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  • il y a 4 jours
Nayib Bukele, le président du Salvador, a promis de ramener la paix dans son pays, rongé par la violence des gangs. En moins de trois ans, il a transformé l'un des pays les plus violents d'Amérique du Sud en un quasi-havre de sécurité, le spécialiste Pascal Drouhaud réagit : «Il a promis, il a respecté sa promesse».

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Transcription
00:00Il a promis et il a respecté sa promesse.
00:03Quelle était sa promesse ?
00:05Rétablir la sécurité dans le pays.
00:07Ça veut dire quoi ?
00:08Ça veut dire faire baisser absolument ce taux d'homicide
00:11qui obligeait des élus à s'entendre avec les marasses.
00:16L'État n'était plus respecté.
00:18On était dans un narco-État ?
00:19On était dans un État failli
00:22qui n'arrivait plus à répondre à la pression des gangs
00:26qui avaient pris le contrôle de certaines villes,
00:29de quartier sans Salvador, mais pas seulement,
00:33sans Vicente et sans Miguel, etc.
00:36Il fallait absolument restaurer l'autorité de l'État.
00:39Donc il a dit, moi je veux restaurer l'État dans les frontières nationales.
00:44Pour ça, je redonne les moyens à la police
00:46de se déployer sur le terrain.
00:50Plus de policiers sur le terrain.
00:51Plus de policiers et des policiers équipés.
00:54Oui, avec un équipement.
00:57Doubler quand c'est nécessaire.
00:59d'une armée qui peut être déployée,
01:03qui a été déployée.
01:06Troisièmement, un appareil judiciaire
01:08qui participe de cette mobilisation de l'État.
01:12Parce que ce qu'il faut comprendre,
01:13ce que Naïbou Kele, quand il est arrivé en 2019,
01:16il avait une approche intégrale de l'État.
01:18C'est la mobilisation de l'État salvadorien
01:22contre le danger immédiat
01:25qui est la délinquance.
01:27J'entends.
01:28Qui déstructure la société,
01:30qui déstructure la présence étatique.
01:32Mais allons dans le concret.
01:33Sous-titrage Société Radio-Canada
01:37Sous-titrage Société Radio-Canada

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