À la prison de Grasse, la tension monte. Les sorties culturelles des détenus créent la polémique. Après une série d’attaques contre des établissements pénitentiaires en France, le député RN Lionel Tivoli tire la sonnette d’alarme.
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00:00A la prison de Grasse, les sorties culturelles accordées aux détenus créent la polémique.
00:05Ce député du Rassemblement national s'y oppose, estimant qu'elle mette en danger les surveillants
00:09après plusieurs attaques contre des prisons en France.
00:12Les prisons n'ont pas vocation à accueillir toutes ces activités.
00:17Ici les détenus font du vélo, ici les détenus ont un stade de football en synthétique
00:21que beaucoup de collectivités aimeraient avoir.
00:24Ici les détenus ont des activités talk-chef, ça suffit, je crois que les Français en ont marre de voir cela.
00:28Sur le terrain, la prudence est de mise.
00:31Les sorties de nuit sont suspendues, les véhicules mis à l'abri.
00:35Mais l'opposition s'alarme du sous-effectif.
00:38169 surveillants pour près de 720 détenus, alors que la prison est censée en accueillir 574.
00:45Un député, un parlementaire, il doit s'occuper de donner à la justice, à la pénitentiaire, les moyens de fonctionner.
00:53Voilà, et les moyens humains, les moyens matériels.
00:56La prison de Grasse, elle est surchargée.
00:58Bon, alors il faut peut-être s'occuper d'abord de ça, avant de s'occuper de points de détail.
01:04Certains syndicats rappellent que des mesures de sécurité ont été prises.
01:08Pour eux, ces sorties sont essentielles à la réinsertion des détenus.
01:12On considère aussi qu'il faut quand même privilégier toutes les activités qui sont utiles à la réinsertion et à la prévention de la récidive.
01:19Après, concernant tout ce qui est les activités culturelles, artistiques,
01:24celles-ci font également partie du protocole de réinsertion.
01:26Pourtant, l'hémorragie continue.
01:2927 départs de surveillants annoncés cet été, sans aucune nouvelle recrue.