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00:00A 13h36, je voulais revenir aussi avec vous sur ce qui s'est passé le 1er avril.
00:05On en avait beaucoup parlé sur Europe 1.
00:06Fabrice Balanche, maître de conférences à l'université de Lyon 2,
00:09agressé par une vingtaine de militants masqués d'ultra-gauche
00:12qui avaient fait donc irruption dans son amphithéâtre en plein cours,
00:15le forçant à quitter les lieux en hurlant des insultes sionistes, racistes, islamophobes.
00:19La scène avait été filmée, avait soulevé l'indignation de François Bayrou et Elisabeth Borne.
00:24Et bien figurez-vous qu'aujourd'hui, la présidente de cette université
00:27accable le professeur au lieu de le soutenir.
00:31Elle lui reproche notamment ses propos qui causent énormément de torts.
00:35On va écouter l'avocat de Fabrice Balanche, maître Pierre-Étienne Moulet.
00:39Il estime qu'il a été lâché par sa direction.
00:41Elle n'a, semble-t-il, pas pris la mesure de la gravité,
00:44de la bascule qui s'est produite dans un amphithéâtre de son université.
00:48On ne parle pas là d'une manifestation,
00:49on parle là de l'irruption de dizaines d'élèves ou d'élèves, on ne le sait pas d'ailleurs,
00:54cagouler, qu'ils arrivent dans un amphithéâtre pour faire taire un professeur d'université.
00:59C'est absolument gravissime, c'est absolument inédit.
01:01Et cette déclaration, elle vient légitimer, quelque part,
01:04la violence dont il a pu être la victime.
01:06Et c'est inacceptable en état.
01:08Voilà, c'est quand même hallucinant.
01:09Alors je rappelle que ce professeur s'était opposé à la tenue d'un événement
01:13lors de la rupture du jeûne du ramadan dans l'université.
01:17Gilles-William Golnadel, cette inversion des rôles...
01:20Mais franchement, je trouve mon confrère même trop modéré.
01:22Ah oui, pardon, je suis accablé.
01:28Fabrice Ballanche, c'est un professeur et un intellectuel modéré de haute tenue
01:34qui est spécialisé...
01:35Un grand spécialiste de la Syrie en plus.
01:36Voilà, j'allais vous dire.
01:38Qui est grand spécialiste de la Syrie.
01:40Il s'est conduit avec un courage et une placidité remarquable
01:45quand vous avez eu des voyous islamistes encagoulés
01:49rentrés dans son amphithéâtre,
01:51le traité de tous les non-sionistes, etc.
01:55Il est parti dignement, sans être en colère.
01:58Il est parti dignement.
01:59Il s'est conduit de manière héroïque,
02:01avec simplicité, mais de manière héroïque.
02:04La présidente l'accuse d'avoir tenu des paroles affligeantes.
02:06Ce sont ses propos complotistes et délétères pour l'université.
02:10Elle rajoute, je suis en colère car il y a eu des usages de termes
02:12qui ont quand même été très durs.
02:14Premier blocage islamiste de France, il fallait l'inventer,
02:16dit-elle à nos confrères.
02:18Ne pas avoir été étonné que cette interruption tombe sur ce collectif
02:22au vu de ses positionnements sur Gaza.
02:23Un désaveu public d'une violence institutionnelle inédite.
02:26Pardon d'être un peu long, mais j'y tiens beaucoup,
02:29parce que c'est quelque chose qui vraiment m'a révolté hier.
02:33Vous vous rendez compte de ce qu'elle dit ?
02:34Je ne suis pas étonné par rapport à ce qu'elle a dit à Gaza.
02:38Mais je la défie de nous dire que M. Ballon
02:43aurait dit quelque chose de répréhensible sur Gaza.
02:46Elle est en train, littéralement,
02:49de justifier la violence au sein de son université.
02:54Et je n'entends pas Mme Borne.
02:55Et de lui mettre une cible dans le dos aussi, du coup.
02:57Mais bien sûr, il est d'un courage incroyable.
02:59Mais je n'entends pas Mme Borne,
03:01qui est sa ministre de tutelle.
03:04Je vous assure qu'il est rare qu'une situation m'en colère
03:08autant que ce à quoi on assiste avec cette histoire d'université.
03:12Vincent Roy.
03:13Non, mais il y a quelque chose d'étonnant.
03:15Cette dame, qui est directrice de l'université,
03:18elle est fonctionnaire.
03:21Si on trouve les propos qu'elle tient sur le professeur
03:24inacceptable, qu'on s'en occupe.
