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00:00Ça chauffe, ça brûle, c'est samedi la date pour déposer sa contribution en vue du congrès du Parti Socialiste
00:06qui se tient du 13 au 15 juin à Nancy.
00:09Et parmi ses contributions, celles portées par Nicolas Maillard-Rossignol,
00:14à qui se sont ralliés deux opposants à Olivier Faure, l'actuel patron du PS,
00:19le député de l'heure Philippe Brun et Hélène Geoffroy, maire de Vaud-en-Velin.
00:23Marianne, le maire de Rouen, répond à vos questions.
00:25Bonjour Nicolas Maillard-Rossignol.
00:26Bonjour.
00:27Après ce rapprochement, est-ce que ça va être vous qui porterez le texte d'orientation commune ?
00:32Alors je ne peux pas vous répondre aujourd'hui.
00:34Moi j'ai dit que j'étais candidat, on est en pleine discussion.
00:38Franchement le sujet, ce n'est pas pour faire de la langue de bois,
00:40mais c'est très important ce que je voudrais dire là, c'est que l'important c'est l'équipe.
00:44Il n'y a pas de mouton à cinq pattes, de personnes qui seraient parfaites, qui toutes seules.
00:49Non, le sujet c'est qu'on a une situation internationale, européenne, nationale qui est très grave,
00:54qu'aujourd'hui la gauche est très faible, et qu'il faut absolument qu'on retrouve une gauche responsable,
01:00clairement à gauche, mais clairement républicaine.
01:02Et c'est ça qu'on va porter avec cette équipe.
01:04Moi je parle d'une Dream Team, c'est peut-être un peu prétentieux, mais enfin j'assume,
01:08avec effectivement Philippe, Brun, Hélène, Geoffroy.
01:11Vous avez vu que le rassemblement est très large, plus large que dans les années précédentes.
01:15Mais il y a aussi Carole Delga, Lamia El Arache, Valérie Rabot, Karim Boimran et beaucoup d'autres.
01:19Mais vous ne seriez pas parfait vous ?
01:21Pardon ?
01:21Vous ne seriez pas parfait vous pour être justement cette figure ?
01:25Non, mais je pense qu'on a vraiment, j'insiste là-dessus, en France d'ailleurs de manière générale,
01:29et c'est une attaque vis-à-vis de personnes, on meurt parfois un peu quand même de cette espèce de personnalisation,
01:34présidentialisation comme s'il y avait un sauveur suprême.
01:37Ça n'existe pas, il faut une équipe, il faut un bloc équipe.
01:40Et la chance qu'on a, c'est qu'on a des personnalités.
01:42Je vais en citer d'autres, Laurence Rossignol qui se bat depuis longtemps sur les sujets
01:46l'égalité femmes-hommes, sur le féminisme, Jérôme Gage sur la question de laïcité.
01:52Et il y en a encore plein d'autres que j'oublie, Fatima Yadani, il y en a beaucoup.
01:55Et donc je voudrais insister là-dessus parce qu'on a besoin d'une équipe, élus locaux, parlementaires,
02:02parce qu'en réalité le Parti Socialiste, vous avez des militants dans des fédérations partout
02:05qui ont envie de s'affirmer, de travailler, qui ont plein de propositions et qu'on travaille ensemble.
02:09Michael Delafaux sur la gratuité des transports à Montpellier.
02:12Donc c'est vraiment une équipe.
02:14Mais est-ce que ce n'est pas plus simple quand même pour les adhérents et aussi pour les citoyens
02:17de s'identifier à une figure ?
02:20Non mais je sais bien que c'est un peu le jeu médiatique de réduire.
02:23Mais moi j'essaye de dire la vérité.
02:25Et la vérité c'est qu'on n'est jamais plus fort qu'ensemble.
02:27Et c'est vraiment une équipe complémentaire.
02:28Quand vous avez des maires de territoire, Hélène Geoffroy est maire de Vaud-en-Velin.
