F1 2003_Manche 5_Gran Premio Marlboro de España_F1 à la Une (en français - TF1 - France) [RaceFan96]
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00:00C'est parti !
00:30Ici le circuit de Catalogne à côté de Barcelone, bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Formule 1 à la une, à moins de 40 minutes maintenant du départ du Grand Prix d'Espagne de Formule 1,
00:54dans une ambiance surchauffée, dans une arène avec 90 000 spectateurs et pour cause il y a un Torero, c'est l'Espagnol Fernando Alonso, en 3ème position sur la grille,
01:04un Torero qui voit rouge car devant lui il y a une ligne toute rouge, la Ferrari de Rubens Barrichello et la Ferrari de Michael Schumacher en pole position.
01:14Ma chère Karen, qu'est-ce que nous aurons d'abord ? Bonjour, qu'est-ce que nous aurons en Formule 1 à la une ?
01:18Alors un petit sommaire en bref, on aura une interview de Fernando Alonso, bien sûr qui est très attendu ici par son public espagnol,
01:25ensuite nous verrons un petit tour embarqué de la voiture d'Olivier Panis avec ses commentaires,
01:29nous aurons aussi la nouvelle présentation de la Ferrari, la F2003GA, très attendue sur ce circuit qui a fait ses essais d'ailleurs ici,
01:39et voilà, et puis les invités, la grille de départ comme d'habitude.
01:42Merci ma chère Karen, et on voit tout de suite le top 6, c'est-à-dire les 3 premières lignes de la grille de départ,
01:49en pole position Michael Schumacher sur sa Ferrari et Rubens Barrichello sur Ferrari également,
01:54en deuxième ligne, Fernando Alonso et Yarno Trulli, c'est-à-dire les rouges et les bleus,
02:00en troisième ligne, Jenson Button sur sa Baronda, et Olivier Panis, très bonne surprise, sur sa Toyota,
02:07mon cher Jacques Laffitte, circuit de Catalogne, grosse température, grosse chaleur, comment va se dérouler la course à votre avis ?
02:14A mon avis, on va avoir une grosse bagarre avec les pneumatiques, ça va être très difficile pour les pneus,
02:19une piste très abrasive, la stratégie va être très importante comme d'habitude,
02:23on peut penser que la Ferrari de Michael Schumacher va partir en tête,
02:27en sachant toutefois que les Renault ont toujours excellemment démarré depuis une saison et demie maintenant,
02:33et qu'on peut espérer qu'une voiture bleue se joigne au concert de la voiture rouge,
02:37en tout cas les Renault elles sont là, elles ne sont pas là pour faire de la figuration,
02:42elles ont la possibilité, peut-être grâce aux pneumatiques, avec une stratégie impréhante,
02:45de rivaliser très sérieusement avec la Ferrari de Michael Schumacher.
02:48Et il y en a d'autres, Button va être très bien en début de course je pense aussi,
02:51on va voir arriver la Toyota de Panis, les McLaren, ne les oubliez pas,
02:55elles sont là et elles sont en forme.
02:58Bien, merci Jacques, Jacques Laffitte qui va courir maintenant, rejoindre Christophe Malbranck,
03:01Christophe, où est-ce que vous êtes déjà dans le perchoir ?
03:03Dites-nous un petit bonjour.
03:04Eh bien bonjour Jean-Louis, bonjour à tous, je suis tout en haut de la tribune,
03:07qui est juste en face de vent, en face des stands,
03:10et on a une très très belle vue sur l'ensemble du circuit,
03:11je peux vous dire que le public est venu très nombreux,
03:14on voit un petit peu sur ce plan, je suis encore plus haut, je suis juste au-dessus.
03:16Bien, d'accord, eh bien on vous envoie Jacques Laffitte, Christophe Malbranck,
03:20et nous pour notre part, eh bien nous allons regarder les enjeux de ce Grand Prix d'Espagne.
03:24Pour une première, c'est une première.
03:37A l'inverse de son équipier Rubens Barrichello,
03:39qui a déjà fait des essais privés de la F2003 à Barcelone,
03:43Michael Schumacher a piloté la nouvelle Ferrari pour la première fois ici.
03:48Et il a signé la pole position,
03:50autant de faits qui en disent long sur le quintuple champion du monde,
03:53mais ce n'est pas une nouveauté.
03:55Et sur la compétitivité de la voiture, n'ayons pas peur des mots,
03:59la F2003 comptera dans les chefs-d'oeuvre de Maranello.
04:09Contre les rouges, ce sont les bleus qui ont répondu présent,
04:12les deux pilotes Renault, Alonso devant Trulli,
04:15et voilà qui pose l'équation du Grand Prix d'Espagne,
04:18un duel entre deux équipes que finalement tout oppose,
04:21sauf la philosophie de la victoire.
04:23Au rayon des bonnes surprises,
04:29il y a la baronda de Button et la Toyota de Panis
04:33sur un circuit qui lui convient tout particulièrement,
04:36alors qu'à l'inverse,
04:37les traditionnels fers de lance de la Formule 1,
04:39les Williams et les McLaren,
04:41ont largement pataugé.
04:43Les Williams sous-viraient ou surviraient selon les courbes,
04:46et les McLaren, pourtant en tête du classement mondial,
04:49ont mordu la poussière.
04:51Raikkonen partira dernier,
04:53et pour revenir vers le haut du classement,
04:55il faudra une belle partie de stratégie,
04:58autrement dit, la quadrature du cercle.