03:27De la même façon,
03:28les élèves, les étudiants,
03:30qui ont traité de sionistes,
03:32on les connaît.
03:33C'est à la ministre de trancher, selon vous ?
03:35Non, c'est à la ministre, non seulement de trancher,
03:38de trancher sévèrement,
03:39et de sanctionner tant
03:40la directrice de l'université
03:43que les étudiants
03:45qui ont traité leur professeur de sionistes,
03:47ou je ne sais pas quoi.
03:48Il y a quand même beaucoup d'étudiants médusés
03:50dans cette salle, qui ont assisté à cette scène,
03:52et qui l'ont filmé, d'ailleurs.
03:52Et puis, dernière chose,
03:54est-ce que vous trouvez normal
03:55qu'au sein de l'université française,
04:00on fête
04:00la rupture du jeune ?
04:04Enfin, ça n'a l'air de choquer personne.
04:06À l'université,
04:07on fête
04:07la rupture du jeune.
04:10Enfin, attendez,
04:10mais on n'est pas,
04:13me semble-t-il,
04:14on n'est pas à Alger,
04:15et on n'est pas à Tunis.
04:17On fête la rupture du jeune
04:18dans l'université française.
04:19Est-ce que vous trouvez ça normal ?
04:21Alors, on nous dit,
04:22ah oui,
04:22il y a grand-mère,
04:23oh là là,
04:23laïcité,
04:24laïcité,
04:24mais de quoi nous protège la laïcité ?
04:26De rien,
04:27du tout.
04:27C'est un mot de plus en plus vide.
04:29À une autre époque,
04:30on avait notre ministre de l'Intérieur
04:31qui allait aussi
04:32casser le jeune
04:33à la Grande Mosquée.
04:35Ah bah oui,
04:35parce que ça faut flatter,
04:36oh là là,
04:37parce qu'il faut,
04:38vous savez,
04:38tout le monde,
04:39tout le monde peut baisser son pantalon
04:40à un moment ou à un autre
04:42dans une carrière politique.
04:43Ils le font allègrement.
04:44Non mais je vous assure que là,
04:45c'est d'une gravité exceptionnelle.
04:49nous sommes un pays
04:50où on a tué
04:52des professeurs.
04:54Ça n'est pas rien
04:54ce qui se passe dans notre pays.
04:57Donc ce que je...
04:57Et vous avez...
04:59On n'a pas tiré la leçon
05:00de ce qui s'est passé
05:00Samuel Paty.
05:01Mais je n'en reviens pas,
05:02moi,
05:02de la manière dont elle a parlé,
05:04cette présidente d'université,
05:06elle,
05:07elle,
05:07oui,
05:08c'est une cible,
05:09elle le cible,
05:11personnellement.
05:12Mettez-vous à la place
05:13des étudiants
05:16ou des pseudo-étudiants
05:17voyous
05:17qui ont fait ça,
05:18mais ils sont légitimés
05:20dans leur geste.
05:21Ils devront recommencer
05:22dès lundi matin à 9h.
05:24C'est quoi ?
05:24C'est une minorité bruyante,
05:25finalement,
05:25qui apparvient à imposer la censure
05:27par l'intimidation
05:28et par,
05:29voilà,
05:30c'est ce que j'appelle
05:31la dictature de la minorité.
05:33Et l'idéologie,
05:34manifestement,
05:36elle est porteuse
05:38d'une idéologie
05:40très sincèrement,
05:43pour moi,
05:44pro-islamiste.
05:45Je n'ai pas d'autre explication.
05:46Il va y avoir un conseil
05:47d'orientation
05:48dans lequel, évidemment,
05:49le professeur sera convoqué,
05:50semble-t-il,
05:50pour devoir se justifier.
05:51C'est le moment d'aller envers.
05:53Est-ce que, évidemment,
05:53il a saisi un avocat ?
05:54Je pense qu'il va saisir du sujet.
05:55Non, mais il est très...
05:56Balanche, il est.
05:57Alors, il est à la fois
05:58très courageux
05:59et en même temps
06:00d'une modestie
06:01et d'un calme olympien.
06:03Moi, franchement,
06:05il m'inspire
06:06une très grande admiration.
06:07Décole.
06:07Décole.
06:08Je ne sais pas
06:08de jESP.
06:08JECP.
06:09Quand ?
06:09La flush.
06:09La fli.
06:09La stram.
06:10Je ne sais pas
06:10que la fli.
06:10La fli.
06:11Ça va être
06:11pour le style of your best
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06:19d' больement.
06:22On se suive
06:32en même temps
06:33pour la hum다�

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