02:33Je ne sais pas si chacun peut aimer ou pas ses orientations politiques.
02:36Moi je les apprécie beaucoup.
02:38C'est difficile d'être maire en général.
02:40C'est difficile d'être maire de Vaud-en-Velin.
02:42Elle fait un travail remarquable.
02:43Philippe Brun, parlementaire Jérôme, parlementaire Jérôme Guedj font un travail extraordinaire.
02:48Saint-Ouen avec Karim Bouamran fait un travail extraordinaire.
02:51Carole Delga en Occitanie, elle fait un travail absolument remarquable comme présidente de région.
02:55Il y en a beaucoup comme ça.
02:56François Bonneau dans la région centre.
02:57Marie-Guide Dufay dans la région Bourgogne-Franche-Comté.
02:59Vous voyez, je peux en donner beaucoup des noms.
03:01C'est une équipe.
03:01Mais vous auriez donc envie, vous, aucun sentiment de revanche là-dedans ?
03:07Il y a deux ans, vous avez perdu de peu face à Olivier Faure.
03:09Non, mais le contexte a complètement changé.
03:11Personne n'a envie d'un pugilat.
03:12Non, non, pas du tout.
03:13Il n'y a pas de front d'anti-Fort ?
03:14Non, le sujet n'est pas personnel.
03:15Moi je n'ai aucun contentieux avec personnel.
03:18Ce n'est pas ça.
03:19C'est une question de lignes.
03:20Et d'idées ?
03:21C'est une question exactement de lignes, d'idées et parfois de manques d'idées.
03:25Qu'est-ce que nous disent les Français ?
03:26Qu'est-ce que nous disent les militants ?
03:28C'est qu'ils ont envie d'un parti socialiste qui s'affirme, d'une gauche qui soit clairement à gauche,
03:33clairement républicaine, pro-européenne, féministe, laïque,
03:37qu'il n'y a pas de tabou sur les sujets comme la sécurité, sur l'économie et l'écologie, voilà.
03:41Et c'est ce qu'on fait au quotidien.
03:43On a plein de militants dans les fédérations qui aujourd'hui ont envie d'être plus écoutés,
03:46d'être plus associés, d'élus locaux, de parlementaires.
03:49Individuellement, on a plein de talents.
03:51Il faut l'équipe.
03:51Selon nos informations, dans votre motion, l'un des engagements, c'est le premier secrétaire ne sera pas candidat à la présidence de la République.
04:00Pourquoi ce choix-là ?
04:02Ce qu'on essaye de dire, c'est qu'il ne faut pas préempter un congrès socialiste qui est d'abord un enjeu de ligne, ce que je viens de dire.
04:08Est-ce qu'on ne change rien ? Est-ce que c'est le statu quo ?
04:10Ou est-ce que c'est le renouveau ?
04:12Est-ce qu'on reste dans une forme de confusion ?
04:13Parce que les Français, il faut bien le reconnaître, aujourd'hui, ne sont pas toujours très au clair sur ce qu'a proposé le Parti Socialiste.
04:18Ou est-ce qu'au contraire, on veut de la clarté ?
04:20Nous, on propose le changement, le renouveau et la clarté.
04:23Et il ne faut pas préempter ce débat qui est un débat important.
04:25Et vous voyez que c'est un débat de fond, ce n'est pas un débat de personne, pour des raisons d'ambition personnelle.
04:31Moi, j'entends ceux qui peuvent avoir, ceux ou celles, qui peuvent avoir des ambitions présidentielles ou autres.
04:36Je dis juste, soyons un tout petit peu humbles.
04:39La gauche, aujourd'hui, toute la gauche, y compris tous les autres parties de la gauche, elle fait moins de 30%.
04:44Non seulement elle ne gagne pas la présidentielle, aujourd'hui, mais elle n'est même pas au second tour.