05:00Williams et McLaren réduits au rang de figurants,
05:05c'est Renault qui souffle le vent de la révolte contre Ferrari,
05:09et du côté de l'équipe française,
05:11on n'aurait même pas osé y songer au début de la saison.
05:14Et bien, après ces enjeux,
05:22allons tout de suite voir le classement du championnat du monde des conducteurs,
05:27juste avant ce Grand Prix d'Espagne,
05:28un classement qui nous donne Raikkonen avec 32 points,
05:31devant Coulthard 19 points,
05:33et Michael Schumacher,
05:34nous sommes ici dans un stand 18 points,
05:37allons-y, 17 points,
05:38c'est eux bien entendu qu'on va surveiller sur la grille de départ,
05:40et au moment du départ,
05:41Barichello 14 points,
05:42Ralph Schumacher 13 points,
05:44Jean-Carlo Fisicela et Montoya,
05:4610 points,
05:47voilà comment se présente ce classement du championnat du monde,
05:50mais vous savez qu'ici,
05:51la vraie star,
05:52la vraie vedette de ce Grand Prix d'Espagne,
05:54ce n'est pas Gino qui est là,
05:55naturellement,
05:55qui est l'un des gardes du corps de Jean-Thon,
05:57non pas du tout,
05:58la vraie vedette,
05:59c'est la Ferrari 2003 GA
06:02que Christophe Malbranck a observée pour nous.
06:06Un thème entre les ingénieurs
06:08lors de la conception de la F2003 GA,
06:10le rendement aérodynamique.
06:12Le but, optimiser l'appui
06:13tout en réduisant la traînée.
06:16Un tour de force réussit
06:18avec un point d'orgue de cette architecture,
06:20les pontons.
06:21Réduction des radiateurs
06:22à leur plus simple expression.
06:25Ils sont désormais épaulés par des ouïes sur les côtés.
06:29Des pontons qui plongent très bas devant l'aileron
06:31et qui enveloppent le compartiment arrière de la monoplace.
06:33Toujours dans l'optique de réduire les perturbations aérodynamiques,
06:38la solution Ferrari diffère des autres.
06:40Deux encoches sont pratiquées sur l'aileron
06:41plutôt que de le cintrer.
06:43Autant de choix qui portent leurs fruits,
06:45une vitesse de pointe élevée
06:46sans compromettre les performances en courbe.
06:48Et bien sûr, celui qui a le mieux exploité
06:54cette nouvelle Ferrari 2003 GA,
06:56c'est évidemment Michael Schumacher.
06:58Michael Schumacher, on va avancer.
06:59On va avancer tout doucement.
07:01Je pense qu'on va le voir en train de s'équiper
07:04pour démarrer et aller prendre sa place
07:06sur la grille de départ.
07:08Michael Schumacher,
07:09Avec cette voiture
07:11dont vous allez avoir une véritable opinion,
07:16la sienne, puisque c'est lui qui l'a conduit.
07:18Voilà, dans le fond là-bas,
07:19il a mis son casque,
07:21Michael Schumacher.
07:22On l'écoute au micro de Thomas Sénécal
07:24et de quelques autres journalistes.
07:25Vous allez voir.
07:29Je dois féliciter mon équipe
07:30et d'ailleurs je l'ai fait de vive voix.
07:33Ce qui est fantastique avec eux,
07:34c'est que dans les moments importants,
07:36ils sont tous impliqués.
07:39Pour les réglages, il n'y a pas d'inquiétude.
07:43Comme vous pouvez l'imaginer,
07:44nous avons fait trois mois d'essais intensifs
07:45avec cette voiture
07:46et nous savons comment travailler dessus,
07:48comment l'améliorer.
07:52Il n'y a pas une différence à proprement parler.
07:55C'est un ensemble de choses
07:56qui rend cette voiture plus performante
07:58que l'ancienne.
07:59En tout cas, on est très heureux
08:00que la nouvelle Ferrari soit rapide ici.
08:03Ce qu'on peut dire,
08:04c'est que c'est une belle œuvre d'art.
08:07À nous d'en faire une autre voiture qui gagne.
08:09Et bien, on était chez les rouges.
08:13Passons tout de suite chez les bleus.
08:15Je crois, ma chère Karen,
08:16que vous êtes avec Flavio Briator,
08:18le grand patron de l'équipe Renault.
08:22Oui, c'est à moi, pardon.
08:23J'étais en train de discuter avec Flavio.
08:25Alors, Flavio, bonjour.
08:26Alors, dites-moi,
08:28vous découvrez à chaque fois des nouveaux talents.
08:30Alors, comment vous faites ?
08:31Vous avez une recette ?
08:32Non, on ne la dit pas parce que sinon,
08:34c'est trop facile pour les autres.
08:37D'accord.
08:37Et puis, vous avez deux Renault en deuxième ligne,
08:39ce qui n'est pas négligeable.
08:40Alors, comment se comportent les voitures là ?
08:43Pendant les essais qualificatifs,
08:44tout s'est bien passé.
08:45Vous pensez qu'il y a de bonnes chances ici
08:46pour peut-être un bon podium ?
08:48Moi, je pense que Renault,
08:49il a très bien travaillé tous les week-ends.
08:52Les deux pilotes, ils sont en forme.
08:54Il y a beaucoup de pression sur Alonso
08:56parce que cette année, c'est une folie ici.
09:00Mais je pense qu'on est bien.
09:01Je pense qu'on peut partir faire notre course
09:03et après, on regarde.
09:05Sûrement, on va attaquer
09:06et on regarde ce qui se passe.
