Retrouvez le replay de la Flèche brabançonne 2025 du 18/04/2025.
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00:00:00Elle est la flèche Brabanson qui existe depuis 1961 maintenant et vous voyez que ça bouge déjà beaucoup sur cette compétition.
00:00:07On va se régaler bien sûr pour plusieurs raisons déjà parce qu'elle a été déplacée, déplacée au vendredi pour permettre à des coureurs qui disputent l'Amstel Gold Reims,
00:00:15ce sera notamment dimanche, ce sera dimanche avec certitude d'ailleurs, pour pouvoir permettre à ces coureurs d'être là aussi,
00:00:22mais aussi édition particulière parce que bien sûr c'est le grand retour de Remco Evenpool Pierre Rolland.
00:00:28Alors pour l'instant ça bouge parce qu'on est en train de rentrer sur le circuit qu'on va discuter à trois reprises vers la ligne, vers Overheizen notamment.
00:00:37On aperçoit Alexis Brunel en queue de peloton.
00:00:39Pour votre information Alexis Brunel avait tenté à un moment de rejoindre les coureurs qui sont en tête, ils sont échappés.
00:00:44Je vous redonnerai bien sûr la composition de ce groupe de tête dans quelques instants.
00:00:47Ça va Pierre ? Très bien.
00:00:48Pas trop dur de passer des abruses à la Belgique ?
00:00:51Alors non parce qu'il fait beau sur les deux épreuves, mais voilà il faut mettre de l'ordre dans ses fiches.
00:00:57Ça c'est le principal, mais surtout on arrive au bon moment parce qu'on rentre sur ce circuit final et on sait le circuit de cette flèche Brabant sonne.
00:01:06Il est exigeant avec quatre ascensions, deux ascensions pavées, deux ascensions asphaltées.
00:01:11Cette arrivée en montée est une course qui réserve toujours beaucoup, beaucoup de mouvements et qui sourit très souvent aux Français.
00:01:17Oui, c'est vrai que depuis 2020, en effet, il y a eu trois coureurs français qui se sont imposés.
00:01:22Benoît Cosneufroy l'année dernière, Dorian Godon il y a deux ans et puis bien sûr Julien Alaphilippe, c'était en 2020.
00:01:28Bref, il y a vraiment un palmarès énorme au listing de cette course et aujourd'hui ça risque encore d'être le cas.
00:01:35Alors on vous a parlé de Remco Evenpool très attendu.
00:01:38Bien sûr, on prendra le temps de débriefer vraiment et de rebriefer même Pierre ce qui s'est passé autour de Remco.
00:01:42Parce qu'il n'y a pas que les blessures bien sûr qui ont été importantes du côté du Belge.
00:01:46Il y a aussi quelque chose de mental qui s'est passé cet hiver.
00:01:50Mais il y a aussi Wout van Aert qui est là, il y a Thomas Pitcock également qui est là, Nelson Paulès aussi.
00:01:56Bref, il y a vraiment beaucoup de coureurs qui sont capables d'aller s'imposer aujourd'hui.
00:02:00Et d'ailleurs le scénario va être très incertain, c'est pour ça qu'on assiste à beaucoup d'attaques depuis tout à l'heure.
00:02:04Il y en a un que vous n'avez pas cité, je vais le citer très rapidement, c'est Thibaut Delgrosso.
00:02:08Thibaut, Thibaut.
00:02:09Thibaut, pardon.
00:02:10Thibaut, Thibaut, nice.
00:02:12Thibaut et Thibaut Delgrosso, les deux font du cyclocross.
00:02:15Les deux sont brillants l'hiver mais pas que.
00:02:19Et Thibaut, du haut de ses 20 ans, il va nous étaler son talent comme on étale de la confiture.
00:02:26Qu'est-ce que c'est que cette expérience-là ?
00:02:27Je ne sais pas.
00:02:29En tout cas, si c'est vous qui vous mettez à vous parler de cyclocross, je vais rendre mon tablier très rapidement.
00:02:33On va le faire comme ça.
00:02:34Merci pour la dédicace.
00:02:35En même temps, ils sont talentueux.
00:02:37Il a été énorme mercredi.
00:02:39Est-ce que vous avez regardé un peu la course avec Alpecine de Quenand ?
00:02:42Moi, je regarde toutes les courses où il y a Thibaut Delgrosso.
00:02:45Donc l'hiver, vous êtes avec nous tout l'hiver.
00:02:47Bien sûr.
00:02:47Bien sûr, bien sûr.
00:02:48Non mais là, c'est vraiment, il y a Mathieu Van Der Poel et il y a l'après Mathieu Van Der Poel.
00:02:53Et du côté des frangins, des frangins, j'ai mangé leur nom, les managers de cette équipe Alpecine.
00:03:01On a vite verrouillé ce coureur, vraiment très, très, très talentueux.
00:03:07Et je pense qu'il devrait avoir un parcours entre les monts asphaltés et les monts pavés.
00:03:12Un parcours taillé pour lui.
00:03:14Lui qui découvre toutes ses courses.
00:03:15Il les découvre par la grande porte.
00:03:19Il est devant et il n'hésite pas.
00:03:21Alors il y a toujours les six coureurs qui se sont échappés pour le moment.
00:03:24Mais vous voyez que la Q365 a très envie de faire des choses.
00:03:27On rappelle que Thomas Pitcock est là et qu'il aura très à cœur de tenter des choses.
00:03:33Thomas Pitcock.
00:03:33Il y a aussi Milan Bader dans cette équipe au Ritonson qu'on avait vu beaucoup travailler mercredi sur la course qu'on a suivie ensemble.
00:03:43Oui, tiens, vous faites un geste ?
00:03:44Non, non, c'est vraiment la particularité de cette course.
00:03:47C'est la transition entre ces classiques flandriennes et ces fameuses classiques ardennaises.
00:03:54Les classiques ardennaises, c'est l'Amstel, la flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège.
00:03:58Mais il y a également cette flèche Brabant-Sonne qui est un petit mix d'un des deux.
00:04:04On peut retrouver, on voit bien, il y a Wout Van Aert qui est présent.
00:04:07Il y a Tom Pitcock qui lui a choisi cette année de se focaliser sur les ardennaises.
00:04:11C'est un mix un petit peu des deux et c'est vraiment une belle transition entre ces deux types de courses.
00:04:17On a aperçu Tom Pitcock d'ailleurs se replacer dans le train de sa formation Q365.
00:04:22Et les coureurs qui sont en tête, on ne les a toujours pas vus ces coureurs échappés.
00:04:25Mais ce n'est pas pour autant qu'ils n'ont pas le droit d'être nommés.
00:04:27Mais peut-être d'abord attendre l'attaque qui est en train de se produire en même temps.
00:04:32Ce qui est drôle, c'est que ce ne sont pas forcément les mêmes équipes qui attaquent depuis tout à l'heure.
00:04:35Mais on ne voit pas par exemple la Visma qui est bien vigilante derrière.
00:04:40On a vu quand même l'équipe de Remco Evenpool tenter de placer des coureurs à l'avant.
00:04:45On a vu, pour le moment on n'a pas vu grand-chose.
00:04:48On voit que ça bouge dans le peloton, que c'est secoué un petit peu dans tous les sens.
00:04:51On a vu les Visma aborder ce circuit en première position avec son leader Wout Van Aert.
00:04:59Wout Van Aert, ça va être encore l'interrogation sur ce type de profil.
00:05:03Je suis quand même convaincu qu'on va le voir dans le final.
00:05:06Gagner, c'est autre chose.
00:05:08On a deux belles cartes du côté de la Visma.
00:05:11Il y a lui, Wout Van Aert et il y a également Tijbenot.
00:05:14Allez, 1-0-8 avec les coureurs qui sont devant.
00:05:18Avec Turdence pour la Flanders, avec Jens Reinders pour la Wagner-Bazin.
00:05:24Avec également Jorraine Blum pour Unibet Tietjema Rocket, ce qui fait vraiment un super début de saison.
00:05:30Atne Walter pour la UNOX.
00:05:32Yuri Letao pour l'équipe Cara Rural notamment.
00:05:35Et puis Soto, le coureur espagnol qu'on connaît bien aussi.
00:05:38Il y a eu un coureur qui a tenté de revenir à plusieurs reprises, c'est Sébastien Grignard.
00:05:42Enfin plutôt, il était en chasse-patate comme on dit entre les deux groupes.
00:05:45Il n'a jamais réussi à rentrer pour l'équipe loto.
00:05:46Attention, un groupe s'est formé avec Peter Seri notamment.
00:05:51Et ça va être intéressant de commencer à suivre ça.
00:05:54Il y a Nicolas Marseroux aussi pour la totale énergie.
00:05:58Van Tricht pour Israël.
00:06:01Et regardez Soto Sarr.
00:06:02Wout Van Aert qui certainement a fait un dernier petit besoin naturel.
00:06:10Il y a une heure et demie de l'arrivée.
00:06:12C'est le dernier moment pour faire une petite pause technique.
00:06:16Personne pour l'instant en tête de peloton pour contrôler, pour aller chercher ce groupe.
00:06:20Mais le groupe ne creuse pas non plus.
00:06:22Voilà, c'est des coureurs qui sont nommés le matin dans les équipes.
00:06:27On leur demande d'anticiper, de servir de relais à l'image de Peter Seri qui va prendre son relais d'ici.
00:06:35Qui allait prendre son relais, le coureur de la Soudal Quick-Step.
00:06:38Lui, il doit se propulser à l'avant.
00:06:41Il y a deux coureurs pour Israël.
00:06:42Devant notamment, vous apercevez le dossard 1 de Remco Evenpool avec son casque doré de double champion olympique.
00:06:48On va regarder ce que ça va donner pour Remco Evenpool sur la suite de cette course.
00:06:51Restez avec nous, on se quitte une première fois pour mieux se retrouver.
00:06:54Pierre Roland va vous expliquer pourquoi il pense que Remco Evenpool va avoir du mal à gagner.
00:06:58Aujourd'hui, c'est ça ?
00:06:58On va expliquer, on va essayer d'expliquer tout ça.
00:07:0357 kilomètres encore à parcourir pour l'une des courses où on va le plus se régaler.
00:07:08C'est une certitude avec la flèche Brabenson.
00:07:11On l'a dit, depuis 1961, elle se tient.
00:07:13Elle ne résiste pas aux Français.
00:07:14En tout cas, il y a eu trois victoires depuis 2020.
00:07:17Cette année, ça va être dur quand même d'aller déloger les favoris.
00:07:21A commencer par Wout Van Aert.
00:07:23Son équipe qui est ici, bien sûr, avec le casque que vous reconnaissez bien de Wout Van Aert dans son train.
00:07:27A commencer aussi par Nelson Poles qui adore jouer des tours à l'équipe Visma et The Bike.
00:07:32Et à commencer aussi par Tom Pitcock avec la Q36-5 qui est bien placée.
00:07:36Ethan Heiter, pour l'instant, un petit peu de mal à tenir le rythme du peloton.
00:07:39Mais de toute façon, du côté de l'équipe sous le quick-step, Pierre, c'est Remco Evenpool qu'on attend.
00:07:44Oui, oui.
00:07:44Après, il peut être encore dans cette position quand ils seront encore 15, un dernier à 10 mètres.
00:07:50Avec Ethan Heiter, on a l'habitude de le voir courir et de le voir procéder de la sorte.
00:07:55Est-ce que là, il est utile à l'équipe ?
00:07:57Pas pour le moment.
00:07:59Pas pour le moment, pardon, mais pas pour le moment.
00:08:01Après, c'est un coureur qui ne frotte pas.
00:08:04C'est bizarre pour un sprinter de dire ça.
00:08:07Et aussi un coureur qui fait de la piste, de l'américaine, de Madison et autres.
00:08:12De le voir ne pas être là au milieu, dans la boule.
00:08:16C'est un peu dangereux, mais au moins, on est abrité sur sa façon de courir.
00:08:20Et je pense qu'on ne comprendra jamais vraiment ce coureur.
00:08:24Allez, on va rentrer dans les monts, puisqu'on a déjà passé la ligne une première fois.
00:08:29Il restera encore un passage ligne 1-3ème.
00:08:31Et puis l'arrivée ensuite sur ce circuit autour d'Overize.
00:08:35Les échappés, eux, sont déjà sur ce mont pavé.
00:08:38Attention, parce que, bien sûr, l'écart diminue énormément.
00:08:41Il y a plus de 36 secondes d'avance maintenant pour ces coureurs.
00:08:44Ça commence à faire vraiment peu avec l'équipe Cara Rural.
00:08:47C'est l'Étao qui est là, l'Étao qui a déjà gagné cette année.
00:08:50D'ailleurs, c'est le seul devant qui a déjà une victoire pour le trophéo.
00:08:52Palma, il a aussi fait 5e d'une étape du Pays Basque.
00:08:55Alors, dans ce mont, du côté des organisateurs, on a été malin.
00:08:59On a mis des barrières cette année sur le côté droit de la route.
00:09:03Auparavant, au tout début, dans les premières éditions de cette flèche Brabanson sur ce format,
00:09:10il n'y avait même pas de barrière du tout.
00:09:11Donc, les coureurs allaient rouler là où il y a les spectateurs, sur la droite de l'écran,
00:09:15parce que le trottoir est tout simplement lisse.
00:09:18Et ça va beaucoup plus vite que sur les pavés.
00:09:20Et du côté gauche de l'écran, il n'y avait pas de barrière.
00:09:23Donc, il y avait ce fameux caniveau où on allait rouler.
00:09:27Et les coureurs les plus habiles y arrivaient parfaitement.
00:09:30Mais les coureurs un petit peu plus qui n'arrivaient pas,
00:09:33tout simplement, il s'était obligé de prendre le pavé.
