Ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau s'est exprimé sur la gauche: «Est-ce que les Français auraient préféré Mathilde Panot à ma place ? Je ne crois pas».
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00:00J'appartiens à un gouvernement de mission.
00:02Et quand je suis en conseil des ministres, mon regard fait le tour de la table
00:06et je vois bien qu'on n'est pas les mêmes, on n'a pas les mêmes parcours.
00:10Ce qui nous a rassemblés, c'est qu'on essaie de faire en sorte d'éviter le chaos à la France.
00:14Très bien.
00:15Moi, je suis ministre de l'Intérieur et dans mon rail, si j'ose dire,
00:18j'essaie de pousser le plus loin possible ce que je peux faire pour avoir le plus de résultats possibles.
00:24Mais avec les contraintes qui sont les miennes.
00:25Mais est-ce que les Français auraient préféré qu'à ma place y ait Mme Panot ou quelques autres ?
00:31Je ne le crois pas.
00:32Donc, bien sûr qu'il y a ces contraintes.
00:34Bien sûr qu'il y a ces limites.
00:35Et je pense vraiment que les Français en sont conscients.
00:38La preuve, c'est que dans un certain nombre, non pas seulement de sondages,
00:42mais de suffrages, c'est-à-dire sur les élections partielles, législatives ou municipales,
00:48nous sommes le parti qui avons le plus progressé.
00:51Marie-Christine Dalloz, qui a été élue députée dans le Jura il y a quelques jours,
00:55elle a progressé de 10 points par rapport à la dissolution et aux élections législatives de juillet.
01:00Et le RN a baissé de 10 points.
01:03Donc, ça veut dire que les Français, en tout cas ceux qui nous soutiennent,
01:06ont ratifié ce choix très risqué, c'est vrai,
01:09sans garantie d'entrer dans un gouvernement où on n'est pas les mêmes.
01:13Mais il y a la France.
01:14Il y a la France qui nous rassemble et qui exige justement qu'on donne le meilleur de soi-même.
01:18C'est ce que vraiment j'essaie de faire à ma place, encore une fois,
01:21avec les limites qui me sont données.
01:25Sous-titrage Société Radio-Canada