09:08Et vous faites quoi pour justement
09:09qu'Alonso gère cette pression ?
09:10Qu'est-ce que vous faites ?
09:11Mais le moment qu'il est dans la voiture,
09:14la pression s'est finie
09:14et il voit tous ces drapeaux bleus qui sont ici.
09:17Et pour la fois, on n'a pas de drapeaux rouges.
09:19C'est très bien pour la Formule 1.
09:20Merci beaucoup, Flavio.
09:21À vous, Jean-Louis.
09:22Oui, oui, oui.
09:23Enfin ça, il y a des drapeaux rouges.
09:24Il y en a un petit peu quand même.
09:25Alors, retour à l'actualité,
09:27retour au théâtre des opérations.
09:29On va regarder maintenant
09:30le circuit de Catalogne
09:32avec une vieille tradition de TF1,
09:35un tour embarqué.
09:36Et c'est Olivier Panis qui le fait pour nous.
09:38Regardez et écoutez.
09:42Bonjour, tous les spectateurs de TF1.
09:44On part sur le circuit de Barcelone
09:48où on arrive au premier virage
09:50qui se passe en troisième vitesse.
09:54On remonte.
09:56Troisième.
09:57Quatrième.
09:58Cinquième.
09:59Prince Carpond.
10:00Vrième.
10:04Septième.
10:04Le panne gauche qui est en première vitesse
10:17avec une grosse accélération.
10:19Troisième.
10:20Quatrième.
10:21Septième.
10:22Pour une gauche à remonter,
10:23assez délicat,
10:25en troisième vitesse.
10:26Quatrième.
10:27Septième.
10:28Dixième.
10:29Pour une gauche très rapide,
10:31en septième.
10:32On arrive dans la part filante
10:40du haut des circuits.
10:43Pour la dernière effaille,
10:44en deuxième,
10:45alors les deux droites rapides,
10:46très très rapides.
10:48En cinquième.
10:49Prince Carpond le premier.
10:51Et juste un petit coup de train
10:52pour le deuxième.
10:57Et on revient devant les droits d'un centre.
10:59Alors que les premières voitures
11:05maintenant se rendent sur la grille de départ.
11:07Merci Olivier Panis pour ce tour de circuit.
11:09Justement un tour de circuit
11:10que Philippe Gurgent connaît bien.
11:11C'est le patron ici.
11:12Philippe,
11:13si la chaleur monte,
11:14la stratégie va changer.
11:15Vous m'avez dit ça.
11:17Si la chaleur monte,
11:17ça sera trois arrêts
11:18parce que la prise est très abrasive.
11:20Il va falloir qu'ils changent les pneus
11:21parce qu'ils vont beaucoup dégrader.
11:23Et alors,
11:25vous pensez qu'on peut faire ça
11:26en cours de route, vous ?
11:28Ah, je pense qu'il y a une double stratégie.
11:30Il y en a qui ont déjà préparé deux arrêts
11:32mais si la température monte,
11:33il y aura trois arrêts.
11:34Et alors,
11:34est-ce que la température va monter
11:35parce que Gilles Pernet me disait
11:36qu'il pouvait pleuvoir.
11:37Est-ce qu'à votre avis,
11:38c'est possible ?
11:39Non, il ne va pas pleuvoir
11:40mais il y a beaucoup de veau
11:41et la température baisse
11:42un tout petit peu à quel moment.
11:44Merci Philippe Gurgent,
11:45c'est très gentil.
11:46Philippe Gurgent
11:46qui a réussi à réunir
11:4790 000 spectateurs ici
11:49pour ce Grand Prix d'Espagne.
11:51On va tout de suite retrouver Karen.
11:53Karen, vous êtes avec une très jolie femme,
11:55je crois.
11:55Avec une très jolie jeune femme
11:56qui n'est autre que la petite amie
11:58de Jenson Button.
12:00Alors, elle s'appelle Louise.
12:01Louise, hi.
12:02Hi.
12:03Est-ce que tu es nerveuse
12:04juste avant la course ?
12:05Je suis très nerveuse
12:06juste pour la course.
12:07Oui, vous savez, évidemment,
12:07c'est pour la course.
12:09Moi, je n'ai un peu rien à faire,
12:11j'attends.
12:12Donc, on attend avec impatience
12:13le premier virage
12:15et c'est toujours un petit peu stressant.
12:16Just the first, the start.
12:17Et pourvu que le départ
12:20se passe très vite.
12:21Je suis nerveuse.
12:21Que pensez-vous
12:23à propos du monde de la Formule 1 ?
12:25C'est incroyable.
12:26Regardez,
12:27c'est absolument incroyable.
12:28Tout le monde est absolument fou.
12:30C'est très, très sérieux.
12:32Mais il y a également
12:32beaucoup de fun.
12:33Oui, et bien, merci, Karen,
12:41pour cette jolie rencontre.
12:42Vous étiez très belles
12:42toutes les deux.
12:43On voit tout de suite
12:44le héros, je l'ai appelé
12:45le torréro tout à l'heure
12:46ici au Grand Prix d'Espagne.
12:47Naturellement,
12:48c'est Fernando Alonso
12:49que Gilles Pernay a rencontré.
12:51C'est tout ce monde
13:08qui vous acclame.
13:09Ici, vous avez sur les épaules
13:10peut-être une pression supplémentaire.
13:12Ça n'a rien à voir
13:15avec ce qui se passait auparavant.
13:17L'intérêt pour la Formule 1
13:19est en train d'augmenter en Espagne.
