Mais c'est vrai.
06:34Il faut me croire, parce que c'est ça la vérité.
06:37Et je suis resté.
06:38J'aurais pu abandonner.
06:39Et donc, je pense que déjà, j'avais la foi,
06:43j'avais l'affirmation que la lumière gelerait,
06:49à ma façon, à moi,
06:51mais que je ne suis pas privé de lumière.
06:53Souvent, les gens croient qu'un envoyant de naissance,
06:56il est dans les ténèbres.
06:57Moi, je ne sais même pas ce que c'est que le noir.
06:59Je sais vraiment.
06:59Et c'est une question, souvent, à chaque fois que vous êtes venu,
07:01d'ailleurs, sur ce plateau,
07:03c'est tellement mystérieux pour nous
07:05d'imaginer votre perception visuelle,
07:09si j'ose dire,
07:11puisque, de naissance,
07:13vous vous êtes né sans jamais avoir vu.
07:16Et ce qui est incroyable aussi,
07:19c'est d'imaginer comment vous pouvez penser
07:22que nous, nous voyons, d'une certaine façon.
07:24Mais c'est vrai que c'est mystérieux pour moi aussi.
07:26Et bien sûr, c'est un mystère total.
07:28Alors, vous, entre guillemets,
07:30j'espère que ça ne vous choquera pas,
07:31votre chance, c'est que vous n'avez jamais vu.
07:33Ce qui est difficile, parfois, pour un non-voyant,
07:35c'est lorsqu'on lui retire la possibilité de voir,
07:38lorsqu'il s'est habitué pendant 15 ans, 20 ans, 30 ans.
07:39C'est une autre situation.
07:41C'est une autre situation.
07:42Mais la vôtre est tout à fait sidérante.
07:44Moi, j'ai beaucoup de respect et d'admiration
07:46pour, justement,
07:48tous ceux qui ont perdu la vue plus tard dans leur vie,
07:52parce qu'eux, ils ont le mérite que je n'ai pas eu.
07:54Moi, je n'ai rien eu à faire.
07:55C'était livré avec.
07:56J'ai juste eu à croire au possible, en fait.
07:59Et tout petit, voilà,
08:02j'étais dans un environnement
08:04avec des voisins extraordinaires.
08:08J'avais deux autres appartements
08:10où je pouvais aller n'importe quand de jour, de nuit.
08:12Et j'étais toujours le bienvenu.
08:14Et donc, ça m'a aussi conforté
08:16en la confiance.
08:19Je crois que c'est ça.
08:20Il faut vraiment avoir confiance.
08:22Mais moi, je suis fasciné aussi
08:25par votre mode de vision,
08:27parce que vous avez un truc que je n'ai pas.
08:28Allez, je vais l'avouer.
08:30C'est que vous pouvez voir de loin.
08:32C'est vrai.
08:33Ça, c'est vrai.
08:34Mais moi, j'ai un autre truc,
08:35c'est que j'ai vraiment
08:37la révélation de la surprise.
08:40C'est-à-dire que dès que je touche quelque chose,
08:43j'ai la surprise.
08:46Je n'anticipe pas,
08:48puisque je ne peux pas.
08:49Mais ce n'est pas le problème.
08:51Mais la surprise, c'est merveilleux.
08:53Par exemple, moi, je sais où vous êtes exactement
08:55parce que je...
08:57Pascal, je ressens l'espace
09:01que votre visage, notamment,
09:04fait dans l'air.
09:06Habite dans l'air.
09:08C'est comme ça que ça marche.
09:09Et Tina aussi, je sais très bien où vous êtes.
09:11Je n'en doute pas.
09:13C'est fou.
09:14Je peux témoigner que vous, effectivement,
09:16vous savez précisément où elle est,
09:18puisque vous avez incliné, à ce moment-là,
09:21votre visage.
09:22Bon, ce pape qui vient de mourir,
09:23d'abord, est-ce que...
09:25Je disais tout à l'heure,
09:26c'est intéressant, les papes,
09:27parce que c'est des marqueurs de nos vies.
09:29Alors vous, je pense que vous êtes né
09:31sous Paul VI, non ?
09:33Sous Jean XXIII, peut-être ?
09:34Ça l'est peut-être, oui,
09:35c'est le 23, oui.
09:36Bon, Paul VI, c'était à partir de 64.
09:39Ah oui, non, moi, je suis né en 51,
09:41fin 51.
09:41Ah oui, effectivement.
09:43Alors vous faites très jeune,
09:45bien évidemment.
09:46Donc c'est des marqueurs,
09:47parce que des papes,
09:49il n'y en a pas tant que ça.
09:50C'est vrai.
