Michel Barnier, ancien Premier ministre, était l'invité du Face-à-Face d'Apolline de Malherbe ce mardi 15 avril sur RMC et BFMTV.
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00:00– Possiblement, mais je ne le regrette pas, j'ai dit un jour à Pauline de Ballère,
00:03je préfère être impopulaire qu'irresponsable.
00:06– Mais en même temps, si on ne peut plus gouverner, à quoi ça se fait ?
00:08– Non, mais cette vérité, elle est là.
00:09Vous savez très bien qu'à un moment donné, pour des raisons totalement tactiques
00:13et opportunistes, Mme Le Pen a baissé le pouce,
00:17et elle a joint ses voix à l'extrême-gauche,
00:18et le Parti Socialiste, c'est là où j'ai eu la plus grande déception,
00:21mais ce n'est pas à cet instant comporté comme un parti de gouvernement.
00:25Il n'a pas été à la hauteur, le Parti Socialiste.
00:26Alors peut-être qu'il est devenu parce que j'ai essuyé les plâtres,
00:30probablement, mais j'espère que les circonstances seront un peu différentes
00:33pour le Premier ministre, à qui je souhaite de réussir.
00:35– Il vous doit beaucoup, finalement, François Bayon,
00:36parce que vous avez essuyé les plâtes, comme vous dites.
00:41– Je ne peux pas dire qu'il me doit beaucoup, on verra bien,
00:43en tout cas je souhaite qu'il réussisse,
00:46mais le problème que j'ai indiqué, l'état de la France,
00:50le déficit public, l'impuissance publique, ce constat, il est toujours là.
00:54Et le diagnostic, moi j'ai envie de le reprendre là où il était.
00:57Il faut que les partis politiques prennent leurs responsabilités,
01:01et puis il faudra qu'on assume dans le débat présidentiel,
01:04qui est le principal débat qui va commencer,
01:05et puis j'espère une majorité absolue à l'Assemblée nationale,
01:08qu'on assume ce constat de l'impuissance publique,
01:11et qu'on règle cette question et qu'on dise la vérité aux gens.
01:13– Je suis frappée, en fait vous êtes en campagne.
01:16– Non, je participe au débat, je participe au débat.
01:19Si vous personnalisez les choses…
01:20– Non, non, mais je veux dire, vous estimez que la campagne,
01:22elle commence maintenant.
01:23– Évidemment qu'elle commence maintenant.
01:24– Et vous en prenez votre part, alors on va voir à quel rôle,
01:25on va voir à quelle place ? – Il faut que le plus tôt possible,
01:28en tout cas en 2027 au plus tard,
01:30on ait la capacité d'avoir un nouveau président de la République.
01:33– Sous-titrage Société Radio-Canada –
01:38– Sous-titrage Société Radio-Canada –