13:21Et c'est un sentiment très étrange
13:22pour moi de voir tous ces gens
13:24qui sont là pour me soutenir.
13:28J'espère leur offrir
13:30un bon résultat.
13:32Mais vous savez,
13:32je prends cette course
13:33comme les autres.
13:36Je crois que je sais faire
13:37la différence entre
13:38l'aspect professionnel
13:39et l'aspect personnel des choses.
13:41Et j'arrive à rouler vite.
13:42en faisant abstraction
13:43de tous ces gens derrière moi.
13:51À 13 ans,
13:53je suis parti vivre tout seul
13:56en Italie.
13:58Et vous savez,
13:58ce n'est pas facile
13:59d'être loin de sa famille
14:00et de devoir se débrouiller
14:01tout le temps tout seul.
14:05Alors maintenant,
14:05j'ai 21 ans,
14:06mais c'est un peu
14:07comme si j'en avais 30.
14:09Parce que j'ai déjà vécu
14:10beaucoup de choses.
14:11parce que j'ai vécu
14:13beaucoup de moments.
14:14toujours chez Renault
14:18avec Franck Montani.
14:20Franck Montani
14:20qui est un des pilotes
14:21d'essai
14:21de cette superbe machine.
14:23Franck,
14:24les pilotes sont en train
14:24de se rendre
14:25sur la grille de départ.
14:26Qu'est-ce qu'on fait
14:27lors de ce tour
14:28de mise en place
14:29de la grille ?
14:30On ne fait pas grand-chose.
14:32Déjà, il y a un premier check
14:33qui se fait ici dans le box
14:34avec les ingénieurs
14:34sur toute la palette
14:35qu'on a ici au volant.
14:36On a plein de petites informations
14:37qu'on règle en fonction
14:38de la température, etc.
14:40au dernier moment.
14:41Ensuite, dans le premier tour,
14:41on fait une vérification
14:42de la voiture.
14:43On vérifie que les pneus
14:44montent bien en température,
14:45mais doucement
14:45parce qu'il y a beaucoup de soleil.
14:47On vérifie que tout ce qui est
14:48alimentation, etc.
14:49soit bien calé
14:51pour pouvoir se placer
14:51canonement sur la grille.
14:52On voit que les pilotes
14:53ne font qu'un tour
14:54et qu'ils ne repassent pas
14:55dans les stands
14:55pour refaire un deuxième tour.
14:56Ça veut dire que les pneus
14:57vont monter très vite
14:58en température
14:58parce qu'il y a beaucoup de soleil.
15:00La température est assez haute
15:01et le circuit est très abrasif
15:02pour les pneus.
15:03Merci, mon cher Franck.
15:04Voilà des conseils éclairés
15:05de Franck Montagny,
15:06je le répète,
15:06pilote d'essai de Renault.
15:08On a donc vu les rouges
15:09et les bleus.
15:10On voit maintenant
15:11la grille de départ
15:12dans sa totalité.
15:17La première ligne
15:18est toute rouge.
15:19Après de 219 km heure
15:21de moyenne,
15:22Michel Schumacher
15:23signe la pole position.
15:24Il précède au volant
15:25de la F2003G
15:26à son équipier
15:27Rubens Barrichello.
15:28En deuxième ligne,
15:29la vedette locale
15:30Fernando Alonso
15:31et son équipier
15:32Yarno Trulli
15:33sur les deux Renaults.
15:35Troisième ligne,
15:36Jenson Button
15:37bar Honda
15:37et Olivier Panis
15:39au volant de sa Toyota.
15:41Les deux hommes précèdent
15:41Ralph Schumacher
15:42sur la première
15:43Williams BMW
15:44et David Coulthard
15:46sur la première
15:47McLaren Mercedes.
15:49En cinquième ligne,
15:49seulement Juan Pablo Montoya
15:51à ses côtés
15:52Heinz Aral Frenzen.
15:54Sixième ligne,
15:54Villeneuve
15:55Weber.
15:56Septième ligne,
15:57Christiano Damata
15:58Nick Heidfeld.
15:59Huitième ligne,
16:00Firman Pizzonia.
16:01Neuvième ligne,
16:02Physikella Wilson.
16:04En dixième ligne,
16:05Verstappen
16:05et Kimi Raikkonen,
16:07le leader du championnat
16:08qui s'élancera dernier
16:09après ses déboires
16:10aux essais.
16:10dans le chaudron
16:14surchauffé
16:15du circuit de Catalogne.
16:16Eh bien,
16:16on y reviendra
16:17dans quelques instants.
16:18On marque une courte pause
16:19et on se retrouve
16:20en direct
16:21sur la grille de départ.
16:22observons.
16:34Retour sur le circuit de Catalogne
16:36à hauteur de la...
16:38du centre de la grille de départ
16:39et je vais vous montrer
16:40une image assez rare.
16:41C'est Jacques Villeneuve
16:42que l'on voit souvent
16:43harnaché,
16:44casqué dans sa voiture
16:45et bien qu'il a,
16:47prend le frais
16:47en train de se concentrer
16:49à côté de Jock Clear,
16:51son ingénieur de piste
16:53et Erwin Goldner,
16:54son soigneur.
16:55Vous voyez,
16:55un Jacques Villeneuve
16:56qui a l'air de douter
16:58un petit peu
16:58parce qu'effectivement,
16:59on va le voir tout à l'heure,
17:01eh bien,
17:02Jensen Button
17:03a pris un petit peu
17:04d'avance sur lui
17:04depuis le départ
17:05de cette saison.