09:50Dans votre vie, il y a eu Jean XXIII,
09:52il y a eu Paul VI,
09:53il y a eu Jean Paul Ier,
09:54Jean Paul II,
09:55il y a eu Benoît XVI,
09:57il y a eu François.
09:59Donc c'est très peu de papes.
10:01Est-ce qu'il y a parmi ces papes
10:03que je viens de dire,
10:04dont le message
10:08vous est plus proche ?
10:11Disons qu'on se rappelle plus
10:13des derniers,
10:16et c'est vrai que François,
10:19qu'on appelle François en France
10:21et au Québec,
10:22mais c'est Francesco,
10:24on dit ça.
10:26Je ne comprends pas un truc,
10:27parce que je ne comprends pas
10:28pourquoi on veut franciser
10:29tous les noms.
10:30Par exemple, Marie,
10:31la Vierge Marie.
10:32Elle ne s'est jamais appelée Marie,
10:34mais ça ne peut pas,
10:34tu n'avais pas des gens
10:35qui s'appelaient Marie en Israël.
10:37Oui, mais vous pouvez l'appeler Maria,
10:39d'abord, il y a des jeunes filles
10:40qui s'appellent Maria.
10:41Oui, elle s'appelle Myriam,
10:43moi je pense.
10:44Et Myriam,
10:44mais j'entends bien,
10:45mais Marie, d'abord,
10:46je trouve que c'est sûrement
10:48un des plus jolis prénoms
10:49pour une jeune fille.
10:52Dans les années 1900,
10:54je crois qu'il y avait quasiment
10:55une jeune fille sur deux
10:57qui était prénommée Marie.
10:59Ah oui, en Bretagne beaucoup.
11:00Mais bien sûr,
11:01c'était le prénom le plus donné.
11:03Et aujourd'hui,
11:03ça reste un prénom
11:05qui est donné régulièrement.
11:07Ça sonne bien.
11:08C'est un très joli prénom.
11:11Et donc...
11:12Donc est-ce qu'il y a un des papes,
11:13par exemple,
11:14dont le message
11:14vous a plus touché que...
11:17Moi, je trouve que le François,
11:21il était très ouvert,
11:23il était très communiquant.
11:26Et c'est vrai que je partagerais
11:28un petit peu
11:28le message de Philippe de Villiers
11:33quand il dit
11:33qu'il ne comprend pas
11:35pourquoi à Marseille,
11:36il a dit
11:36je ne viens pas en France,
11:37je viens à Marseille.
11:39C'est vrai qu'il y a aussi
11:39quand même des trucs
11:40que je ne comprends pas vraiment.
11:44On peut...
11:45On peut...
11:45On peut...
11:46On peut parler de quelqu'un
11:48même qui vient disparaître
11:49et ne pas être toujours d'accord
11:51à 100%
11:52avec ce qui était dit.
11:54Mais j'aurais beaucoup aimé
11:55le rencontrer.
11:56Vraiment.
11:56J'aurais dû.
11:57J'aurais dû faire l'effort
11:58de demander une audience.
12:00Peut-être que je l'aurais eu.
12:01Mais pourquoi pas ?
12:02Effectivement,
12:03vous lui auriez dit quoi ?
12:04Moi, j'aurais aimé
12:05qu'il me révèle
12:07les secrets
12:08que lui connaît,
12:09que tous les papes connaissent.
12:10Et vous pensez
12:11que comme ça,
12:12vous arrivez,
12:12vous lui chantez
12:13une petite chanson,
12:13vous lui dites...
12:14Alors, il y a dans
12:15les grands secrets,
12:16je crois qu'il y a
12:17le secret de Fatima,
12:18notamment le troisième
12:19secret de Fatima,
12:20cette jeune fille
12:22avec qui la Vierge
12:23précisément est apparue.
12:25Je crois du mémoire,
12:27c'est du côté de Coimbra,
12:28me semble-t-il,
12:29au Portugal.
12:29Mais il faudrait peut-être
12:30vérifier,
12:30Laurent Tessier.
12:31Et il y a trois secrets.
12:34Il y en a deux
12:34qui auraient été déjà dévoilés.
12:36Et puis, il y a le troisième
12:37qui n'est jamais dévoilé
12:39et dont on dit
12:40qu'il serait prophétique,
12:41pourquoi pas,
12:42et annoncerait quelque chose
12:43de désastreux
12:44pour l'humanité
12:45ou la Terre.
12:46Bon, je dis ça de mémoire.
12:48Je demande à Laurent Tessier,
12:50en même temps que nous parlons,
12:51de vérifier.
12:52Moi, je pense que je me serais bien...
12:53Oui, d'ailleurs,
12:55c'est ce que je vais faire.
12:57Le prochain,
12:58je vais demander une audience.
12:59Voilà ce que je vais faire.
13:01J'ai envie.
13:02Ben écoutez, c'est un plaisir.