00:09:40Et pour l'instant, il ne s'est rien passé, Pierre.
00:09:42Alors, on peut peut-être parler un peu de ce parcours,
00:09:43parce que c'est vrai qu'on l'a un peu évoqué rapidement.
00:09:46Mais finalement, c'est l'enchaînement de ces monts aussi
00:09:48qui va rendre la difficulté de plus en plus grande.
00:09:51Sur une course relativement courte, 160 km en plus.
00:09:54Donc, c'est vraiment un rythme assez effréné.
00:09:57On est parti que vers 13h sur cette course.
00:09:58C'est très rare, 160 km pour une classique,
00:10:01même si c'est, on va dire, une semi-classique.
00:10:04Une partie en ligne avec un circuit tout d'abord à l'ouest.
00:10:09Et puis après, ce circuit final de 16 km à faire trois fois.
00:10:13Un circuit, j'ai envie de dire, par élimination,
00:10:15dans un premier temps, ça se fait par l'arrière.
00:10:18Si on est mal positionné, on subit énormément la course.
00:10:22Comme on voit là, les coureurs qui sont à l'image,
00:10:25on est derrière, on prend des relances, des cassures.
00:10:28Et c'est très difficile.
00:10:30C'est pour ça qu'un coureur comme Ethan Highter,
00:10:32qui court toujours dernier,
00:10:33ce n'est vraiment pas un cadeau de courir de la sorte.
00:10:37Donc, premier tour, deuxième tour par élimination.
00:10:40Et puis après, on va commencer à assister à des belles offensives.
00:10:434 ascensions, 4 difficultés sur le circuit à faire trois fois.
00:10:49Ça se désorganise déjà, Pierre, pardon,
00:10:51mais du côté de l'échappée, c'est dur aussi
00:10:53quand on sent que de toute façon, il n'y a rien à faire.
00:10:55L'écart a été réduit au fur et à mesure
00:10:57sous l'impulsion des équipes derrière World Tour.
00:11:00Là, on voit le courant de la carrière orale,
00:11:02notamment l'État-O qui essaie de trouver un petit peu des solutions
00:11:04qui redonnent des dernières consignes,
00:11:06mais il n'y a plus rien à faire à ce moment-là.
00:11:07Ce qu'on espère devant, c'est qu'il y a un coup
00:11:09avec des outsiders ou des seconds couteaux,
00:11:12voire même peut-être les favoris, sortent du peloton
00:11:15et le fait d'avoir un petit coup d'avance,
00:11:18on puisse profiter des coureurs plus forts
00:11:20qui reviennent devant.
00:11:22Mais c'est la seule chose qu'on peut espérer
00:11:24avec 20 secondes d'avance à 54 km de l'arrivée.
00:11:28Et on reconnaît les coureurs très forts,
00:11:30notamment avec bien sûr Mathéo Trentin
00:11:32et puis dans sa roue, Remco Evenfull.
00:11:35Une énorme cassure, c'est aussi ça le propre de ces courses justement,
00:11:38c'est l'élimination par l'arrière, vous l'avez dit Pierre,
00:11:41mais c'est vraiment ça, il faut pouvoir s'agripper notamment,
00:11:43ne pas faire l'effort de trop pour ne pas être blessé également
00:11:46et puis bien sûr protéger son leader au maximum.
00:11:49Alors parmi les coureurs qui sont piégés,
00:11:51on retrouve Dversnos, Frédéric Dversnos pour la Luno X,
00:11:55on retrouve aussi De Greve pour la Novo Nordisk
00:11:58et c'est toujours l'équipe IF qui travaille
00:12:01avec la Visma Is the Bike juste à côté.
00:12:04J'ai quand même une question pour vous Pierre justement,
00:12:06qu'est-ce qu'il faut faire par exemple du côté d'un coureur
00:12:09comme Nelson Paulès ?
00:12:11Attendez, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:12:13Nelson Paulès, alors cette équipe IF,
00:12:16ils ont deux atouts majeurs dans leur équipe.
00:12:21Ils ont certes Paulès qui lui peut suivre les attaques,
00:12:24voire même les provoquer,
00:12:26et puis ils ont Marein Vandenberg.
00:12:28Si ça arrive groupé, un sprint en montée,
00:12:33Marein Vandenberg, ça peut être un client.
00:12:35Donc voilà, on prend la course en main du côté de l'AIF,
00:12:38on se met devant dans les endroits stratégiques,
00:12:40là on temporise un petit peu.
00:12:42J'ai envie de dire que du côté de l'équipe américaine,
00:12:44on prend la course du bon sens et on la prend en main.
00:12:49Et pour l'instant, c'est sans faute pour eux.
00:12:52On voit quand même toutes les équipes des favoris
00:12:54qui pour l'instant se sont replacées,
00:12:56avec même les favoris directement dans la roue.
00:12:58Et ça c'est normal, Pierre,
00:12:59c'est pour éviter bien sûr une cassure ou quoi que ce soit.
00:13:04Et là, quand on est dans cette première partie,
00:13:06là où on a en plein cœur de la boule devant,
00:13:09on ne pédale pas, on fait peu d'efforts.
00:13:11Alors certes, il faut toujours se battre pour se positionner,
00:13:14mais là je peux vous promettre que si on regarde,
00:13:16si on a une caméra de l'arrière,
00:13:17il y a des coureurs qui sont encore en train de relancer du mont précédent.
00:13:20Donc vous imaginez bien,
00:13:22l'effort consenti n'est pas du tout le même.
00:13:23Et dans la roue d'Evenepoel,
00:13:27on a Tom Pitcock.
00:13:31Voilà, chaque fois qu'on est placé,
00:13:33on temporise.
00:13:35Et ça va être ça à chaque ascension.
00:13:37Et le prochain mont,
00:13:39c'est un mont pavé,
00:13:40c'est le Mockestrat.
00:13:42Mockestrat, Mockestrat.
00:13:44Voilà, c'est le mont pavé.
00:13:46Vous vous souvenez des championnats du monde,
00:13:48ce mont qui avait été emprunté à maintes et maintes reprises.
00:13:51Un mont pavé très difficile.
00:13:54Il faut rouler en haut du pavé.
00:13:56Le pavé est très dur.
00:13:57La pente est rude.
00:13:59Et après, sur le haut de ce mont,
00:14:00ça ne descend pas tout de suite.
00:14:01On est en ville, en agglomération.
00:14:03Il faut souvent mettre de grosses, grosses relances en haut.
00:14:09Et en attendant un 51 km,
00:14:11et pour l'instant, ça résiste encore devant.
00:14:15Avec les coureurs qui sont partis vraiment très tôt dans cette course,
00:14:19ça fait partie des échappées qui se dessinent de manière un peu normale,
00:14:23un peu logique.
00:14:24Et 30 secondes.
00:14:2530 secondes, on va apercevoir la tête du peloton derrière.
00:14:28L'équipe 1-0-X aussi qui est venue se replacer.
00:14:31Vous avez vu, Alpessine est bien présente.
00:14:39Ils sont présents.
00:14:41Pour l'instant, on ne les voit pas.
00:14:42On ne rentre pas tout de suite.
00:14:44On va dire qu'on a un tour peut-être d'observation.
00:14:48Et on le voit.
00:14:49Petit bordel gros saut.
00:14:50Il est en train d'apparaître en troisième position dans la file des Alpessines.
00:14:53Il va falloir s'habituer à ce coureur.
00:14:58Et ça y est, on est déjà au pied de cette nouvelle difficulté.
00:15:02Vous avez pu vous en apercevoir.
00:15:03Ça va très vite entre les difficultés.
00:15:05Peu de répit sur ce circuit.
00:15:10500 mètres, 9,2% de moyenne.
00:15:12Et là, ça se replace bien sûr dans le peloton.
00:15:14Toutes les places sont importantes parce qu'on peut craindre n'importe quelle cassure.
00:15:18Pour l'instant, ça marche bien pour Evenpool, pour Van Aerts
00:15:20qui sont plutôt bien positionnés, bien sûr, pour les coureurs de l'IF.
00:15:24Également, on va plutôt surveiller la queue de ce groupe.
00:15:27On peut même mettre pied à terre si ça roule, si ça n'accélère pas devant,
00:15:31si ça monte tranquille.
00:15:32Regardez, c'est très étroit.
00:15:33Il n'y a pas de bas-côté.
00:15:35On est obligé de rouler sur le pavé.
00:15:37Et si ça temporise devant, derrière, ça ralentit, ça ralentit.
00:15:42Et là, on se retrouve à mettre pied à terre.
00:15:45Etich Benot avec vous de Van Aerts.
00:15:46C'est parti pour les Wismas.
00:15:49Allez, haut de Van Aerts qui a une vraie revanche à prendre sur cet hiver.
00:15:52Sur à travers la Flandre.
00:15:54Notamment sur cette équipe IF qui est juste à côté.
00:15:56Oh, ça fait mal.
00:15:57Ça fait mal ce qu'est en train de faire Benot.
00:15:59Avec toujours Anthony Turgis derrière.
00:16:01Avec Thomas Pitcock également, qui tient bien le rythme pour l'instant.
00:16:04Et Evenpool en troisième position, Claire.
00:16:06Alors, il y a un autre problème.
00:16:07Ah, et Van Aerts qui va partir tout seul.
00:16:09Van Aerts qui va partir tout seul maintenant.
00:16:11Wout Van Aerts qui est en train d'attaquer avec Turgis,
00:16:14qui va réagir derrière également.
00:16:16Marine Van Denbergh pour l'IF dans la roue.
00:16:18Renko en troisième position qui recule légèrement.
00:16:24Est-ce que Renko est en difficulté ?
00:16:26Renko Evenpool.
00:16:26C'est compliqué pour lui de terminer ce mont.
00:16:29Mais on rappelle encore une fois que c'est sa reprise.
00:16:31Première course de l'année pour Renko Evenpool.
00:16:33Casque doré.
00:16:34Surtout Renko Evenpool, on rappelle, fracture de l'homoplate.
00:16:38Fracture de l'homoplate sur les pavés.
00:16:41Même si c'était il y a plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
00:16:44Ça laisse des traces.
00:16:46Ça ne guérit pas comme ça.
00:16:47Il s'en plaignit encore il y a quelques jours.
00:16:52Ça n'a pas été évident de tirer fort sur le guidon, sur ses monts pavés.
00:16:55Quand on voit devant et derrière, on se rend compte de la difficulté.
00:17:00Allez, Wout Van Aerts.
00:17:00Wout Van Aerts qui a réussi à faire un petit trou.
00:17:02Evenpool qui est en train de rentrer.
00:17:04C'est Benoît qui est dans la roue d'Evenpool.
00:17:06Stratégie, bien sûr, de l'équipe Visma de The Bike.
00:17:08Il ne faut pas être allergique.
00:17:09Aujourd'hui, on voit le pollen bien volé également.
00:17:12On sait que parfois, ça peut notamment mettre en difficulté certains coureurs.
00:17:18Pitcock aussi qui est là.
00:17:19Dernière position de ce groupe.
00:17:21C'est mis une belle cartouche.
00:17:22Il va avoir 3 IF en tête.
00:17:24On a vu Turgis.
00:17:27Et on a également, pour la UAE, Narvaez qui est devant.
00:17:31Et un deuxième petit groupe.
00:17:33Et ça y est, il y en a partout.
00:17:34On est à 50 km de l'arrivée.
00:17:37Ça va être dur.
00:17:39Oui, des fois, c'est bien.
00:17:40Faire des onomatopées, ça parle bien mieux que n'importe quoi.
00:17:44Ce qui est sûr, en tout cas, Pierre, c'est que ce sont des mots un peu particuliers aussi en Belgique à gérer.
00:17:47Parce qu'on peut être des fois dans un effort trop court.
00:17:50Également pour faire vraiment casser des coureurs derrière.
00:17:52Enfin, je veux dire, il faut vraiment bien gérer cet effort pour pouvoir permettre ça.
00:17:55Alors, la particularité de cette flèche Brabanson et des difficultés qui la composent sur ce circuit final,
00:18:01c'est qu'au moment où c'est le plus raide, ça ne bascule pas tout de suite.
00:18:06Donc, il y a toujours un faux plat derrière.
00:18:08Et c'est ça qui est très dur.
00:18:09Parce qu'on reprend de la vitesse.
00:18:11Et j'ai envie de dire qu'on s'accroche dans la partie raide.
00:18:13Mais quand il faut reprendre de la vitesse réaccélérée sur le sommet,
00:18:17ben là, c'est vraiment là qu'on peut vraiment faire de gros écarts.
00:18:22Allez, Renko et Van Boul, qu'on aperçoit en tête de ce groupe.
00:18:27Avec Tiche Benoît, toujours Anthony Turgis, qui fait une belle course pour le moment.
00:18:32Et il y a quand même trois coureurs de l'équipe IF.
00:18:34Pierre ?
00:18:35Non, mais ils ont pris la course dans le bon sens.
00:18:37Ils sont arrivés sur le circuit bien placé.
00:18:40Ils ont sacrifié peut-être un coureur.
00:18:41Mais là, ils sont trois sur un groupe d'une douzaine.
00:18:44Allez, ils vont être quinze.
00:18:45Il y a deux coureurs qui sont en train de rentrer.
00:18:48Alors, ça va se regrouper.
00:18:49Mais en attendant, sur ce type de circuit, il faut mieux être en action qu'en réaction.
00:18:54Quand on a un coup de retard, c'est vraiment très, très compliqué d'inverser la tendance.
00:19:02Renko et Van Boul qui, pour le moment, réussissent à rentrer.
00:19:05Il est un peu isolé, non ?