17:07Ça va faire beaucoup jaser
17:08et bien entendu,
17:10le pauvre Villeneuve
17:10se demande,
17:11bien sûr,
17:12s'il ne va pas un jour
17:13devoir rendre les armes
17:15devant Jensen Button.
17:16Karen,
17:17vous êtes avec notre ami
17:18Patrick Head,
17:19le directeur technique
17:20de Williams.
17:21Voilà,
17:21Patrick Head,
17:22hi.
17:22Patrick,
17:23bonjour.
17:23C'est vraiment très chaud.
17:25Est-ce que ça va influencer
17:26la course ?
17:28Bien,
17:28c'était déjà très chaud
17:31hier après-midi
17:32en qualification
17:32et ça a changé,
17:34bien sûr,
17:35le comportement de la voiture
17:36mais tous les ingénieurs
17:37savent que ce sera
17:38très difficile
17:38cet après-midi
17:39et donc ils ont réglé
17:40en fonction.
17:41Merci.
17:43Bien,
17:43et on va nous avancer
17:45sur cette grille
17:46de départ
17:47alors que l'on voit
17:48la voiture ici
17:49de Juan Pablo Montoya,
17:50un Pablo Montoya
17:51qui est quand même
17:51très en colère
17:53parce que c'est l'un
17:53de ceux qui ont fait
17:54le plus de kilomètres
17:55d'essai ici à Barcelone
17:57et qui se retrouve
17:58complètement désemparé.
17:59Ce matin,
17:59dans Automoto,
18:00on a posé la question
18:01à Patrick Head,
18:02vous avez des bons pneus,
18:02des bons pilotes,
18:03un bon châssis,
18:03un bon moteur
18:04et pas de bons résultats.
18:05Qu'est-ce qui se passe ?
18:05Eh bien,
18:06la vraie difficulté,
18:07c'est de mettre
18:07bout à bout
18:08toutes les qualités.
18:09On pivote légèrement ici
18:10pour voir
18:11la voiture
18:12de David Coulthard.
18:14Alors,
18:14je viens d'évoquer
18:14avec vous
18:15le syndrome
18:17de Villeneuve
18:18par rapport à Button.
18:20Il va falloir bien sûr
18:20qu'on invoque
18:21le syndrome
18:21de David Coulthard
18:22par rapport
18:23à Kimi Räikkönen,
18:25David Coulthard
18:25que l'on aime beaucoup
18:26mais qui doit quand même
18:28un petit peu
18:28rendre gorge
18:29de temps en temps
18:30à son ami Räikkönen.
18:31Aujourd'hui,
18:31il en est débarrassé.
18:32Räikkönen,
18:32comme il est sorti
18:33de la piste hier,
18:34il est dans le fond
18:35de la grille.
18:36Ici,
18:37de notre côté
18:38à gauche,
18:39eh bien,
18:39il y a l'autre
18:40Williams BMW,
18:42Ralph Schumacher.
18:42Il est là-bas
18:43en train de discuter
18:43avec Willy Weber.
18:45Vous devez le voir
18:45à l'antenne.
18:47Willy Weber
18:47qui est le manager
18:48de Michael Schumacher
18:50et de Ralph Schumacher.
18:51Et Karen est avec lui.
18:52Magnifique, Karen.
18:53Je suis avec Raph.
18:54Hi, Raph.
18:55Bonjour, Raph.
18:56Comment vous sentez-vous
18:57avant la course ?
18:58Ce sera vraiment
18:59une course difficile
19:00pour nous
19:00vu la position de départ
19:02que l'on a.
19:03Mais tout peut être possible
19:04et on pourra peut-être
19:05doubler quelques voitures.
19:06Bonne chance, merci.
19:11Karen, merci.
19:15C'est rare,
19:15c'est très rare.
19:16On n'a d'ailleurs
19:17jamais eu,
19:17nous,
19:18Ralph Schumacher
19:19sur la grille de départ.
19:20On pivote,
19:20on pivote,
19:21monsieur Douvillès
19:21de l'autre côté,
19:22s'il vous plaît,
19:23car on va aller
19:24vers la voiture
19:24de notre ami
19:25Olivier Panisse.
19:26Il est où, Olivier ?
19:26Ah, je le vois.
19:27Il est sous son parapluie.
19:28On va aller voir Olivier
19:29parce que c'est notre français,
19:32Olivier.
19:32On est tellement heureux
19:33de le voir
19:33avec cette Toyota qui marche.
19:35C'est Didier Cotton
19:36qui tient le parapluie.
19:37Bonjour, mademoiselle, pardon.
19:39Olivier, qui a mis...
19:41Comment ça s'appelle ça, Olivier ?
19:42Ce que vous avez sur le nez ?
19:44Euh...
19:45Je ne sais pas.
19:46C'est pour mieux respirer.
19:47Voilà, exactement.
19:48Comment ça va ?
19:48Bien.
19:49Bon, la voiture ?
19:50La voiture,
19:51pour l'instaurer d'installation,
19:52tout s'est bien passé.
19:53Donc, j'espère que ça va continuer
19:55pour le Grand Prix.
19:55Est-ce que vous avez
19:56un bon système de départ ?
19:58Oui, depuis 4 Grand Prix,
20:00j'ai gagné toujours des places
20:01au départ.
20:02Donc, j'espère que ça va continuer.
20:04On croise les droits,
20:05je le montre à l'antenne.
20:05On croise les droits
20:06pour notre ami Olivier.
20:07Bonne course, Olivier.
20:08Merci.
20:09Et on continue
20:09sur la grille de départ.