13:03Est-ce que nous avons un auditeur
13:05peut-être pour échanger
13:06avec notre ami ?
13:07Mais bon, je suis très néophyte.
13:09Voilà, moi,
13:09je ne suis pas spécialiste
13:10de ces questions.
13:11Mais on est tous néophytes.
13:12Oui, c'est vrai.
13:13Par définition.
13:14On est tous néophytes.
13:15On a un rapport à la fois,
13:18d'abord, qui peut évoluer
13:19d'un jour,
13:19non pas d'un jour à l'autre,
13:20mais parfois d'une séquence à l'autre.
13:22C'est-à-dire qu'on a...
13:23On entendait tout à l'heure
13:24Marie-Agnès qui disait
13:25qu'elle avait pris un peu de recul
13:27entre 25 et 30 ans.
13:28Elle a aujourd'hui 75 ans
13:29et puis elle s'est rapprochée
13:30de l'Église.
13:31Et puis, il y a des moments
13:32dans la vie
13:32où on peut se rapprocher
13:33de l'Église
13:34parce qu'on en a besoin,
13:36tout simplement, d'ailleurs.
13:37Et puis, il y a des moments,
13:38on entend souvent,
13:41comment dire,
13:42des personnes
13:43qui se sont éloignées
13:44définitivement de l'Église
13:45parce qu'elles ont eu
13:46un événement si dramatique
13:48qu'elles ont perdu confiance,
13:50perdu dans la foi.
13:52Ou alors, des fois,
13:52ça renforce aussi.
13:53Et au contraire,
13:54vous avez raison.
13:56Mais l'Église,
13:57il faut se souvenir
13:57que ce n'est pas du tout
13:58uniquement relié au catholicisme.
14:02Vous savez très bien,
14:03l'Église, c'est l'Assemblée.
14:05L'Assemblée.
14:06Donc, l'important,
14:07c'est qu'on se rassemble.
14:08C'est ça, l'important.
14:09Je suis assez d'accord.
14:10Effectivement,
14:11et qu'on partage.
14:11Mais il y a cela
14:12dans les concerts,
14:13de toute façon.
14:15Évidemment, il y a...
14:16On va commencer
14:16tout cet été.
14:17Là, je vais être sur scène.
14:19Vous allez où cet été ?
14:20Un peu partout en France.
14:21On a une vingtaine de dates.
14:23C'est vraiment cool.
14:24Non, mais vous,
14:24vous êtes extraordinaire
14:25parce que vous avez
14:27plusieurs standards
14:29qui ne se démodent pas,
14:31qui sont repris
14:32par chaque génération nouvelle.
14:35C'est vrai.
14:35Vous savez que l'autre jour,
14:36j'en ai fait d'ailleurs
14:37un papier dans le journal
14:38des dimanches.
14:38J'étais dans un restaurant
14:39à Paris.
14:40Vous savez que les restaurants,
14:41maintenant, à minuit,
14:42ils font parfois boîte de nuit.
14:44On ne va plus
14:44dans les boîtes de nuit.
14:46Donc, à 23h, 23h30,
14:48les gens commencent
14:49à monter sur les chaises.
14:50Et il y avait des jeunes gens
14:51qui n'étaient même pas nés
14:52en 1984, bien sûr,
14:53quand vous avez écrit
14:55« Sous les sunlights des tropiques ».
14:58Donc, ils ont 20 ans,
14:5922 ans.
15:00Toutes ces jeunes femmes
15:01se lèvent
15:01parce que les femmes
15:03dansent plus que les hommes.
15:04Ah, j'adore, j'adore.
15:05J'ai remarqué ça.
15:06Elles sont plus sur les chaises
15:07que les hommes
15:08qui sont un petit peu...
15:09Mais c'est vrai.
15:10Et alors,
15:11c'est succès.
15:12C'est nos lumières, les femmes.
15:13C'est nos lumières.
15:13Je suis d'accord avec vous.
15:14Mais ces succès, surtout,
15:15ne sont pas démentis.
15:16Non.
15:17En 1984,
15:19en fait,
15:19elles chantent
15:20les chansons
15:22de leur mère
15:23alors que nous,
15:24en 1984,
15:24je ne chantais pas
15:25Tine Rossi
15:26ou Jean Sablant.
15:27C'est un honneur
15:28qu'elles me font.
15:28C'est un honneur.
15:29Et c'est Didier Barbe-Olivier,
15:30évidemment.
15:31Ah oui.
15:32On va parler de nombreux soins.
15:34Ah ouais.
15:35Et alors,
15:35nous,
15:35on nous fait un petit plaisir.
15:36C'est le blues de toi
15:37parce que c'est notre chanson fétiche
15:38avec Olivier Guédech.