04:48Aujourd'hui, c'est l'extrême droite qui va gagner la présidentielle, si on ne fait rien.
04:51Et qui, sinon la gauche, pour incarner l'alternative ?
04:55C'est ça, c'est ça notre enjeu.
04:56La seule obsession qu'on doit avoir, c'est face à cette internationale réactionnaire, face à ce climat qui est un climat nauséabond.
05:04Comment est-ce qu'on redonne de l'espoir ?
05:06Et pour ça, on a besoin de cette équipe qui a des valeurs claires, qui n'hésite pas à s'affirmer et qui porte un nouveau projet, un nouveau socialisme.
05:13Comme dit Philippe, il a raison de dire ça.
05:15Un nouveau socialisme, d'abord vers celles et ceux qui souffrent.
05:18Les Français, ils ont peur, moi je suis maire de Rouen, d'une agglomération qui est à la fois populaire, industrielle, rurale.
05:24Vous le savez.
05:25Bon, qu'est-ce qu'ils nous disent ?
05:26Ils ont peur des changements et des basculements dans ce monde, qui tangue dangereusement.
05:30Et ils ont peur pour leur quotidien, ils ont peur pour leurs enfants.
05:33Voilà ce que j'entends comme maire.
05:34A nous de porter une alternative et un espoir.
05:37Justement Nicolas, mais aussi longtemps que maire de Rouen, on va passer à un autre sujet.
05:40Ici Normandie, le révélé en février dernier, la statue de Zeus, ce cheval argenté qu'on a vu lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,
05:48va être exposée à Rouen du 12 au 23 mai, sur le site de l'Agora, sur les quais de Rouen.
05:52Est-ce que vous nous confirmez cela ?
05:54Eh oui, absolument.
05:55Alors, on avait annoncé qu'on aurait le bonheur, le privilège, le plaisir d'accueillir cette statue incroyable,
06:03qui a fait un des éléments incroyables de ces cérémonies Jeux Olympiques et Paralympiques,
06:08du Rouenais, Thomas Joly, et de toute son équipe, bien sûr.
06:11Et c'est une grande fierté de l'accueillir.
06:12Ce sera en mai, vous le savez, 15 jours, quelque chose comme ça.
06:15Elle tourne en fait dans un certain nombre de villes.
06:17Et donc, il y avait une question de lieu.
06:19Bon, les JO, la Seine, une symbolique évidente.
06:23En plus, c'est sur l'Agora.
06:24Alors, l'Agora, c'est sur les quais Rive-Droite, en bas de la préfecture et de l'avenue Pasteur.
06:31Un lieu magnifique.
06:32Et vraiment, j'invite toutes celles et ceux qui ont apprécié ces cérémonies à venir.
06:36Ça va être exceptionnel.
06:37Merci beaucoup, Nicolas Maillère-Rossignol, maire socialiste de Rouen, président de la Métropole, d'avoir accepté l'invitation de ici Normandie.
06:42Bonne journée à vous.
06:43Merci à vous.
06:44Et maintenant, on vous laisse chevaucher parce que je crois que vous avez un train à prendre.
06:46Alors, sur la route, un petit peu de monde à l'entrée de Rouen, sur la Sud-3, à la sortie de notre tunnel de la Grand-Marre et sur l'autoroute A150.
06:56Et puis, dans la traversée de Pont-de-Larche, vous avez également beaucoup de monde.
07:00Et attention, cette nuit, fermeture de l'autoroute A13 dans l'heure pour cause de travaux.
07:04On va démonter le péage, on termine le démontage.
07:07Le flux libre oblige.
07:09Entre Gaillon et Haute-Bouville, c'est fermé ce soir entre 20h et 6h du matin.
07:13On reste ensemble, on joue avec Nono et Momoun dans 3 minutes.
07:15Tu te fous de ce qu'ils pensent, maintenant tes blessures qu'ils pensent.