20:11Et on va retrouver Karen.
20:13Karen.
20:13Karen avec Jensen Button.
20:15Le beau Jensen,
20:16comment va-t-il ?
20:17Il va très bien, je pense, Jensen.
20:18How are you ?
20:19Jensen, comment ça va ?
20:20Excusez-moi, comment ça va ?
20:21Very good.
20:21Très bien.
20:22So, I think it's the longest
20:23breaking straight here.
20:25Il y a la plus grande ligne droite
20:26ici à Barcelone.
20:28Poussez-vous que vous serez
20:30en bonne position
20:31pour la zone de freinage ?
20:32J'espère.
20:33Mais vous savez,
20:33les deux Renaults devant moi
20:34vont être très, très vite
20:35en action.
20:36Je vais essayer
20:37de maintenir ma position.
20:38Merci.
20:38Merci.
20:39Merci ma chère Karen.
20:41Et Jensen s'en va.
20:42Qu'est-ce que vous lui avez fait, Karen ?
20:44Bon sang.
20:45Ah non, il va voir ses mécaniciens.
20:46Non, peut-être.
20:48Peut-être ça dit qu'il a besoin naturel.
20:49Nous voilà dans le Saint-Dessin
20:51chez les Bleus.
20:52Les Bleus, la ligne Alonso-Trulli.
20:54Et voici la voiture de Jarnot-Trulli ici.
20:57On va essayer de le chercher.
20:58Flavio, on l'a vu tout à l'heure.
20:59Bonjour Flavio Pagliator.
21:00Il est là.
21:02Et on voit comment ça se passe.
21:06Lucio, Lucio.
21:07Lucio, où il est Jarnot ?
21:09Lucio, c'est le manager et ami de Jarnot.
21:10Il est où ?
21:11Ah, il est parti ?
21:13Il est parti faire pipi.
21:15C'est ça, vous l'avez ?
21:15Ah, mais d'accord.
21:15Bon.
21:17Bon.
21:17Alors, on va avancer du côté.
21:20Donc, Jarnot, attention,
21:21ne pas négliger lui aussi
21:22très bon système de départ de la Renault.
21:24Et on va avancer vers l'autre voiture.
21:29Eh bien, la Renault d'Alonso,
21:31le fameux Torero dont je vous ai parlé tout à l'heure.
21:32Alors, Karen, avec le patron,
21:35le président de Renault Sport, Patrick.
21:36Voilà, tout à fait.
21:38Alors, bonjour Patrick.
21:39Dites-moi, les performances des Renault
21:41ici à Barcelone sont excellentes.
21:43Alors, que pensez-vous pour la saison ?
21:46Écoutez, on est surtout très contents
21:47d'avoir fait un week-end complet
21:49avec de très, très bons résultats
21:50depuis le vendredi matin
21:52jusqu'aux essais qualificatifs.
21:53D'abord, maintenant, il faut passer cette course.
21:55Elle est vraiment importante
21:56parce que ça va être quand même
21:58une course longue.
22:00Mais si on peut faire encore
22:01s'en rapprocher du podium,
22:03on pourra à ce moment-là
22:04espérer encore une excellente saison.
22:07Mais on avait un objectif de 4 podiums.
22:08Il reste notre objectif de l'année.
22:10Merci beaucoup, Patrick.
22:11Merci, Patrick.
22:12Merci, Karen.
22:12M. Douvillez, regardez qui j'ai trouvé
22:15sur la grille de départ.
22:16Un homme qui parle peu.
22:17Pierre Dupasquet, un homme discret.
22:19Un homme qui parle peu,
22:19mais qui va nous dire
22:20comment vont les pneus Michelin
22:21ici sur ce circuit de Catalogne.
22:23Si on en juge par les essais,
22:25on peut dire qu'ils vont très bien
22:26parce qu'on a développé une solution
22:27qui est adaptée à la forte température
22:29qu'on a aujourd'hui,
22:30sachant qu'on a pas mal roulé pendant l'hiver.
22:32Donc, c'est un sujet
22:32qu'on connaît relativement bien.
22:34Alors maintenant,
22:34est-ce que ce qu'on a anticipé
22:36compte tenu de la température
22:37va être très bien ?
22:40Ça a été très bien en essai.
22:41On peut pas dire mieux
22:42puisque nos amis de chez Renault
22:43vont mettre leurs deux voitures
22:44en deuxième ligne,
22:45d'ailleurs, les monstres rouges.
22:47Pour le reste,
22:48tout va très bien pour nous.
22:49Merci, Pierre Dupasquet.
22:50Les monstres rouges, ça dit tout.
22:52Eh bien, justement,
22:52on va y aller chez les monstres rouges.
22:56Je vais vous montrer au passage.
22:57Ça, naturellement,
22:59ce sont les voitures bleues.
23:04Et on va aller chez les rouges.
23:07On va aller chez les rouges
23:09tout de suite,
23:10tout de suite, tout de suite,
23:11tout de suite.
23:12Et voilà,
23:12cette fameuse ligne
23:14dont mes amis de TF1
23:16se moquent toujours.
23:17Ici, on est dans le sein des seins.
23:18Eh bien, oui,
23:19c'est une première ligne
23:20entièrement constituée de Ferrari.
23:22Et c'est un plaisir
23:24que de voir une nouvelle fois
23:25cette 2003 GA
23:27qui est une absolue merveille
23:30et qui, je l'ai déjà dit,
23:31comptera dans les chefs-d'oeuvre
23:32de Maranello.