15:39C'est par Claude Lemel.
15:41C'est Claude Lemel.
15:42Oui.
15:43On a mis Claude Lemel
15:44qui a fait la...
15:45Qui a fait le texte.
15:46Le texte.
15:47Ah ouais.
15:47Claude Lemel.
15:48Oui, oui, oui.
15:49C'est une belle chanson.
15:51Elle est sublime.
15:52Je ne sais pas qu'elle est belle,
15:53c'est qu'elle est sublime.
15:53On l'a fait sur scène.
15:54Il faut venir un jour,
15:55Pascal, à concert.
15:56Mais attendez,
15:57moi, je l'ai dans ma playlist
15:58en live.
16:01Oui.
16:01Et là, vous parlez d'ailleurs.
16:03Vous dites,
16:04ah, elles sont formidables
16:05les filles ce soir.
16:06Moi, j'adore les lives
16:07dans ma playlist.
16:07Ben oui.
16:08Je parle beaucoup sur scène.
16:09Il faut que je parle un peu moins.
16:10Mais moi,
16:11j'ai besoin de cette communication.
16:12Et vous ne changez pas,
16:13Jéber ?
16:14Mais non,
16:15je n'ai qu'un modèle à magasin.
16:16Mais non,
16:16mais c'est vrai,
16:17vous ne changez pas.
16:18Je vois depuis...
16:19Il n'y a que les lunettes
16:20qui changent.
16:21Oui.
16:21Ça, c'est Nicole.
16:22Elle prend des couleurs différentes.
16:24Nicole, c'est...
16:25Mon épouse,
16:26mais c'est elle qui...
16:27Mais elles sont belles,
16:27celles-là.
16:27Qui gèrent tout.
16:28Oui, elles sont bien.
16:29Non, elles sont bien.
16:30Ça me fait plaisir d'être là.
16:32Eh ben, écoutez,
16:33ça nous fait plaisir
16:34de vous écouter.
16:35Il est 12h49.
16:37Ah.
16:38Et on va marquer une pause.
16:40Oui.
16:43Yeah.
16:45On va s'aimer,
16:45Verso Live.
16:46Ben oui.
16:47On s'écoute pas,
16:48on va s'aimer.
16:49Au salut !
16:49C'est un acteur.
16:51Oui, c'est un acteur.
16:53Je suis carré en double film
16:54et je peux attendre.
16:55C'est pas grave ?
16:56C'est pas...
16:57On va pas me fâcher.
16:58En tout cas,
16:59ayez la foi.
17:00C'est important de croire.
17:02C'est important de croire
17:02au possible,
17:03tout le monde,
17:03vraiment.
17:04Et qu'importe l'étiquette,
17:06réellement,
17:06qu'importe l'étiquette,
17:07c'est pas ça qui est important.
17:09C'est le stock.
17:11Les étiquettes,
17:11on s'en fout.
17:12Vraiment.
17:13Ah !
17:13Je connais l'intro.
17:14Le total,
17:15c'est le total.
17:15C'est le total.
17:16C'est le total.
17:17Vraiment, le total.
17:18Comment ça va ?
17:19Tu sens ?
17:20À toi !
17:21On va s'aimer.
17:21C'est beau.
17:26Ah, écoutez ça,
17:27il n'y a pas mieux.
17:29Vous savez quel est
17:29ceux qui chantent le mieux ?
17:31Parce que moi,
17:32j'étais journaliste de sport longtemps.
17:33C'est les Anglais dans les stades.
17:35Ah oui, c'est beau.
17:35Les Anglais dans les stades,
17:37c'est exceptionnel.
17:38Et les Irlandais, bien sûr.
17:39Ah ouais.
17:40On écoute quelques notes de musique.
17:41Ah oui.
17:42On s'en chante aussi, hein.
17:43C'est dur de prison.
17:47Casse-lui !
17:48On va s'aimer.
17:50Suis-moi,
17:51le suis-en-oré.
17:54C'est mon avion.
17:55Toujours un salue de grenier.
17:57Je veux découvrir ton visage
18:00où l'amour est.
18:02Ah ouais !
18:03On va s'aimer.
18:05T'as l'avion.
18:06Sur le pont d'un bateau.
18:08On va s'aimer.
18:09C'est merveilleux.
18:10Écoutez, on l'a occupé pas.
18:11Franchement, on l'a écouté, Trina.
18:1212 millions de fois, cette chanson.
18:14Et ça marche toujours.
18:16C'est ça qui est formidable.
18:17Ça marche toujours.
18:18Allez, les 12h51.
18:19Ça m'a fait plaisir de vous voir, en tout cas.
18:20Bah écoutez, on vous embrasse et on vous aime.
18:22Ok.
18:22A tout de suite avec Pascal Praud sur Europe 1.