00:19:07Il est un peu isolé, mais certainement qu'il a mis déjà à contribution, ses équipiers.
00:19:12On imagine qu'il ne veut pas prendre de risques.
00:19:14Il démarre.
00:19:15Allez, l'attaque du dossard 1.
00:19:17Oh là là, Renko et Van Boul devant son public pour aller reprendre les échappées d'un seul coup.
00:19:22Renko et Van Boul qui passent avec Benoît, avec Wad Van Aert qui tient encore pour l'instant.
00:19:25Pitcock qui va tenter de l'autre côté de la route de rejoindre ce groupe qui essaie de partir.
00:19:30Renko et Van Boul en difficulté dans le mont avant, qui changent un peu de stratégie
00:19:34ou qui essaient en tout cas de faire encore plus mal au coureur derrière.
00:19:36C'est Wad Van Aert qui donne la réplique à Renko et Van Boul.
00:19:39C'est vous ou c'est Christophe un jour qui avez vu ?
00:19:41Non, c'est Christophe.
00:19:42On a vu une banderole mercredi avec les deux noms, Wad Van Aert et Renko et Van Boul sur la même banderole.
00:19:47On s'était dit c'est beau d'avoir les deux en même temps.
00:19:48Là, c'est beau aussi de les voir se disputer cette victoire, s'attaquer les uns les autres.
00:19:53En tout cas, à Van Aert, ça va mieux.
00:19:54A Van Aert avec tout le dénivelé qu'il fait à Teide et en Sierra Nevada.
00:20:00Heureusement qu'il grimpe bien ses mots.
00:20:03Ça ne lui fait pas peur.
00:20:05Là, il a mis un petit coup à Renko qui refuse le relais.
00:20:09C'est quand même très rare de la part du Belge.
00:20:12C'est vrai qu'on ne voit plus les coureurs à Rief.
00:20:13Pour l'instant, dans ce premier groupe, ils sont derrière.
00:20:17Allez, Renko et Van Boul en personne.
00:20:1947 km de l'arrivée qui va devoir s'entendre avec Wad Van Aert.
00:20:23Et ça revient derrière.
00:20:28Il n'y a plus qu'un coureur.
00:20:28En tout cas, Yef et Thomas Pitcock aussi qui n'était pas dans ce bon groupe,
00:20:32qui va essayer de rentrer.
00:20:34Tige Benoît qui est toujours en dernière position.
00:20:36Le coéquipier de Wad Van Aert.
00:20:39Et Hermann qui est devant pour la Alpécine.
00:20:42Un groupe de 5.
00:20:45A Kitten Hermann.
00:20:46Pierre ?
00:20:47Cyclocross, Claire.
00:20:48Cyclocross.
00:20:49C'est vous qui le dites.
00:20:49Les turgistes dans ce groupe avec Mathéo Trentin.
00:20:55Oh là là, ça fait mal.
00:20:56Ça a déjà fait mal dans les cas 47 km de l'arrivée.
00:20:58Ils vont de côté en haut de cette poste.
00:21:00Mais Evenepoel, il va attaquer dans les parties asphaltées.
00:21:02Il ne va pas attaquer sur les pavés.
00:21:04Ils partent à deux.
00:21:05Et deux champions belges qui s'isolent.
00:21:07Et il reste une dizaine de monts encore à parcourir.
00:21:10Et deux passages sur la ligne avant l'arrivée.
00:21:12Remco Evenpool et Wad Van Aert qui sont en train d'enflammer le peuple belge.
00:21:16Bon courage pour aller les chercher.
00:21:20Et Remco Evenpool, on s'attendait à un numéro comme ça.
00:21:23Courage là à Israël.
00:21:24Est-ce qu'il va réussir à opérer la jonction ?
00:21:26Il faut le faire tout de suite.
00:21:28Et Wad Van Aert, je ne suis même pas sûr qu'il s'est aperçu qu'ils se sont isolés à deux.
00:21:32Derrière, c'est compliqué.
00:21:36C'est vraiment compliqué.
00:21:37Tout le monde a explosé.
00:21:39Avec le vent de côté.
00:21:40Avec le vent de côté en haut de cette longue ascension.
00:21:43C'est l'ascension la plus longue de ce circuit.
00:21:46Une ascension asphaltée.
00:21:49Ce n'est pas du tout la plus difficile.
00:21:52Mais avec le vent de côté sur le sommet.
00:21:54Alors ici, on retrouve André Asselik Nesudem pour l'Uno X Mobility.
00:21:59Cette formation Tibor Delgrosso également, votre favori.
00:22:02Pierre et aussi Thomas Pitcock.
00:22:05Il y en a de partout.
00:22:06C'est incroyable.
00:22:07En deux ascensions.
00:22:09Les écarts sont énormes.
00:22:10Le ménage a été fait.
00:22:12Alors là, je me demande derrière si ce n'est pas Edne Holter qui était dans l'échappée.
00:22:15Et qui a réussi à tenir.
00:22:16Et qui est donc en train d'essayer de chasser sur Blackmore, Van Aert et Evenpool.
00:22:22On a fait un demi-tour.
00:22:23Il reste deux tours et demi à faire.
00:22:25Retenez bien votre souffle.
00:22:29Incroyable.
00:22:30Renko Evenpool pour sa rentrée.
00:22:32Ça peut rentrer là de l'arrière, Pierre ?
00:22:34Parce que ça va être compliqué.
00:22:35Il faut vraiment que ce soit un gros groupe qui se forme, j'imagine.
00:22:38Là, il faut que ce soit une équipe qui vienne rouler.
00:22:41Alors peut-être, j'ai vu un coureur qui va peut-être réussir à revenir si ça temporise un tout petit peu au pied de la prochaine ascension.
00:22:48Mais là, il va falloir que ce soit une équipe entière.
00:22:51Peut-être les Alpécines, peut-être les Q36-5 ou les IF qui s'organisent derrière les deux champions belges.
00:22:58Derrière vous de Van Aert et Renko Evenpool.
00:23:01Ce n'est pas que je ne compte pas le coureur de l'Israël.
00:23:03Mais c'est que les deux locomotives, c'est les Belges.
00:23:06On ne va quand même pas l'oublier, le Britannique, parce que pour l'instant, il fait un sacré numéro.
00:23:10Joseph Blackmore pour résister à Van Aert et à Evenpool également.
00:23:14Edna Holter, qui était dans l'échappée et qui va revenir peut-être sur ces trois-là.
00:23:20Il y a encore beaucoup d'ascension à passer, beaucoup de monts.
00:23:23Une dizaine, je le disais, on va passer encore sur la ligne d'arrivée.
00:23:25Et puis bien sûr, ce final également qui sera en bosse, Pierre, qui sera très intéressant à suivre.
00:23:29Vous savez quoi ? Réfléchissez un petit peu.
00:23:31Je vais vous demander, juste après une courte pause, qui vous fait la meilleure impression entre Evenpool et Van Aert pour l'instant.
00:23:36Vous avez quelques minutes pour réfléchir.
00:23:38Restez avec nous, on est sur cette flèche Brabanson 2025.
00:23:41Regardez le groupe derrière avec Thomas Pitcock.
00:23:43On va voir si ça rentre, on va voir si tout reste à fait.
00:23:50Est-ce qu'il faut réussir à le faire, Wad Van Aert et Renko Evenpool devant avec Joseph Blackmore ?
00:23:55Parce que, attention, derrière, on l'a dit, plusieurs groupes étaient scindés.
00:23:59Mais en fait, les groupes sont en train de ne devenir qu'un.
00:24:02Et c'est là qu'on va voir si on arrive à faire une course d'équipe, une course intelligente,
00:24:06pour essayer de revenir sur ce trio qui a déjà 36 secondes d'avance, 38, désormais 40 km de l'arrivée.
00:24:12On est sur ce circuit.
00:24:13Bien sûr, il va y avoir le passage sur la ligne dans quelques mètres.
00:24:16Et ça vous permet, vous aussi, de découvrir finalement cette arrivée,
00:24:19qui ne sera pas simple à négocier, Pierre.
00:24:21Il faut en garder un petit peu quand même sous la pédale.
00:24:23Oui, si on veut la jouer au sprint, il faut clairement en garder.
00:24:26Avec cette arrivée en montée, une longue, un long, long, c'est plus qu'un faux plat montant.
00:24:32C'est une belle bosse.
00:24:33Plus on se rapproche de l'arrivée, moins on a de pourcentages.
00:24:36Mais ça fait très, très mal aux jambes.
00:24:39Et on voit Renko qui demande un petit peu de relais de la part du coureur d'Israël.
00:24:45Renko, la famille, sa maison en Belgique, là, il est à domicile.
00:24:49C'est ses parents également qui habitent à proximité.
00:24:53Donc là, vraiment un surplus de motivation pour le double champion olympique, Renko Evenepoel.
00:24:59Non, le double champion olympique à Paris, bien sûr, 2024, énorme numéro.
00:25:04Et là, il est en train d'être exactement là où on l'attendait, là où tout le public belge l'attendait également.
00:25:10Passage sur la ligne, il restera encore deux tours à faire.
00:25:14Renko Evenepoel est devant avec Walt Van Aert, les deux figures belges, les deux stars belges.
00:25:19Et avec Peter Joseph Blackmore également, qui pour l'instant, franchement, résiste, passe même des relais.
00:25:25Est-ce qu'on aurait le droit, à la place de Blackmore, là, de passer un peu moins de relais, Pierre ?
00:25:28Oui, il faut passer un petit peu, mais s'il ne passerait pas, on irait un petit peu l'embêter.
00:25:35Il prend quelques relais, il faut mieux les avoir dans la poche, Renko Evenepoel et vous de Van Aert.
00:25:41Parce que Renko, s'il se fâche, ça fait de l'air et ce n'est pas agréable.
00:25:47Ce n'est pas agréable et ça se regroupe.
00:25:49Le peloton est en train de se reconstituer.
00:25:52Alors, ça a été laborieux, il y en avait de partout.
00:25:56Et ça y est, c'est en train de se reformer.
00:25:59Donc là, désormais, il faut réussir au niveau du peloton.
00:26:01Donc, 47 secondes, il va falloir réussir à stopper l'hémorragie, ce que sont en train d'essayer de faire les Alpessines.
00:26:09Avec Hermann, oui.
00:26:10Certainement les Q36 qui vont venir donner un coup de main.
00:26:12Les UAE, peut-être les Qdor pour Trentin.
00:26:16Les IF, voilà, il faut se regrouper à 4-5 équipes.
00:26:20Essayer de rouler assez vite pour faire en sorte que l'écart arrête de grandir.
00:26:26Bientôt 50 secondes, ça devient déjà très conséquent.
00:26:30Alors ça, c'est sous réserve qu'un Thomas Pitcock ne cherche pas à sortir à un moment ou à justement refaire un effort dans cette bosse.
00:26:37Le seul truc, c'est que Thomas Pitcock ne pourra pas combler 50 secondes tout seul.
00:26:39C'est impossible sur un trio où il y a Van Aert et Van Poole.
00:26:43Là, il faut faire rouler ses équipiers pendant au moins un tour, un tour et demi.
00:26:49Parce qu'en 1 contre 2 ou même si on sort à 5-6 contre les 3 coureurs de tête, on n'arrivera pas à revenir.
00:26:58Donc là, il faut sacrifier des équipiers pendant 10, 15, 20 kilomètres le plus possible.
00:27:04Essayer de revenir à 15, 20 secondes.
00:27:06Et à ce moment-là, on peut essayer de faire le jump pour Pitcock ou pour les plus forts du peloton.
00:27:11Mais très honnêtement, je n'en vois pas 10 000 être capables de faire le saut.
00:27:17Et puis des équipiers capables de revenir et de se rapprocher de ces 3 champions qu'on a à l'image.
00:27:27Un co-even-poule.
00:27:28C'est la première fois de la saison qu'on le voit courir son équipe qui lui a fait un beau vélo doré en hommage à son titre de champion olympique.
00:27:39Un casque doré, un maillot avec les liserés de champion du monde.
00:27:43Ça nous donne une idée du palmarès de ce coureur.
00:27:50Allez, Remco Evenpoule, en effet, vous l'avez dit.
00:27:52Alors ça a été très compliqué.
00:27:53Je rappelle quand même en recontextualisant un petit peu tout ça qu'il a chuté début décembre pour la reprise en plus de son entraînement.
00:28:00C'était la première semaine où il refaisait du vélo après des vacances.
00:28:03Et Remco Evenpoule a pris une portière d'une voiture de La Poste qui s'est complètement ouverte.
00:28:07J'aurais peut-être pas dû dire pourquoi, mais c'est vrai que ça avait fait vraiment dans les détails en Belgique à ce moment-là.
00:28:12Plusieurs fractures, homoplate, côte, luxation également de la clavicule droite.
00:28:17Et il a eu du mal à repartir.
00:28:19Il a espéré finalement être prêt plus tôt.
00:28:22Il n'est pris que fin avril.
00:28:24On l'a dit, Remco Evenpoule, c'est vraiment l'accumulation de chutes qui est importante.
00:28:28On rappelle qu'il était aussi dans la chute du Pays Basque, notamment l'année dernière.
00:28:32On rappelle aussi, alors là, ça commence à dater, mais ça reste quand même vraiment imprimé, cette chute absolument incroyable sur le Tour de Lombardie 2020.
00:28:38On a eu tous très, très peur quand il passe au-delà du petit muret, en tout cas, et qu'on ne voit plus que son vélo.
00:28:44Donc Remco Evenpoule qui a essuyé pas mal de pépins et qui a dit que ça avait été aussi compliqué pour lui cet hiver.
00:28:50Qu'il a même pensé arrêter sa carrière, qu'il a eu beaucoup de larmes.