23:33Alors,
23:34ce qui serait bien,
23:35Jean-Luc Douvillet,
23:36c'est que vous montriez,
23:37par exemple, ici,
23:38les écopes de frein.
23:39C'est Ferrari qui a inventé ça,
23:41les écopes circulaires,
23:42parce que ça donne
23:43une meilleure ventilation des freins
23:45en toutes circonstances.
23:47Et puis,
23:48derrière,
23:50ces fameux,
23:51ces fameux déflecteurs,
23:53ces fameux déflecteurs parallèles,
23:55non seulement pour mieux refroidir,
23:57pour mieux faire circuler l'air
23:58sur la voiture,
23:59et pour accélérer l'air.
24:00C'est ça qui est extraordinaire.
24:02Chez Ferrari,
24:02il y a toujours des petites inventions.
24:03Et vous voyez,
24:04là-bas,
24:04dans le fond,
24:05ces pontons qui descendent
24:07jusqu'au niveau des roues.
24:09C'est absolument formidable.
24:11On va essayer de se rapprocher
24:12de la bousculade générale,
24:14c'est-à-dire la voiture
24:15de Michael Schumacher.
24:17Là,
24:17c'est Luca Colagiani,
24:18c'est le porte-parole officiel
24:19de la Scuderia.
24:20Nous cherchons Jean-Todd.
24:22Ah,
24:22peut-être qu'il a l'œil de...
24:23Alors,
24:23il faut y aller.
24:23Il faut aller au combat.
24:25On va essayer de s'approcher
24:26tranquillement,
24:28voir si nous le voyons,
24:29notre ami Jean-Todd.
24:30Ah oui,
24:30il est là-bas.
24:31Il est en train...
24:32Il n'est pas loin
24:32de Michael Schumacher.
24:33On suit,
24:34on suit,
24:34on suit.
24:34Tenez,
24:35profitons-en pour regarder...
24:36Vous voyez les winglets,
24:38regardez ces magnifiques défecteurs
24:39et naturellement,
24:39les casquettes autour
24:40des échappements.
24:43Et nous allons essayer
24:44de nous approcher
24:44de Jean-Todd.
24:47Mon cher Jean,
24:48à venir à notre rencontre.
24:50Merci de venir
24:50à notre rencontre,
24:51Jean-Todd,
24:52parce qu'il y a beaucoup de monde.
24:53Alors,
24:54j'étais en train de dire
24:54que c'était une voiture
24:56qui allait compter
24:56dans les chefs-d'oeuvre
24:58de Maranello sous votre direction.
25:01Est-ce que c'est vrai ?
25:03C'est vrai que c'est
25:03la dernière Ferrari,
25:05la F2M3 GA,
25:07qui est une évolution
25:08de la F2002
25:09qui nous donnait
25:09autant satisfaction
25:10l'année dernière
25:11et qui a gagné
25:13la dernière course
25:14à Nimoila.
25:15Cela étant,
25:16l'émotion d'une nouvelle voiture
25:17autour du fait
25:18de connaître
25:19sa compétitivité,
25:21c'est également
25:21la fiabilité.
25:23Cette fiabilité
25:24n'est pas toujours importante,
25:25surtout cette année
25:26avec la distribution
25:27des points.
25:28Donc,
25:29on va voir.
25:31Jean-Todd,
25:31on a toujours dit
25:32que la fiabilité,
25:32c'était votre dada,
25:33c'est plus que
25:34en fonction des points.
25:36Michael Schumacher ?
25:36Le dada est le mot adapté,
25:37mais en tout cas,
25:38c'était quelque chose
25:39qui était crucial pour nous.
25:41Est-ce que Michael Schumacher
25:43est en forme ?
25:44Tout va bien ?
25:45Est-ce qu'il a un peu
25:46récupéré de ce drame humain
25:47qu'il a connu à Nimoila ?
25:49Récupérer,
25:50ce n'est pas
25:50récupérer d'une indigestion.
25:53Non, je comprends.
25:54C'est ce qui est plus profond,
25:55plus difficile.
25:56Cela étant,
25:57l'équipe,
25:59ses proches
26:00sont à côté de lui,
26:02c'est très important pour lui.
26:03Et puis,
26:04le fait de pouvoir
26:05exercer sa passion,
26:06c'est également
26:06quelque chose
26:07de plus important.
26:08Merci Jean-Todd,
26:09on vous laisse aller.
26:11Bon courage,
26:11bonne chance pour la course.
26:12Un dernier regard
26:14sur les pontons
26:15de cette
26:15Ferrari 2003.
26:17elle est absolument
26:19magnifique.
26:21Et on va,
26:22eh bien,
26:23forcément,
26:24quitter cette grille de départ
26:25car c'est l'heure.
26:27Nous avons perdu Karen.
26:28Elle est peut-être
26:29du côté
26:29de Barrichello,
26:31là-bas,
26:31mais Barrichello
26:32qui est déjà casqué.
26:34Il est déjà casqué,
26:35donc oui,
26:35un peu difficile
26:36pour l'interview.
26:37Voilà,
26:38eh bien,
26:38nous allons...
26:39Ah,
26:39mais alors,
26:40un footballeur,
26:40Roberto Carlos.
26:41Karen,
26:41je vous laisse
26:41parce que moi,
26:42je ne connais pas
26:42bien le football.
26:44Roberto Carlos
26:44avec Bernie Eccleston.
26:46On va essayer,
26:47on va essayer.
26:48Voilà,
26:48Karen va s'approcher.
