A Poitiers, l'épicerie sociale et solidaire Cap Sud est animée et gérée par Chloé, à l'énergie débordante, et par une bande de bénévoles. Chloé connaît les prénoms et les situations des 450 clients de l'épicerie, mais aussi les petits plaisirs de chacun. C'est souvent un accident de la vie qui pousse les clients à passer la porte de l'épicerie. Qu'ils travaillent ou touchent le RSA, ce qu'ils mettent dans l'assiette est devenu au quotidien la variable d'ajustement. Petit à petit la faim est alors venue ébranler leur quotidien, a poussé au repli sur soi et à la perte de confiance. Cette épicerie est le point de croisement de tous ceux qui viennent y chercher à manger.
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00:00On a ça pour mourir 300 personnes.
00:09Ça me fait peur.
00:12Avec la récession et la montée des prix, j'ai l'impression que personne ne s'en sort du tout.
00:17C'est là où j'ai perdu tous mes droits de chômage, la dégringolade s'est passée là.
00:23Je monte mon affaire, 15 jours après on arrête le Covid.
00:27J'ai découvert l'épicerie en demandant de l'aide à l'assistante sociale.
00:32Les clients qui viennent à l'épicerie, ils ont un reste à vivre.
00:37Journalier de moins de 5 euros.
00:40Bonjour madame, c'est la collègue de la banque alimentaire.
00:42C'est mon fils qui va sur lui.
00:43Parce que manger bien, c'est aussi aller bien.
00:46Oui.
00:46Est-ce que vous pouvez me faire parler de venir un devis ?
00:49Oui, tout à fait.
00:50En 16h15.
00:51Oui, c'est bon, je prends.
00:52Ok, super, on va se trouver sur les demi-sous.
00:54Merci.
00:55Là, l'épicerie va s'arrêter au mois de février parce que j'ai repris le travail.
00:59Et tant mieux, j'ai envie de dire, tant mieux si je n'en ai plus besoin.
01:02Le début de la fin, c'est sur Public Sénat.