00:28:52Ça, je cite ces mots notamment.
00:28:54Mentalement, c'était compliqué.
00:28:55Vous le comprenez ça, Pierre.
00:28:57Évidemment, on a dans une carrière parfois des moments très, très durs comme ça.
00:28:59De là à dire à son âge quand même qu'il était à deux doigts d'arrêter sa carrière.
00:29:03On rappelle son âge, 25 ans, lui qui a été la troisième du dernier Tour de France également.
00:29:10Alain Palmarès qui commence à s'étoffer sérieusement.
00:29:14Il a beaucoup parlé aussi de sa petite copine, sa femme désormais.
00:29:19Oui, c'est vrai, ils se sont mariés il y a un an et demi, il me semble.
00:29:21Je n'étais pas invité, mais on sait que c'est des people, ces coureurs en Belgique.
00:29:25Mais ça a été difficile, il a employé des mots durs.
00:29:30C'est rare d'entendre un coureur se confier de la sorte.
00:29:34Alors ça paraît étrange quand on est un coureur de son niveau avec son palmarès.
00:29:40On rappelle quand même deux fois champion olympique, double champion olympique à Paris.
00:29:45Oui, c'est une chute, c'est difficile.
00:29:48Et ce qui a été difficile pour lui, je pense, c'est de casser sa routine.
00:29:51C'est-à-dire qu'au mois de décembre, au mois de janvier, il a l'habitude de partir longuement en stage avec ses camarades,
00:29:59passer des moments entre équipiers et tout ça.
00:30:05Il s'est retrouvé un petit peu tout seul, ça l'a certainement aussi projeté dans sa vie d'après.
00:30:09On sait que quand on est sportif, on a une vie très particulière, on est beaucoup en déplacement
00:30:14et on a besoin au final de ce rythme.
00:30:17Et quand ce rythme est cassé, ça fait un peu un vide.
00:30:19C'est comme après un grand tour ou après un grand objectif.
00:30:23Derrière, c'est un petit peu le vide et il a dû le sentir.
00:30:27Et ça a dû être difficile, visiblement, de la manière dont il s'exprime, ça l'a été.
00:30:32Mais en tout cas, il a retrouvé la compétition aujourd'hui et il la retrouve de la plus belle des manières.
00:30:37En étant devant, en étant offensif et en étant à l'attaque.
00:30:40Et on s'intéressera bien sûr à ces jours de reprise, notamment sur les années précédentes.
00:30:44On regardera tout ça en attendant, attention, parce que c'est l'équipe de Thomas Pitcock en personne
00:30:48qui cherche à durcir la course derrière pour le peloton.
00:30:52On aperçoit Dylan Tunes aussi pour l'équipe Cofidis qui va chercher à faire un effort.
00:30:56Et toujours l'équipe IF.
00:30:58On a gagné quelques secondes, 5 on va dire, sur ce mot.
00:31:00Et Dylan Tunes qui va même attaquer, attaquer, obliger l'équipe IF à sortir.
00:31:05Dylan Tunes, c'est un spécialiste de ses courses, de ses classiques ardennaises.
00:31:10Lui qui a gagné déjà des classiques dans les Ardennes.
00:31:16Cofidis, ils sont venus seulement à 5, mais ils ont du beau monde.
00:31:19Ils ont aussi Aramburu dans cette équipe.
00:31:23Ce n'est pas la solution de tenter de s'isoler.
00:31:27Il faut mieux laisser rouler l'équipe IF, l'équipe du 36-5.
00:31:31Mais Pitcock du coup est en deuxième position directe.
00:31:33Il n'a plus d'équipiers déjà.
00:31:35Ils ont déjà fait péter tout le monde.
00:31:37Là, il faut être capable de passer ses monts, accepter de ralentir un petit peu, puis se réorganiser.
00:31:44On est parti un petit peu plus rectiligne.
00:31:47On peut rappeler que l'enchaînement est absolument quasiment infernal sur la flèche Brabanson.
00:31:52D'ailleurs, ça temporise maintenant qu'on est revenu sur Dylan Tunes.
00:31:55Tout à l'heure, j'ai vu une image que j'aimerais bien vous remontrer, Claire.
00:32:05Comme quoi, c'est difficile d'être échappé avec Renko Evenepoel.
00:32:09Il y a beaucoup de coureurs qui ont témoigné de la difficulté d'être échappé.
00:32:12Regardez bien, c'est Renko Evenepoel.
00:32:16Comment il est aéros par rapport à Wout Van Aert.
00:32:21En fait, on voit quasiment tout le corps de Wout Van Aert qui est obligé de se baisser un petit peu plus qu'il aimerait.
00:32:29Donc, il est dans une position assez inconfortable parce que Renko Evenepoel, il est beaucoup plus petit.
00:32:34Mais il est surtout très, très aéros.
00:32:36On se souvient d'un Romain Bardet qui avait été échappé sur une étape de la Vuelta avec Renko Evenepoel à deux pendant longtemps.
00:32:43Et il avait témoigné de la difficulté d'être échappé avec Renko tellement il est aéros.
00:32:49C'est-à-dire tellement il est aplati sur sa machine.
00:32:52Derrière, c'est comme si on était déjà en train de prendre un relais.
00:32:55Donc, on double les relais.
00:32:57Et là, Wout Van Aert, il prend double ration de relais quand il se retrouve derrière Renko.
00:33:02Et d'ailleurs, intelligemment, Wout Van Aert, il a laissé sa place derrière Renko.
00:33:06aux coureurs d'Israël.
00:33:08Allez, il est là justement, Renko Evenepoel, qui a très envie d'en découdre.
00:33:13Et vous savez ce qu'on va attaquer maintenant ?
00:33:15Eh bien, c'est ce fameux Bommos Kestrat, encore une fois.
00:33:18C'est l'équipe Alpecine derrière qui s'organise avec IF.
00:33:22On voit des coureurs revenir.
00:33:22On a vu Tibor Nelgrosso notamment être dans les premières positions pour cette formation d'Ossar 11.
00:33:27Il commence à se faire un petit peu enfermer.
00:33:28Là, les coureurs passent devant lui.
00:33:29Il est toujours bien présent.
00:33:31Regardez ce maillot.
00:33:36On l'a beaucoup vu sur les courses ces dernières semaines.
00:33:39Celui d'Unimet-Tietié-Marroquette, qui avait placé un coureur d'ailleurs aux avant-postes.
00:33:44Rohan Blohem tout à l'heure dans l'échappée.
00:33:49Équipe française très en vue.
00:33:56Là, clairement, on n'a pas le droit de traîner en queue de peloton si on a des ambitions, y compris quand on s'appelle Ethan Heiter.
00:34:02On l'a vu en queue de peloton, mais pour l'instant, ça fonctionne pour son leader.
00:34:05Donc tout va bien.
00:34:06Regardez Pitcock, toujours là, toujours vigilant.
00:34:09Est-ce qu'il va retrouver la solution ?
00:34:11Pitcock.
00:34:1250 secondes.
00:34:14On a, entre guillemets, stoppé l'hémorragie.
00:34:17C'est-à-dire que, voilà, devant, on ne creuse plus.
00:34:20On ne se rapproche pas, mais on les maintient à distance.
00:34:24Alors de là à inverser la tendance, ça, ça va être un petit peu plus compliqué.
00:34:29Mais en attendant, on a un petit peu temporisé.
00:34:33On arrive à les maintenir.
00:34:35Ils commencent aussi à accuser le coup.
00:34:37Ça fait 20 kilomètres qu'ils sont devant.
00:34:38On se prend des relais.
00:34:45Pas mal posé sur son vélo aussi, en haut de Van Aert.
00:34:47Mais évidemment, quand on est spécialiste de chrono comme ces deux-là, on le sait.
00:34:52Non, là, il n'y a rien à dire au niveau du style.
00:34:54Pour les trois, d'ailleurs.
00:34:56Le coureur d'Israël, c'est un petit peu plus...
00:34:59Voilà, on voit qu'il a un petit peu plus de mal à plier les coudes.
00:35:01Mais on voit Rinko, les mains en cocotte.
00:35:04On rentre bien tout.
00:35:05La tête baissée.
00:35:07Et là, sur ses parties rectilignes.
00:35:11On en voit...
00:35:15Et Blackmore qui a quand même de sacrées références pour pouvoir tenir.
00:35:18Il avait gagné Liège-Bastogne-Liège chez les Espoirs l'année dernière.
00:35:21C'est dommage que je n'ai pas la vitesse instantanée claire.
00:35:23Je vous coupe, mais...
00:35:24Vous ne m'écoutez même pas, surtout.
00:35:25Si, si, si, si.
00:35:27De toute façon, pour être là, au milieu des deux, il ne faut pas être n'importe qui.
00:35:34Quatrième de cette course, d'ailleurs, aussi, l'année dernière.
00:35:36Voilà, donc il a quelques références.
00:35:38Et il est venu sur cette course en ayant un passif.
00:35:42Donc là, il est en bonne position.
00:35:45Il est dans les bonnes roues.
00:35:46Il a fait l'effort au bon moment.
00:35:47Il a réussi à faire le jump.
00:35:48C'est le seul qui a réussi à faire le jump sur les deux Belges.
00:35:52Il prend des...
00:35:53Voilà, ce n'est pas les mêmes relais que Krenko, mais il a le mérite de passer.
00:35:56Tant qu'il passe, on ne va rien lui demander.
00:35:58Quatrième du Tour des Alpes-Maritimes aussi, cette année, qui se court désormais en deux étapes.
00:36:03Vous le savez.
00:36:05C'est Lélie Martinez qui va éprimer la troisième place de ce classement général.
00:36:08Vous l'attendez, ce Roskostak.
00:36:09C'est le plus dur.
00:36:10C'est le plus dur.
00:36:10C'est le mont le plus dur.
00:36:11Et on a vu tout à l'heure, vous devant Nart.
00:36:13Il a fait plier un petit peu, Rekko Evenepoel.
00:36:16Je ne pense pas que ce tour-ci, il va tenter le forcing.
00:36:20Wout van Aert, il a besoin de Rekko Evenepoel.
00:36:23Il reste 31 kilomètres.
00:36:24C'est un petit peu loin pour partir tout seul.
00:36:28On n'oublie pas qu'on vous retrouvera, Pierre Rolland, ensuite dans l'équipe de choc pour débriefer cette course.
00:36:33Parlez de ce qu'est en train de faire Rekko Evenepoel avec Wout van Aert.
00:36:36Et tout autour, bien sûr, de France Piron.
00:36:38On peut regarder l'équipe avec beaucoup d'intérêt en ce moment et cette magnifique course.
00:36:44Et Blackmore, il a gagné le Tour du Rwanda aussi.
00:36:46Oui, et le Tour de Taïwan.
00:36:48Le Tour du Rwanda.
00:36:48Et le Tour de l'Avenir, accessoirement.
00:36:50Vous voulez d'autres ou ?
00:36:51Non, mais là, ce n'est pas n'importe qui qu'on a.
00:36:54Le Tour du Rwanda, le Rwanda qui accueillera les championnats du monde cette année.
00:37:00Et regardez la foule.
00:37:01On va laisser la foule s'exprimer.
00:37:02parce que c'est Wout van Aert qui fait le tempo devant des banderoles à son nom.
00:37:08Et Rekko Evenepoel dans la roue.
00:37:12Il fait mal, il fait mal Wout van Aert.
00:37:16Evenepoel qui n'est pas totalement dans la roue.
00:37:18Il tient le rythme.
00:37:19Mais comme tout à l'heure, on sent que c'est peut-être un petit peu plus compliqué.
00:37:22Mais il est toujours là, c'est le principal.
00:37:25Est-ce qu'il y a une leçon à tirer pour le prochain passage ?
00:37:28Même s'il perd quelques mètres, je pense qu'il est en mesure.
00:37:31C'est Paulès, attention, Paulès derrière.
00:37:34Paulès derrière qui va faire le tempo dans ce groupe.
00:37:36Pierre Pardon.
00:37:37Mais là, il se passe quelque chose d'important.
00:37:40Arambourou en troisième position pour la Cofidis.
00:37:42Matteo Trentin, Anthony Turgis.
00:37:47Ça bouge, ça bouge.
00:37:48On va reprendre quelques secondes.
00:37:50Mais c'est après, c'est au sommet que ça va être compliqué.
00:37:52Parce que eux, devant, ils vont relancer fort.
00:37:56Dylan Tens pour la Cofidis.
00:37:57C'est toujours là, oui.
00:37:59Ça fait deux courants de la Cofidis, là.
00:38:01On vous impose pour l'instant dans ce groupe.
00:38:03Paulès, il fait une forte impression.
00:38:04On est à 40 secondes.
00:38:05On a repris quelques secondes encore du côté de ce groupe.
00:38:08Grimace, c'est bien.
00:38:09On n'a repris que 10 secondes, en fait.
00:38:11Oui.
00:38:13Parce qu'eux, ils ont monté à fond, alors que devant, on était en gestion.
00:38:16Et Pitcock n'est pas là.
00:38:17Pitcock n'est pas là.
00:38:18Il est juste seulement là, en train de passer.
00:38:20Thomas Pitcock qui est en train d'accuser peut-être un petit peu le coup.
00:38:24Oui, il gère, il gère.
00:38:26Ce n'est pas le moment de faire l'effort.
00:38:28Il va falloir être patient.
00:38:31On verra sur la suite de la course.
00:38:33Non, non, mais là, Paulès, il a jeté son venin.
00:38:36C'est un petit peu...
00:38:38C'est trop tôt ?
00:38:38C'est un peu tôt.
00:38:39C'est un peu tôt.
00:38:40Pour moi, il faut laisser...