26:49Elle va sûrement parler
26:50à Roberto Carlos
26:52qui est un...
26:54Merci mon cher...
26:55Qui est un homme
26:57du grand Real de Madrid.
26:59Karen,
26:59un mot...
27:00Ah,
27:00trop tard.
27:01Trop tard,
27:01voilà.
27:02Il y a de la concurrence,
27:03il y a de la concurrence.
27:04Oui,
27:04qui est,
27:04je crois,
27:05Madame Eccleston.
27:07Ma chère Karen.
27:08On attend,
27:08on attend,
27:09on vous laisse.
27:10On vous laisse.
27:10Roberto,
27:11you got a moment.
27:12Just to say hi
27:13to the French television.
27:14Bonjour à la télévision française.
27:16You speak English?
27:17Non.
27:18Non.
27:19You speak French,
27:20maybe.
27:20On vous parlez anglais?
27:21Non.
27:22Peut-être français?
27:23Non.
27:25Non,
27:25but next time,
27:26next time I will.
27:26OK,
27:27I'll learn it.
27:27Thank you very much.
27:28Il fallait dire Roberto,
27:30todo bien comme au Brésil.
27:32Ma chère Karen,
27:32on est obligé
27:33de partir de la grille
27:33maintenant,
27:34parce que sinon,
27:35on va se faire
27:36houspiller
27:36par
27:38les gardes du corps
27:41et toutes les vigiles
27:42de ce Grand Prix d'Espagne.
27:44Voilà,
27:45nous,
27:45on va regagner
27:48bien nos stands respectifs
27:49et puis,
27:50on va rendre la parole
27:51à nos amis
27:52qui sont dans le perchoir,
27:54Christophe Malbranc
27:55et Jacques Laffitte.
27:56qui a une dernière impression
27:57de cette grille de départ
27:57très mouvementée,
27:58très chaude.
27:59Très,
27:59très chaude surtout
28:00et on leur souhaite
28:01beaucoup de bonheur.
28:03Eh bien,
28:03nous aussi,
28:03on leur souhaite
28:03une bonne course.
28:05Christophe et Jacques,
28:05c'est à vous.
28:06Merci Jean-Louis,
28:07merci Karen.
28:07En tout cas,
28:08très,
28:08très belle remontée de grille.
28:09On s'est vraiment bien amusé
28:10avec Jacques.
28:10Oui,
28:10absolument.
28:11On était un peu loin
28:11mais on était vraiment très heureux.
28:13On est avec Fernando Alonso
28:14qui est en train de se préparer
28:16avant ce départ.
28:17Je vous rappelle
28:17que l'Espagnol va se lancer
28:18depuis la deuxième ligne
28:20de cette grille.
28:21Il sera aux côtés
28:22de son coéquipier Arnaud Troulier.
28:23C'est vrai Jacques,
28:23on parlait du système
28:25de départ Renault
28:25qui est très très bon.
28:27Est-il meilleur que les Ferrais
28:28selon vous ?
28:28Oui,
28:29moi je crois qu'ils l'ont prouvé
28:30depuis l'année dernière
28:31qu'ils avaient un système
28:32extraordinaire.
28:33Ils ont souvent démarré mieux.
28:34Alors maintenant aussi,
28:35le départ,
28:35ça dépendra un peu
28:36de la quantité d'essence
28:37employée par les pilotes Renault
28:40et par les pilotes Ferrari.
28:41Ça peut influencer la stratégie
28:44et surtout d'avoir
28:45un très bon départ.
28:46On peut penser en tout cas
28:47qu'aujourd'hui,
28:48ces pilotes vont faire deux arrêts,
28:50qu'on est peut-être partis
28:51avec pas beaucoup d'essence
28:52pour être bien placés
28:53sur la grille
28:53mais qu'on va faire un deuxième,
28:54un premier arrêt
28:55un peu plus long que le deuxième.
28:57Et chez Roland,
28:57on a travaillé avant de se rendre ici.
28:58Oui Jacques,
28:59bien sûr,
28:59et peut-être même un troisième arrêt
29:00pour certaines équipes.
29:01Pourquoi pas,
29:01il fait très chaud
29:02et vous savez que les pneus
29:03vont s'user terriblement.
29:05Effectivement,
29:05merci Dominique Dimon
29:06qui nous a donné ces indications.
29:07La température de l'air,
29:0823 degrés,
29:08la température de la piste,
29:0926 degrés,
29:1044% d'humidité,
29:12des conditions très difficiles
29:13pour les pneumatiques.
29:14On en parlait chez Michelin,
29:15on en a parlé également
29:16beaucoup chez Bridgestone
29:17puisqu'on a annoncé
29:18que les performances du pneumatique,
29:20notamment sur la Jaguar
29:21de Mark Webber,
29:22étaient un petit peu moins bonnes
29:24en fin de tour.
29:24Et ce,
29:25sur un seul tour
29:26lors des qualifications,
29:27c'est vous dire
29:27la difficulté d'enchaîner
29:28un long relais
29:29sur ce circuit
29:29qui fait 4,73 mètres,
29:31plus de 60 tours.
29:32Donc ça va être
29:33une véritable fournaise
29:34très très compliquée.
29:3565 tours au total
29:36pour être très précis.
29:37Et la concentration
29:38sur le visage
29:39de l'auteur de la pole position,
29:40on va le laisser se concentrer.
29:41On va terminer
29:42cette Formule 1 à la 1
29:43et on se retrouve
29:44dans quelques instants
29:45pour le départ.
29:46A tout de suite.
29:46pour le départ.