00:38:42Alors, je sais, on est happé par la course.
00:38:43On est pris dans l'excitation.
00:38:44On arrive au pied d'un mot.
00:38:45On a envie d'accélérer.
00:38:47Mais pour moi, il faut laisser les équipiers faire le boulot un maximum.
00:38:52Vraiment, faire en sorte que les équipiers rapprochent, reviennent le plus près possible des trois fuyards.
00:39:00Il a dit l'Antoine, c'est en derrière, qui a réussi à se mettre dans ce groupe qui est sorti du peloton.
00:39:06Godvarnard, toujours accompagné de Remco et Van Poole.
00:39:09Si vous n'en joignez, vous ne rêvez pas.
00:39:10Ils sont bien partis tous les deux, tous les trois, avec Joseph Blackmore, notamment.
00:39:14Et tous en palmarès, en espoir absolument hallucinant.
00:39:27Allez, Pierre, on se quitte quelques instants.
00:39:29On se retrouve à nouveau.
00:39:30C'est la dernière interruption.
00:39:31Ensuite, on vivra cette course en intégralité.
00:39:34Ce n'est pas fait encore.
00:39:35Et pour l'instant, on a vraiment deux des favoris qui sont en tête.
00:39:3744 secondes d'avance.
00:39:39Tout reste à faire.
00:39:40Je sais, je lance la pub toujours comme ça.
00:39:4225 kilomètres de l'arrivée.
00:39:46Une course rapide aujourd'hui sur la flèche Brabanson, avec encore des monts à passer, avec encore des passages sur la ligne.
00:39:52Et puis, une arrivée.
00:39:54Ce coureur de la quinte Pharma qui vient de sortir, c'est Paul Miguel Delgado.
00:39:59Derrière, on essaie de rentrer à nouveau avec l'équipe Alpecine.
00:40:01On a vu Tibor Delgrosso être parfaitement placé.
00:40:04On a revu encore Nelson Paulès tenter des choses.
00:40:06Mais regardez l'écart.
00:40:0750 secondes pour le trio de tête.
00:40:10Trio composé de Peter Joseph Blackmore, avec son palmarès incroyable chez Les Espoirs, pour Israël Première Tech.
00:40:18Avec Wout Van Aert, qui a très envie d'aller chercher enfin la première victoire de sa saison,
00:40:23après la déception qu'on a vécue ensemble il y a deux semaines, Pierre, sur la chaîne L'Équipe.
00:40:28Et avec, bien sûr, Remco Evenpool, qui fait sa rentrée aujourd'hui.
00:40:31Le double champion olympique qui est bien devant et qui, pour l'instant, tient le tempo.
00:40:36Pierre, il y a deux scénarii et en fait trois scénarii possibles.
00:40:38La victoire de Blackmore, on ne peut pas l'exclure, évidemment, surtout avec ce qu'on a vécu.
00:40:41Là, vous considérez déjà que c'est à qui ils vont au bout, les trois ?
00:40:4453 secondes !
00:40:45Bon, OK, il y a quatre scénarii possibles.
00:40:47Attendez, le quatrième, c'est que ça rentre et que quelqu'un d'autre gagne.
00:40:49OK, mais avec les coureurs qui sont en tête, on en a trois de possibles.
00:40:53La victoire de ce dossard, 92, donc pourquoi pas ?
00:40:55Il va falloir tenter de jouer avec ses grandes qualités qu'il a.
00:40:59Remco Evenpool qui s'impose et Wout Van Aert qui s'impose.
00:41:02On reste sur ces deux-là.
00:41:03Comment peut gagner Evenpool ? Comment peut gagner Van Aert aujourd'hui ?
00:41:07Wout Van Aert, il peut attendre le sprint.
00:41:09Lui, il peut potentiellement se permettre après ce qu'on a vu il y a quelques semaines.
00:41:14Il avait crampé, on rappelle.
00:41:16Non, la crampe, c'est une excuse.
00:41:17Il a été battu à plate couture.
00:41:20Mais Wout Van Aert, dans l'idéal, on a vu, il est un petit peu supérieur dans le Mont-Pavé.
00:41:29Donc certainement qu'il va tenter à ce moment-là de distancer tout le monde.
00:41:36Est-ce qu'il va réussir à le faire ?
00:41:38Peut-être qu'il va réussir à le distancer, mais il va falloir un gap suffisant.
00:41:41Parce que Remco Evenpool derrière, il est capable de relancer.
00:41:44Même s'il a 50 mètres de retard au sommet, il est capable de revenir.
00:41:48Remco Evenpool, lui, je le vois bien tenté sur le mont asphalté, sur une bosse ou même un faux plat descendant.
00:41:56Si ça tergiverse, en tout cas, Remco Evenpool, il ne faut pas lui laisser 2 mètres d'avance.
00:42:00Si on lui laisse 2 mètres d'avance, c'est mort.
00:42:02C'est une mobilette qui se met en route et on ne pourra pas le rattraper.
00:42:05Et Blackmore, j'ai envie de dire, lui, il faut qu'il fasse un peu le mort.
00:42:08Il faut qu'il se fasse un peu oublié.
00:42:10Et puis, il faut qu'il soit opportuniste.
00:42:12Je pense qu'on ne le connaît pas, plus que ça, pour les 2 coureurs belges.
00:42:17Donc, on ne s'en méfie pas.
00:42:19On est plus à se méfier l'un de l'autre.
00:42:20Vous pensez qu'on ne sait pas qui a gagné le Tour de l'Avenir l'année dernière ?
00:42:23On va leur dire.
00:42:24On va leur dire.
00:42:25Ils ont des oreillettes.
00:42:26J'espère bien que les directeurs sportifs sont en train de dénumérer un petit peu le palmarès,
00:42:31comme nous, on a pu le faire.
00:42:32Donc, voilà, il faut s'en méfier.
00:42:34Mais dans un premier temps, il faut déjà se mettre à l'abri du retour du peloton.
00:42:37Là, pour le peloton, c'est la partie où on peut vraiment reprendre du temps.
00:42:41C'est une partie rectiligne, une grande route.
00:42:44On peut s'organiser.
00:42:45Après, il va y avoir la bosse d'arrivée.
00:42:46Donc là, on a 4-5 kilomètres où vraiment, il faut sacrifier les équipiers,
00:42:51les faire rouler à fond pour essayer de se rapprocher.
00:42:54Allez, à 20, 30, 35 secondes, ce serait l'idéal.
00:42:58Pierre, je vais chercher la petite bête.
00:42:59Mais est-ce que c'est vraiment possible alors qu'on a tenté sur le Tour précédent
00:43:02et qu'on n'a absolument pas réussi à revenir, en fait, et à combler un peu cet écart ?
00:43:06Là, on est quand même dans une...
00:43:08Voilà, on a réussi à se regrouper.
00:43:10On s'organise.
00:43:11IEF, Kofidis, Alpessine.
00:43:14On a...
00:43:15Allez, on a 7, 6, 7 kilomètres avant d'arriver dans le prochain Mont-Pavé.
00:43:22Là, il va y avoir la bosse d'arrivée où on devrait, dans le peloton, gagner un petit peu de temps.
00:43:27Donc, allez, il faut se rapprocher à 25, 30 secondes.
00:43:29Regardez l'écart, il est en train de descendre.
00:43:31Là, on se livre, on fait un effort total dans le peloton, alors que devant, on est forcément un petit peu en gestion.
00:43:3845 secondes pour le trio de tête, 22 kilomètres encore à parcourir.
00:43:45Regardez cette grande ligne droite.
00:43:46Pour un peloton, c'est quand même...
00:43:49Voilà, là, devant, on est en train de se livrer.
00:43:52Ça fait déjà plus de 20 kilomètres, 25 kilomètres que ça dure.
00:43:55On sait qu'il nous reste un tour complet à faire.
00:43:58Donc, on est en quelque sorte en train de gérer.
00:44:00Là, ça y est, on va tourner.
00:44:02On va aller monter la bosse d'arrivée.
00:44:04On va voir bientôt la flamme rouge.
00:44:07On est obligé de gérer un petit peu quand même ses forces, alors que derrière, dans le peloton, là, il y a des coureurs.
00:44:12Ils prennent encore quelques relais et ce sera terminé pour eux.
00:44:15Pierre, on la connaît cette bosse d'arrivée, on l'a vue tout à l'heure.
00:44:17Du coup, je voudrais m'attarder sur l'histoire de Remco Evenpool cette saison.
00:44:21Au début de cette course, avant le départ de cette course, 7 coureurs du World Tour n'avaient pas couru encore en 2025 avant aujourd'hui.
00:44:30Je rappelle qu'on est le 18 avril, 18 avril quand même.
00:44:32Donc, ça commence à compter.
00:44:33On pense bien sûr à La Porte, à Cosse-Neufroy et à d'autres coureurs également.
00:44:38Et donc, on a rayé, évidemment, maintenant, Remco Evenpool de cette stat, de ce premier volet.
00:44:44Regardez, en même temps, on voulait aussi faire un comparatif, par exemple, par rapport à ce qui s'est passé sur le Lombardie 2020
00:44:50et le nombre de jours de course qu'il a fallu, de jours sans course qu'il a fallu à Remco Evenpool pour pouvoir revenir.
00:44:56En 2020, donc, entre ce Lombardie et la reprise au Giro en 2021, il y avait eu 266 jours.
00:45:04C'est un peu moins cette année par rapport à ce qui s'est passé.
00:45:07On sait aussi qu'il y a deux écoles, finalement.
00:45:09C'est soit on revient à la compétition en étant prêt, soit on a besoin de cumuler les jours de course pour pouvoir être prêt.
00:45:16Pour l'instant, Remco Evenpool nous démontre qu'il était prêt.
00:45:18En tout cas, 136 jours contre cet incident face à la portière de la voiture.
00:45:23Et en même temps, cette reprise aujourd'hui sur la flèche Brabanson.
00:45:27Pierre, est-ce que vous vous demandez un petit peu quels sont les résultats de Remco Evenpool à chaque fois qu'il rentre ?
00:45:31Je les ai, c'est souvent premier.
00:45:34C'est souvent premier.
00:45:35On va regarder ça, notamment pour sa première course chaque année.
00:45:38Alors, on va regarder ça même depuis un petit moment.
00:45:42Là, on regarde par rapport à l'année dernière la figura classique.
00:45:44Il était parti s'imposer au Portugal en 2023 sur le Tour de Saint-Droine.
00:45:48Il avait fait 7e, Tour de Valence 2e, Tour d'Italie abandon.
00:45:52Mais on sait que c'était très particulier aussi de revenir sur le Giro sur une course de 3 semaines.
00:45:55Le Tour de Saint-Droine, donc premier en même temps.
00:45:58Et l'année d'avant, il avait fait 2019, il avait fait 9e pour vraiment sa toute première année finalement chez les professionnels.
00:46:04Puisqu'on rappelle que Remco Evenpool est passé du rang junior au professionnel directement.
00:46:08Et pour ajouter à ça, on peut ajouter qu'en 2018 chez les juniors, sa première course était Kürn chez les juniors et qu'il s'était imposé également.
00:46:17Donc il sait, il sait très bien se préparer, il sait très bien être prêt.
00:46:20À la base, les premières informations qu'on a eues sur son retour, on était sur la Drôme-Ardèche.
00:46:28Il y a quand même quelques semaines.
00:46:30Et du côté de Remco Evenpool, du côté de son équipe, on a décidé de prendre son temps, d'aller en stage, de préparer.
00:46:36Là, on sait, Remco, il était en Sierra Nevada avec quelques-uns de ses équipiers récemment.
00:46:41Et récemment, il a peaufiné, il était notamment avec Peter Serry.
00:46:44Peter Serry, on sait que c'est un coureur très important pour Remco Evenpool, un coureur très important dans une équipe.
00:46:51Et il a passé un très bon stage en Sierra Nevada.
00:46:54Et il a su profiter de sa condition qui augmente de jour en jour.
00:46:58Et on voit que ça porte ses fruits.
00:47:00Pierre Lacloche, regardez, 30 secondes d'écart, un petit peu plus maintenant.
00:47:04On a perdu une quête.
00:47:07Est-ce que vous le dites en y croyant ou pas ?
00:47:09Non, mais on va se rapprocher, on va se rapprocher tout près.
00:47:11Mais après, on va arriver dans le prochain mont pavé, le mont où il y a toutes les barrières.
00:47:15Je ne sais pas si vous vous souvenez.
00:47:16Bien sûr.
00:47:18Devant, dans le peloton, maintenant, les équipiers, ça va être terminé.
00:47:22Ça va être autour des leaders, ça va être autour de Pitcock, de Narvaez, des coureurs de l'AIF, d'y aller.
00:47:28Mais est-ce qu'ils vont revenir assez proches ?
00:47:31Il faudrait vraiment que les équipiers les déposent à 15 secondes.
00:47:33S'ils sont à 25, 30 secondes, ils vont se rapprocher à 15.
00:47:37Derrière, ils vont se regarder et ils n'arriveront pas à revenir.
00:47:40Il faut vraiment que les équipiers soient en mesure de les ramener le plus proche possible
00:47:43pour qu'ils puissent faire le jump.
00:47:45Sinon, ils vont se casser les dents.
00:47:47Et les équipiers de ces trois formations que vous voyez en tête,
00:47:50l'équipe IEF, l'équipe Alpecine.
00:47:52IEF, bien sûr, pour Nelson Paulès, notamment Alpecine pour Tibor Delgrosso
00:47:57et aussi la Unibet Tietiema Rockets également.
00:48:01Qu'est-ce qu'on nous montre là ?
00:48:03C'est peut-être de la famille Arenco ?
00:48:05Oui, possible.
00:48:07En tout cas, c'est ce que vous dites à chaque fois qu'on a un ralenti depuis tout à l'heure.
00:48:09Je trouve que la solution est plutôt adéquate.
00:48:11Oui, c'est de la famille Arenco.
00:48:13Un oncle ou...
00:48:15Il a mis de la famille tout le long.
00:48:18Pour être sûr d'être encouragé, des fois qu'on ne le reconnaisse pas.
00:48:20Oui, vous avez raison.
00:48:21On ne reconnaît absolument pas Arenco et Van Paul avec son casque, notamment.
00:48:25Son vélo, on lui a même fait des semelles dorées sous ses chaussures.
00:48:30C'est vraiment magnifique.
00:48:31Oui, double champion olympique, bien sûr, Arenco et Van Paul.
00:48:33Alors, on va le lâcher un petit peu, Arenco.
00:48:35On va le laisser un petit peu tranquille.
00:48:36On va se concentrer sur Wout van Aert, notamment, qui est juste derrière.
00:48:40La saison de Wout van Aert, quand même, on peut revenir dessus.
00:48:42Alors, on rappelle qu'à travers la Flandre, il a terminé deuxième en s'excusant clairement,
00:48:46en disant « j'ai été selfish, j'ai été très égoïste parce que j'ai demandé ce qu'on joue pour moi
00:48:50et je ne suis pas capable d'aller gagner alors qu'on est trois de la même formation, finalement,
00:48:53face en plus à cette équipe IF qui a encore envie de se battre aujourd'hui.
00:48:57Il a quand même eu pas mal de places d'honneur.
00:48:58Une deuxième place sur le contre-la-monde du Tour d'Algarve.
00:49:01Deux septièmes places également sur cette compétition.
00:49:03Deuxième d'à travers la Flandre, je viens de le dire.
00:49:05Quatrième du Tour des Flandres.
00:49:07Quatrième de Paris-Roubaix.
00:49:09C'est un peu à l'image de Wout van Aert.
00:49:10C'est-à-dire toujours pas très loin, finalement, du podium ou de la victoire,
00:49:14mais un petit tour en dessous en même temps.
00:49:16En même temps, moi, je l'ai trouvé rassurant sur Paris-Roubaix, sur le Tour des Flandres,
00:49:19parce qu'on avait eu quelques doutes, justement, après, à travers la Flandre.
00:49:22Qu'est-ce que vous, vous en avez pensé ?
00:49:25Je l'ai trouvé quand même un petit peu poussif.
00:49:28C'est-à-dire que, oui, il est présent.
00:49:30Quatrième des Flandres, quatrième à Roubaix.
00:49:32Mais il est toujours en réaction.
00:49:35Il est toujours un contre-temps.
00:49:36Sauf aujourd'hui.
00:49:37Aujourd'hui, il était là.
00:49:38Il était dans le tempo.
00:49:39Mais pourquoi il est dans le tempo ?
00:49:41Parce qu'il est descendu de son volcan, Wout van Aert,
00:49:44et qu'il s'est enchaîné trois, quatre compétitions.
00:49:47Pour moi, van Aert, alors j'en démeure pas, j'ai l'impression d'être en boucle,
00:49:51parce que je l'ai dit la dernière fois que j'ai commenté une course où il y avait Wout van Aert,
00:49:55et Wout van Aert, il devrait courir davantage et faire un peu moins de stage en altitude.
00:50:01Il a besoin du feeling du peloton, de la sensation.
00:50:07C'est un microcosme à l'intérieur d'un peloton,
00:50:10avec les îlots, avec les coureurs, avec les plots, avec le public, avec l'adrénaline, la pression.
00:50:15Et en fait, si on n'est pas immergé là-dedans, on ne sait plus faire.
00:50:18Et on a beau être Wout van Aert, être un surdoué sur un vélo,
00:50:21avec les chutes qu'il a eues, l'appréhension qu'il a,
00:50:24je suis désolé, il aurait eu besoin de faire deux, trois classiques supplémentaires,
00:50:28passer une semaine de moins sur le volcan,
00:50:30quitte à ce que son physique soit moins fort que les chercheurs de l'équipe Wismat lui disent
00:50:36« oui, tu seras 1% moins fort, mais tu seras 10% plus à l'aise ».
00:50:39Et je pense que la balance, elle aurait été mieux dans ce sens-là.
00:50:42Allez, j'arrête, parce qu'on est au pied du Mont-Pavé.
00:50:45Allez, 16 kilomètres encore à parcourir, 28 secondes, attention le R-Strat.
00:50:49R-Strat à parcourir et derrière, ce sera le Mosquet-Strat, à nouveau.
00:50:54Et Renko qui accélère.
00:50:57Allez, Blackmore qui a du mal à garder la roue de Van Aert,
00:50:59mais pour l'instant, ça passe gros tempo là de Renko Evenpool en personne.
00:51:03Oh là là là, c'est compliqué, c'est compliqué derrière Renko Evenpool,
00:51:06qui va chercher à s'isoler avec Wout van Aert.
00:51:09Il est en train de lâcher prise le Britannique.
00:51:10C'est compliqué pour Joseph Blackmore.
00:51:13Oh, il en met une sacrée là.
00:51:14Il en met une sacrée.
00:51:15Et attention, sur le haut, ça ne bascule pas tout de suite.
00:51:18Il y a ce vent légèrement de côté.
00:51:21Avant de retourner sur la gauche et d'avoir le vent dans le dos.
00:51:25Ah, ils sont partis.
00:51:26Ils sont partis.
00:51:27Le tandem qui est en tête désormais,
00:51:29constitué de Renko Evenpool et de Wout van Aert en personne.
00:51:34On va regarder le comportement du peloton.
00:51:37Et Blackmore, il va falloir qu'il récupère un petit peu.
00:51:40J'annonce dans le peloton, ils ne reviendront pas.
00:51:41Avec la praline que Renko Evenpool vient de mettre.
00:51:45Vous pouvez expliquer praline ?
00:51:46Ah non, mais l'attaque, l'attaque, pardon.
00:51:48L'attaque, le démarrage, la puissance de Renko Evenpool sur ce mont pavé.
00:51:53Et on voit l'écart qui est en train de remonter.
00:51:57Malgré que dans le peloton, on ne ménage pas sa peine.
00:51:59Toujours les mêmes formations qui sont en tête avec la Total Energy
00:52:02qui est venue en plus se glisser dans ce train.
00:52:07Peut-être avec Sandy Dujardin d'ailleurs.
00:52:08Dujardin et deux lettres pour la Total Energy en troisième et cinquième position.
00:52:13Les deux Français.
00:52:14Oh là là.
00:52:16Il a lâché.
00:52:17Il a lâché Joseph.
00:52:18Regardez le peloton.
00:52:20Le peloton là, c'est pas très organisé.
00:52:24On fait ce qu'on peut.
00:52:26Regardez surtout derrière.
00:52:27On est vraiment en file indienne.
00:52:28Pitcock qui est à hauteur de la 30e place.
00:52:3035, peut-être 40.
00:52:32Un peu plus loin.
00:52:37Et Dujardin en troisième position en effet.
00:52:41Et c'est Paulès qui est là ?
00:52:43Paulès, il y a Van den Berg.
00:52:48Courant de la IFK un petit peu plus loin.
00:52:51Ah, il était en train de grimacer.
00:52:54Au devant d'Arts, vous avez vu ?
00:52:55Ah bah oui.
00:52:56Non mais derrière Remco, je l'ai dit tout à l'heure.
00:52:58Mais regardez la différence des casques.
00:53:01On aperçoit quasiment complètement au devant d'Arts.
00:53:04Donc ça veut dire qu'au niveau du vent, il prend tout le vent.
00:53:07Alors Pierre, il y a quand même une chose qui m'intéressait.
00:53:10C'est que vous pensiez que Remco Evenpool pouvait être en difficulté dans le Moskent Strat.
00:53:15Est-ce que c'est toujours le cas ?
00:53:16Non, parce qu'en fait, les organisateurs ont mis des barrières des deux côtés.
00:53:20Et les années précédentes, il y avait des barrières que d'un côté.
00:53:23Et Remco Evenpool avait du mal à rouler dans ce fameux caniveau.
00:53:27Et du coup, il y avait un vrai écart entre rouler dans le caniveau et rouler sur le pavé.
00:53:31C'est beaucoup, beaucoup plus dur.
00:53:32Ça demande beaucoup plus de puissance sur le pavé.
00:53:34Et du coup, Remco était désavantagé.
00:53:36Et je pense que c'est la famille de Remco qui a mis des barrières tout le long.
00:53:39Et comme ça, c'est sur le pavé.
00:53:40C'est à la pédale que ça se joue.
00:53:42Évidemment, il n'y a pas d'autre explication.
00:53:45Alexei Lutsenko qui remonte pour Israël Première Tech.
00:53:48Mais c'est aussi par rapport à ce qu'on a vu du comportement de Van Aert dans cette ascension précédente.
00:53:52On a l'impression qu'il grimace.
00:53:53Est-ce qu'il grimace vraiment ?
00:53:55Est-ce que c'est un jeu pour Wout Van Aert ?
00:53:58Là, on ne joue pas.
00:53:58Là, on fait du vélo.
00:53:59On ne joue pas au vélo.
00:54:00Là, ça fait mal.
00:54:02C'est intense.
00:54:04Et non, non, Remco Evenpool, il fait souffrir.
00:54:06Wout Van Aert, on voit là, il en profite.
00:54:08Il soulage la jambe.
00:54:09Donc, vous nous annoncez une attaque de Remco Evenpool dans le prochain moment.
00:54:12Moskentstraat.
00:54:14Il va tenter.
00:54:15Il va tenter.
00:54:16Après, il faut voir.
00:54:18On a vu quand même sur le mont le plus difficile, ce mont pavé là que les coureurs vont avoir à affronter d'ici quelques kilomètres.
00:54:28Wout Van Aert, il avait un petit incendant sur les tours précédentes.
00:54:31A voir si ça s'inverse ou pas.
00:54:35Et regardez, d'autres coureurs qui sont en train de se replacer.
00:54:37Tige Benotte, notamment, qui remonte avec Tibor Delgrosso dans la roue.
00:54:41Benotte, bien sûr.
00:54:42C'est le coéquipier de Van Aert qui est devant.
00:54:45Et n'oubliez pas le débrief avec Pierre Roland autour de France Piron.
00:54:50France qui a les yeux arrivés sur l'écran.
00:54:52Elle doit se régaler en ce moment.
00:54:55On se régalera dans le débrief également.
00:54:57En tout cas, on assiste à une course vraiment grandiose.
00:55:00Et pour l'instant, c'est Van Aert et Evenpool qui sont devant.
00:55:03Je vais dire Van Aert et Van Der Poel, tellement on a l'habitude.
00:55:06Mais c'est une course de costaud.
00:55:08La rentrée pour Emco Evenpool.
00:55:09Première course de sa saison.
00:55:11Première course de 2025.
00:55:13Et pour l'instant, ni l'un ni l'autre, donc vous l'avez compris, n'ont gagné cette année.
00:55:18Le programme de vous de Van Aert, c'est l'Amstel.
00:55:20Et après, ce sera le Tour d'Italie pour vous de Van Aert.
00:55:22Renko, lui, ce sera l'ensemble des classiques.
00:55:25Amstel, Flèche et Liège.
00:55:27Est-ce qu'il sera en mesure d'aller remporter d'ailleurs ses courses ?
00:55:31Il y a un adversaire, vous savez, il y a un petit Slovène qui va faire ses trois courses.
00:55:36Avec un maillot arc-en-ciel ?
00:55:37Oui, c'est plutôt un bon coureur à vélo.
00:55:40Donc voilà, ça va être un concurrent de taille pour Renko.
00:55:44Il faut en profiter quand il n'est pas là.
00:55:45Honnêtement, le programme des coureurs, ils le font aussi en fonction de Tadeï.
00:55:51Et on en profite très clairement.
00:55:53Quand il n'est pas là, on sait qu'on a une opportunité un peu plus grande de l'emporter.
00:55:58Renko Evenepool, troisième du dernier Tour de France également.
00:56:02Allez, 12 kilomètres.
00:56:03On y arrive dans ce final.
00:56:06Le Moskenshtrat, l'Oshtai 2 ensuite.
00:56:08Ensuite, il y aura cette arrivée à Overse.
00:56:11Il y a deux écoles.
00:56:13Il y a un Renko Evenepool.
00:56:14C'est sûr et certain.
00:56:15Lui, il ne va pas vouloir attendre le sprint.
00:56:16Il va vouloir se débarrasser de vous de Van Aert un moment ou un autre.
00:56:20Peut-être dans le Mont Pavé, peut-être dans le Mont Asphalté.
00:56:22Je pense plus qu'il va le tenter dans le Mont Asphalté, la dernière difficulté.
00:56:27J'ai une question qui me vient, Pierre.
00:56:29Van Aert, je sais que vous me dites toujours, il ne faut pas penser à ce qui s'est passé.
00:56:32Ne croyez pas qu'il va quand même avoir le sprint d'à travers la Flandre dans les sprints ?
00:56:36Évidemment, ce n'est pas le même sprint.
00:56:37Évidemment, c'est Evenepool et ce ne sera pas Paulès.
00:56:39Et Evenepool, le truc, c'est que ce n'est pas un manchot au sprint.
00:56:41C'est ça.
00:56:43On le voit peu sprinter parce qu'il arrive tellement souvent tout seul.
00:56:47Mais on l'a déjà vu, remporter des petits sprints à 10, 15, 20, surtout après des courses difficiles.
00:56:55Donc voilà, Vaud Van Aert, Renko Evenepool au sprint dans cette arrivée en montée.
00:57:01Honnêtement, moi, je ne mets pas le PEL sur Vaud Van Aert.
00:57:05Et surtout pas après à travers la Flandre.
00:57:07Donc Van Aert a besoin aussi de se débarrasser de Remko Evenepool quelque part.
00:57:11Allez, Joseph Blackmore est repris par le peloton et on y est.
00:57:15On y est.
00:57:16En tout cas, ils le voient arriver ce mont.
00:57:18Et Renko, il a pris l'incendant.
00:57:20Il va faire le mont.
00:57:21Il a mis un coup sur la tête à Vaud Van Aert.
00:57:24Alors que les deux tours précédents, c'était Vaud Van Aert qui prenait la tête dans cette ascension.
00:57:29Par l'attaque précédente, en tout cas l'accélération.
00:57:30C'est ça que vous voulez dire ?
00:57:31Oui, il a mis un coup sur la tête.
00:57:33Il lui a mis un coup sur la tête.
00:57:34Il a pris l'incendant psychologique.
00:57:37Allez, Renko Evenepool lancement.
00:57:38On y est.
00:57:40Van Aert qui, pour l'instant, tient très bien le tempo imprimé par le double champion olympique.
00:57:46Allez, on va arriver d'ici 10, 15, 20 mètres.
00:57:49On sera dans les pourcentages les plus difficiles.
00:57:52Et bien sûr, la ferveur du peuple belge.
00:57:59On nous annonce une contre-attaque de IEF derrière.
00:58:21Mais je voulais qu'on profite de l'ambiance.
00:58:23De l'ambiance.
00:58:24Oui, oui, parce que c'est Evenepool, parce que c'est également Van Aert qui est aux avant-postes.
00:58:33Est-ce que ce ne serait pas notre Français de l'équipe IEF, Claire, Alex Baudin ?
00:58:39Exactement.
00:58:40Alex Baudin qui est en train d'attaquer.
00:58:41Pitcock derrière.
00:58:42Regardez à nouveau au Thomas Pitcock qui n'est pas vraiment dans le bon tempo mais qui doit encore faire l'effort.
00:58:48Elle est belle cette attaque.
00:58:51Elle est belle cette attaque de Baudin.
00:58:54Oh là là, regardez aussi la difficulté en fait, vraiment de ce mot incroyable.
00:58:58Burgodeau qui a tenu, Pitcock qui a réussi à revenir.
00:59:02On aperçoit toujours Hermann également aux avant-postes.
00:59:06Toujours Turgis aussi.
00:59:07Derrière.
00:59:20Oh là là, le grabuge.
00:59:22On ne fait pas la même course.
00:59:23On ne fait pas la...
00:59:24Oh là là, regardez, on n'est pas non plus dans la même partie mais en effet la différence du plan était quand même terrible.
00:59:29Et pour l'instant, ils sont encore roux dans roux.
00:59:32Au devant d'Artremco et Evenepool.
00:59:33Allez, il reste un mont, un mont asphalté.
00:59:38Et puis après, ce sera la longue montée vers l'arrivée.
00:59:41Et ce moins asphalté, c'est là qu'est sorti Renko Evenepool et vous de Van Aert au premier tour.
00:59:48On parlait bien sûr du retour d'Evenepool mais on rappelle, alors je sais que c'est un peu loin,
00:59:54mais ça compte aussi dans ce début de saison que Van Aert, il a arrêté l'année dernière sur une grosse chute également à la Vuelta
01:00:01et que derrière, il a eu du mal à revenir également.
01:00:03On l'a vu en cyclocross, on l'a vu au début de saison aussi.
01:00:06Donc voilà, il y a vraiment un destin pas commun entre les deux Belges mais il y a quelques similitudes.
01:00:09Oui, on voit d'ailleurs le genou droit de Vaud Van Aert qui est encore très abîmé.
01:00:16Il a ce qu'on appelle, il a hyper cicatrisé.
01:00:19Il a des cicatrices qui vont former des poursoufflures.
01:00:22Et ça, ça vient tirer sur le genou, les tendons.
01:00:25C'est très difficile à soigner, il faut faire du laser.
01:00:28C'est très compliqué.
01:00:29Alors ça ne se voit pas physiquement mais c'est une blessure un petit peu lancinante.
01:00:33Et puis il y a aussi les fractures mentales de chutes, les chutes à répétition de Vaud Van Aert.
01:00:38On rappelle, neuf chutes la saison passée, c'est pas rien.
01:00:41Et puis il y avait eu d'autres grosses chutes, celles sur le Tour de France aussi, évidemment.
01:00:44À travers la Flande, la Flande, il est tombé sur...
01:00:46Oui, l'année dernière notamment.
01:00:48C'est vrai qu'il en a eu de belles aussi.
01:00:51En même temps, je pense qu'on pourrait parler de beaucoup de coureurs dans ce cas-là.
01:00:54Allez, Alex Baudin, toujours en tête pour l'instant.
01:00:56Il y a une place sur le podium à aller chercher.
01:00:59Ça va être dur de revenir sur le duo derrière, surtout si on ne s'entend pas.
01:01:02Allez, on va ressortir encore.
01:01:04Elle fait une belle course, la formation française Total Energy aussi,
01:01:07parce qu'elle est dans les bons coups.
01:01:08Elle l'essuie depuis tout à l'heure.
01:01:09Oui, elle a retrouvé des couleurs depuis le début de saison, cette équipe.
01:01:13Et on est dans le dernier mont, le dernier mont asphalté.
01:01:17Est-ce qu'ils vont tenter de s'attaquer l'un l'autre ?
01:01:22C'est au pied que c'est le plus difficile.
01:01:24Avec des passages à 10%, c'est Renko Venopoul qui fait le tempo.
01:01:28Et sur le haut, vous vous souvenez clair, c'est dégagé.
01:01:30Et il y a du vent de côté, ça fait très mal aux jambes.
01:01:35Est-ce qu'il y aura une cotente de distancer à la pédale ?
01:01:39Il l'a déjà fait par le passé.
01:01:42Accélérer, faire que accélérer dans une bosse.
01:01:45Au Watt.
01:01:46Moins de 8 kilomètres, moins de 8 kilomètres pour ces deux-là,
01:01:53pour aller chercher la première victoire certainement de la saison.
01:02:00En art, il a l'air d'être...
01:02:01Oula, il est à l'ouvrage.
01:02:03Il est à l'ouvrage dans la roue.
01:02:05Je pense que s'il a l'information, Renko, il va accélérer.
01:02:08Il faudrait avoir des rétros, mais ça ne marche pas pour l'aérodynamisme.
01:02:12Et puis il y a un décalage entre nous ce qu'on voit
01:02:15et ce que les directeurs sportifs peuvent voir dans la voiture.
01:02:17Il y a souvent une minute, une minute trente.
01:02:20Allez, Baudin, toujours en train de résister au peloton.
01:02:28C'est bien ce qu'il fait là avec l'écart.
01:02:30Oui, parce qu'on ne l'avait pas vu depuis qu'il a signé dans cette équipe IF.
01:02:33On ne l'avait pas vraiment vu à son avantage.
01:02:36C'est la première fois même qu'on le voit à l'avant sur une course avec le maillot de l'AIF.
01:02:42Il l'a regardé.
01:02:42Vous avez vu le regard de Evenpool ?
01:02:44Je pense qu'il l'aurait vu avant.
01:02:46Non, il aurait peut-être tenté de le lâcher.
01:02:51En tout cas, ni l'un ni l'autre n'ont encore gagné cette saison, je l'ai dit.
01:02:54Ni l'un ni l'autre n'ont encore gagné également cette flèche Brabanson
01:02:57qui s'est rapprochée de l'Amstel qu'on a mis le vendredi
01:03:00du côté des organisateurs, du côté de la Flanders Classique.
01:03:03Et on rappelle également que la dernière victoire belge,
01:03:06alors qu'on est en Belgique, Pierre, c'est assez rare pour le noter,
01:03:09elle remonte à 2018, c'était Tim Wellens.
01:03:11Sinon, il y a trois Français qui se sont imposés.
01:03:13Un néerlandais du nom de Mathieu Van Der Poel, je ne sais pas si vous connaissez.
01:03:15Un Britannique du nom de Thomas Pitcock également.
01:03:18Et un Américain du nom de Magnus Sheffield.
01:03:20En clair, il faut vraiment être bon sur ces courses
01:03:23pour pouvoir s'imposer sur la flèche Brabanson.
01:03:25Donc, Palmarès, vraiment absolument excellent.
01:03:28Et ce sera encore le cas pour la ligne 2025.
01:03:36Allez Alex, on pourrait aller compléter encore ce podium
01:03:38puisqu'il y en a eu d'autres, des podiums.
01:03:40Benoît Cosnefroy qui avait fait deuxième en 2022,
01:03:43troisième en 2023 derrière Dorian Go.
01:03:45Donc, il s'était imposé du côté des Français.
01:03:48Et puis, je rappelle la victoire de Alaphilippe en 2020.
01:03:51Il avait fait podium également l'année précédente.
01:03:53Allez, derrière, il y a Pitcock, Leitao.
01:03:56Il y avait Aramburu, il me semble.
01:04:00Et voilà, on est un petit peu résignés derrière.
01:04:04On a pris un coup de massue, un coup de massue belge.
01:04:07Et Renko qui fait le plus gros du boulot dans ce duo.
01:04:15Elle est grosse, la pression sur les épaules de Wout van Aert, Pierre.
01:04:18Elle est plus grosse que sur les épaules d'Evenpool, en fait, en ce moment.
01:04:21Ah ben là, Renko, lui, ça y est, sa course, elle est gagnée.
01:04:24Il a réussi sa rentrée, il a montré, il s'est prouvé à lui-même que le travail avait été fait.
01:04:30Il va pouvoir se rendre sur les prochaines courses, l'esprit serein.
01:04:33Mais maintenant, il faut finir le boulot.
01:04:35Et ça, ce n'est pas la partie la plus facile.
01:04:39Et surtout pour Wout van Aert, qui a du mal à conclure depuis la Vuelta.
01:04:44Il n'arrive pas à retrouver le chemin de la victoire.
01:04:47Donc là, dans la tête, ça doit être compliqué.
01:04:50Forcément, il doit penser à travers la Flandre et à Nelson Paulès,
01:04:53qui l'a clairement crucifié au sprint.
01:04:56Allez, ils sont là tous les deux.
01:04:57Et là, on commence à réfléchir.
01:04:59Et il ne cesse de le regarder.
01:05:01Ils se connaissent par cœur en même temps, tous les deux.
01:05:02C'est un tueur, c'est un tueur.
01:05:04Vous avez vu comment il regarde.
01:05:06Il le regarde, il le tue, en fait.
01:05:08Il le méprise.
01:05:08Non, mais je vais t'allumer.
01:05:11Donc, il va lui faire sa fête.
01:05:13C'est sûr et certain.
01:05:14Il a pris...
01:05:15On a vu les tours précédentes sur les monts pavés.
01:05:17C'était Wout van Aert qui avait le dessus.
01:05:18Et en l'espace d'un mont, ça a switché.
01:05:21Le rapport de force est inversé.
01:05:22On voit Wout van Aert, là, il temporise.
01:05:25Il est loin de rouler à 100%.
01:05:26Il est en train d'essayer de régénérer, essayer de récupérer.
01:05:30Mais dans sa tête, je pense qu'il est déjà battu.
01:05:32Et Wout van Aert n'arrive pas trop en plus à cacher les choses.
01:05:34On voit vite du côté de Wout van Aert ce qui se passe.
01:05:37Et Remco Evenpool, l'ancien champion du monde, le double champion olympique
01:05:41qui fait sa rentrée aujourd'hui et qui va se disputer la victoire
01:05:45dans 4,7 km sans scénario rêvé.
01:05:47Franchement, Pierre, on ne pouvait pas rêver mieux que ce qui est en train de se passer là.
01:05:50Non, non.
01:05:50On ne pouvait pas rêver mieux.
01:05:53On a les deux plus forts, les deux stars du cyclisme belge,
01:05:57les deux stars de cette start list qui sont devant, qui vont se jouer la gagne.
01:06:01Et aucun des deux n'a gagné cette année.
01:06:04Donc, ils veulent forcément ouvrir le palmarès, ouvrir la saison.
01:06:09C'est chouette ce que fait Alex Baudan.
01:06:11C'est chouette de résister comme ça.
01:06:12Alors, on n'oublie pas que l'arrivée n'est pas facile à négocier.
01:06:14Il faudra en garder un petit peu sous la pédale.
01:06:16Mais pour l'instant, le peloton n'est pas là, directement là.
01:06:18On ressort du côté d'une OX.
01:06:20Il y avait les Knessundes tout à l'heure.
01:06:23Voilà, bon courage pour l'identifier d'aussi loin.
01:06:28De toute façon, c'est devant.
01:06:30C'est devant que ça se passe.
01:06:31Les places sur le podium.
01:06:32On prend quand même un podium français, Pierre.
01:06:34On verra ça plus tard.
01:06:37Mais là, c'est le duo belge qui nous intéresse.
01:06:41Il leur reste un bidon chacun.
01:06:43Ils vont en boire une dernière petite gorgée.
01:06:45Oh là là là là, Alex Baudan qui a produit complètement son effort quand on ne peut plus.
01:06:49Qui va voir rentrer le coureur d'une OX sur lui.
01:06:54Et en attendant, vous avez raison de le rappeler, Pierre.
01:06:56Et vous avez raison d'insister.
01:06:57Surtout, il reste 3,5 km.
01:07:00Et Remco et Van Poole au haut de Van Aert vont s'imposer aujourd'hui.
01:07:04Sur cette flèche Brabant sonne tant attendue pour l'un, pour l'autre.
01:07:08Soit Wout van Aert va réussir à sauver cette première partie de saison qui n'est franchement pas mauvaise.
01:07:13Mais qui n'est pas encore au niveau d'un Wout van Aert.
01:07:15Soit Remco et Van Poole va exceller le jour de sa rentrée.
01:07:19Et venir s'imposer avec l'éliseré de champion du monde.
01:07:22Avec le casque de champion olympique.
01:07:25Et Wout van Aert qui aurait pu rêver à tout ça.
01:07:27Il est passé à deux doigts à chaque fois d'aller chercher ses gros titres également.
01:07:32Et qui pour l'instant n'y arrive pas.
01:07:35Allez, 3 km.
01:07:37Et c'est l'Eknesund.
01:07:38L'Eknesund avec Baudin.
01:07:41Ça c'est bien pour Baudin d'avoir du renfort.
01:07:45Et un coureur à un roule toujours.
01:07:48Derrière pour la UAE.
01:07:50On va essayer d'y aller par déduction.
01:07:54Peut-être Vermeersch.
01:07:57Ah, il fait quelque chose avec...
01:08:00Ah, il a enlevé ce qu'il y avait dans les poches.
01:08:01Ah oui, il a en salège, en salège.
01:08:03Arrivée en montée, il faut...
01:08:05On enlève le poids qu'on a en trop.
01:08:07Il le fait bien devant Wout van Aert.
01:08:12Est-ce qu'ils sont dans une zone verte ou pas ?
01:08:14C'est pas grave, je pense qu'on ne lui en tiendra pas rigueur.
01:08:17Si c'est au pied du public...
01:08:19Allez, une minute, il se retourne pour laisser le relais.
01:08:22Ah, et Van Aert ne veut plus passer.
01:08:24Est-ce que Van Aert va encore passer ?
01:08:26Oh, ça va énerver Remco, il va fou, ça.
01:08:28Et puis, on le connaît, il est sanguin, Renko.
01:08:32Là, voilà, il y a de la marge.
01:08:34Oh là là, franchement, il se passe tellement de choses dans les regards.
01:08:38Là, pour l'autre, il ne passe pas.
01:08:39Il ne passe pas, Van Aert.
01:08:40Il y a un petit passif, quand même, entre les deux.
01:08:43Il y a un passif.
01:08:44Au niveau des sélections nationales en Belgique, ça a été chaud, Renko.
01:08:49Il s'est sacrifié une année pour Wout van Aert, qui n'avait même pas terminé sur le podium, il me semble.
01:08:55Et ça avait jasé fort.
01:08:59C'est vrai qu'on est vraiment sur deux vies parallèles, quelque part, mais qui se chevauchent.
01:09:02Parce que ce sont deux leaders en Belgique, deux leaders dans ses grosses formations.
01:09:06Alex Beaune, avant toujours, avec Andreas Lechnesold.
01:09:08Et pour l'instant, le principal, c'est de résister au retour du peloton, qui grignote quand même.
01:09:12Maintenant, c'est l'équipe Israël, qui est devant 1,6 km.
01:09:15Ah, il va jouer avec Sénère.
01:09:16Il va jouer avec Sénère, Wout van Aert.
01:09:18Mais c'est bien joué, en même temps, d'un côté.
01:09:19Alors, stratégiquement, voilà, exactement.
01:09:22Il n'a pas le choix, s'il lui prend un relais, que Renko l'attaque de derrière, il va se faire surprendre.
01:09:29Et en plus, il y a 53 secondes, donc il peut se permettre.
01:09:31Oui, donc là, ça va être à Renko.
01:09:33Soit de la jouer au Spring, soit de tenter vraiment de le distancer.
01:09:38S'il veut le distancer, c'est maintenant.
01:09:40On est dans les pourcentages, il y a 5,6%.
01:09:42La guerre des nerfs.
01:09:44La guerre des nerfs entre Renko et Van Poole, qui va tout faire pour que Wout van Aert passe.
01:09:49Mais Wout van Aert ne veut toujours pas passer 1,2 km.
01:09:52Et cette foule, en Belgique, devant leur public, Renko, Van Poole, Wout van Aert,
01:09:57qui sont partis pour chercher le premier succès de leur saison.
01:10:01Allez, on est toujours dans un tempo.
01:10:03La flamme rouge.
01:10:04Normal.
01:10:05Allez, est-ce que Renko va tenter de le distancer ou est-ce qu'il va la jouer au sprint ?
01:10:10On n'est pas dans sa tête, on ne peut pas savoir.
01:10:13Elle est là, la flamme rouge.
01:10:14Dernier kilomètre.
01:10:17Pour l'instant, il est calme, Remko Evenpoole.
01:10:20Il gère très bien ça.
01:10:20Et la pente qui s'élève, la route qui s'élève, Van Aert qui s'est mis en danseuse derrière Remko Evenpoole.
01:10:29Remko Evenpoole qui ne cesse de le surveiller, qui va le laisser passer peut-être de l'autre côté.
01:10:33On va s'arrêter, on va quasiment s'arrêter.
01:10:37Il va freiner, Renko.
01:10:39Il va tenter de réaccélérer Remko Evenpoole.
01:10:42Et il n'est toujours pas passé, Van Aert.
01:10:44Il ne passera pas, il passera sur la ligne, c'est tout.
01:10:47C'est son objectif en tout cas.
01:10:48S'il peut, il le doublera à 20 mètres, pas avant.
01:10:52Allez, on se retourne bien sûr pour être sûr que le peloton n'est pas là.
01:10:54Mais on est beaucoup trop en avance du côté de ce duo de star entre Evenpoole et Van Aert.
01:11:00Il va craquer, Renko.
01:11:01Il est nerveux.
01:11:03Il est prêt à dégainer.
01:11:06Allez, la ligne qui va se dresser devant ses coureurs.
01:11:08Pour l'instant, on n'a toujours rien lancé.
01:11:10500 mètres.
01:11:11500 mètres.
01:11:12On ne peut pas faire un sprint long sur ce faux plat montant.
01:11:15C'est quand même très difficile comme arrivée.
01:11:18C'est quand ?
01:11:19À 200 mètres.
01:11:20200, 250 mètres.
01:11:21En plus, là, on ne va pas très vite.
01:11:23Et l'image est incroyable.
01:11:25L'image va rester, bien sûr, dans l'historique de cette course.
01:11:28Dans l'historique des courses en Belgique.
01:11:29Renko-Evenpoole contre Wout Van Aert.
01:11:31Sur la flèche Bravenson.
01:11:33Pour l'instant, il se regarde.
01:11:34Personne ne passe.
01:11:35Personne ne lance.
01:11:36On est prudent.
01:11:37Van Aert qui ne passe plus les relais depuis un bon kilomètre maintenant.
01:11:40Allez, Evenpoole qui se lève.
01:11:41Evenpoole qui se lève.
01:11:42Evenpoole qui lance maintenant.
01:11:43Renko-Evenpoole.
01:11:44Il lance de loin.
01:11:45Avec Wout Van Aert encore dans la roue.
01:11:46Evenpoole, Evenpoole toujours en tête.
01:11:48Van Aert qui va tenter de déboîter.
01:11:49Van Aert qui ne s'y arrive pas.
01:11:51Van Aert qui ne peut pas dépasser.
01:11:53Wout Van Aert qui est battu par Renko-Evenpoole.
01:11:56Pour sa rentrée, la victoire du double champion olympique.
01:12:00Mais qu'est-ce qui se passe au sprint pour Wout Van Aert ?
01:12:03Incroyable numéro de Renko-Evenpoole également.
01:12:07En même temps, il a tout tenté.
01:12:08Wout Van Aert derrière.
01:12:09Joli geste aussi entre les deux.
01:12:11Il l'a asphyxié.
01:12:13Il l'a asphyxié, Renko.
01:12:15Il a asphyxié Wout Van Aert.
01:12:16Et il était déjà très content de pouvoir rester dans la roue.
01:12:19Allez, on va continuer à suivre ça derrière.
01:12:21Parce que là, c'est la place sur le podium.
01:12:23Morgado devant Arambourou.
01:12:25Ou Arambourou devant, non ?
01:12:26Oui, c'est l'un ou l'autre.
01:12:27On n'a pas vu.
01:12:28Mais en tout cas, on était happé par le sprint des deux.
01:12:30Mais c'est Morgado pour la UAE ou Arambourou pour la troisième place.
01:12:35On ne peut pas écouter peut-être.
01:12:42Bon, l'omoplate tient bien.
01:12:49Le mental aussi, ça tient pour Emko-Evenpoole.
01:12:51Elle est belle, elle est vraiment belle.
01:13:02Celle-là, on le rappelle en deux mots.
01:13:03Mais voilà, quand il dit qu'il est à deux doigts d'arrêter sa carrière cet hiver,
01:13:06qu'il y a eu beaucoup de larmes,
01:13:07il se passe beaucoup de choses dans la tête de Remko-Evenpoole.
01:13:09Il y a aussi autre chose, Pierre,
01:13:11c'est qu'on en attend énormément depuis ce coureur,
01:13:13depuis ses années junior.
01:13:14Depuis ses années junior,
01:13:15on dit que ça va être le meilleur coureur du monde.
01:13:17Aussi, ça ne faut pas l'oublier.
01:13:18Il n'est pas loin de l'être.
01:13:19Il y en a un qui est un petit peu plus fort.
01:13:21Plus fort que lui encore, il y a Tadei.
01:13:23Et puis derrière, il y a Renko, j'ai envie de dire,
01:13:25le palmarès de Renko,
01:13:27qui s'étoffe encore d'une ligne supplémentaire aujourd'hui.
01:13:30Rentré, rentré pour Emko-Evenpoole.
01:13:33Et encore une victoire.
01:13:34Et franchement, là, il y avait vraiment du niveau.
01:13:36Il y avait de sacrés concurrents.
01:13:38Et il y avait une course parfaite.
01:13:39Non, mais il a été le plus fort.
01:13:41Il a asphyxié tout le monde.
01:13:43Et il a asphyxié Wout van Aert à petit feu.
01:13:46Il l'a cuisiné.
01:13:48Il l'a mis à mijoter.
01:13:50Et puis, il l'a eu à l'usure.
01:13:51On l'a vu au fur et à mesure des kilomètres,
01:13:53le rapport de force s'inverser jusque dans ce sprint
01:13:57où Renko a dominé de la tête et des épaules Wout van Aert.
01:14:03Alors, Pierre, je l'ai un peu dit pendant le sprint,
01:14:05mais c'est étonnant de voir Wout van Aert avoir du mal comme ça,
01:14:08finalement, dans les...
01:14:09Non, mais on rappelle son palmarès quand même.
01:14:11Maillot vert du Tour de France, Wout van Aert.
01:14:13Là, je ne sais pas l'expliquer.
01:14:14Très honnêtement, je ne sais pas l'expliquer.
01:14:16Soit il a perdu du punch,
01:14:17soit les efforts qu'on sentit ont été trop violents.
01:14:20Et on a vu au fur et à mesure, quand même,
01:14:23le visage de Wout van Aert se décomposer,
01:14:25commencer à rechigner les relais.
01:14:27Et puis surtout, encore une fois,
01:14:29être échappé avec Renko et Venepoole,
01:14:32ce n'est vraiment pas un cadeau
01:14:33parce qu'on n'a pas d'abri.
01:14:34On prend le double devant
01:14:36avec un coureur d'un mètre quatre-vingt,
01:14:39un petit peu moins aéros.
01:14:40Ce n'est vraiment, vraiment pas facile
01:14:42d'être échappé avec Renko et Venepoole.
01:14:44Oui, j'ai quand même envie...
01:14:46Évidemment, on va rester sur la victoire
01:14:47de Renko et Venepoole
01:14:48et vous allez revenir sur cette victoire
01:14:50avec France dans l'équipe de choc.
01:14:52Vous allez en profiter
01:14:53parce que vraiment,
01:14:53on a absolument savouré cette course.
01:14:56Je vous rappelle quand même,
01:14:58Wout van Aert,
01:14:59deuxième d'à travers la Flandre,
01:15:00quatrième du Tour des Flandres,
01:15:01quatrième de Paris-Roubaix,
01:15:03deuxième de la flèche Brabanson à nouveau.
01:15:05C'est pour l'Amstel.
01:15:07La prochaine, c'est la bonne.
01:15:09Il fera le giro après.
01:15:11Allez, on continue d'essayer de suivre.
01:15:13Ça s'accompagne.
01:15:27Il n'y a pas besoin de dire grand-chose
01:15:28dans ces cas-là, Pierre.
01:15:30Il se passe forcément beaucoup de choses
01:15:31du côté de Renko et Venepoole.
01:15:33On a vu un bisou timide
01:15:34parce qu'il a transpiré un petit peu.
01:15:37C'est dans l'analyse.
01:15:38Le respect de ces deux champions.
01:15:42Renko qui lui a dit
01:15:44« Tu m'as fait mal aux jambes. »
01:15:45Là, tu as été solide.
01:15:49Allez, le classement.
01:15:50Renko et Venepoole
01:15:51qui s'imposent au sprint
01:15:52face à Wout van Aert
01:15:53avec Morgado
01:15:54qui vient régler ce sprint
01:15:55devant Aramburu.
01:15:57C'est bien Morgado
01:15:57qui passe devant.
01:15:59Prades, troisième.
01:16:00Fabio Christen, sixième.
01:16:01Nelson Bolles, septième.
01:16:02Et Milan Menten, derrière.
01:16:04Neuvième,
01:16:04Tibor Del Grosso
01:16:05qui vient prendre la dixième place également.
01:16:07Je n'ai pas encore la place
01:16:08du premier français.